Sept représentants syndicaux des médecins kényans ont été écroués lundi, après avoir été condamnés à un mois de prison pour leur rôle dans une grève qui paralyse les hôpitaux publics du pays depuis dix semaines. Les syndicalistes avaient été condamnés mi-janvier à un mois de prison avec sursis par une juge qui leur avait donné deux semaines pour annoncer la fin de la grève, faute de quoi la peine serait appliquée. La même juge a ordonné lundi leur incarcération, estimant qu’il n’y avait aucun motif de revenir sur son jugement précédent.

Les syndicalistes ont, sitôt le jugement prononcé, été menottés et conduits en prison, en passant parmi leurs partisans rassemblés devant le tribunal, pancartes en main. La grève a démarré le 5 décembre dans les hôpitaux publics. La justice a donné raison au gouvernement qui considère le mouvement illégal au motif qu’il a été enclenché alors que des négociations salariales étaient en cours. Les quelque 5.000 médecins du secteur public ont fait valoir que leur revendication principale – une multiplication de leur salaire par quatre – figurait dans un accord de négociation collective signé en 2013, mais qui n’a jamais été appliqué. Outre leurs revendication salariale, ils dénoncent la corruption des autorités kenyannes.

Manifestation des médecins

Manifestation des médecins

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Arrivé à bord de 200 bus, de centaines de voitures, environ 20 000 Kurdes de France et d’Europe du Nord se sont déplacés pour leur manifestation annuelle à Strasbourg. Les communautés kurdes des pays du Sud de l’Europe organisent en parallèle leurs propres rassemblements pour la libération d’Abdullah Ocalan et de tout les prisonniers politiques kurdes. Outre la manifestation de ce samedi à Strasbourg, une veille permanente est organisée depuis 4 ans devant le Comité anti-torture du Conseil de l’Europe, situé également à Strasbourg.

Manifestants à Strasbourg

Manifestants à Strasbourg

Le nouveau site du Secours Rouge International est en ligne. Il remplace tout à la fois le portail qui donnait accès aux sites et blogs des différentes sections, et le site de la Commission pour un Secours Rouge International. Quadrilingue, sa homepage donne accès à un menu et à deux fils: à gauche, des documents importants sur la thématique de la répression et de la résistance à la répression, à droite, des informations (ce dernier fil est nourri automatiquement des articles postés par des différents sites des sections membres). Le site, adapté aux smartphones, reste en période de rodage et, pour certaines parties, en voie d’être complétés (anciennes publications, archives, traductions, etc.).

Visiter le nouveau site (adresse inchangée) rhi-sri.org

Délégation du SRI dans une manifestation à Athènes

Délégation du SRI dans une manifestation à Athènes

rhi-sri.org

rhi-sri.org

Dans le cadre de la campagne de soutien aux internationalistes qui combattent Daesh au Rojava (voir rojava.xyz), le Secours Rouge a récemment réalisé avec l’OCML Voie Prolétarienne une vidéo « Guerre en Syrie: Décryptage ». Nous publions également a cette occasion une interview réalisée il y a quelques semaines.


 

Solidarité révolutionnaire avec le Rojava

Solidarité révolutionnaire avec le Rojava

Après Bobigny (voir notre article) samedi et Argenteuil (où un bus a été caillassé et 11 personnes interpellées) dimanche soir, de violents incidents ont éclaté aux Ulis (Essonne) dans la nuit de dimanche à lundi et dans les Yvelines. Le commissariat des Ulis (Esonne) a été attaqué dans la nuit de dimanche à lundi. Trois vagues successives d’attaque du commissariat ont eu lieu, entre 23h30 et 4h du matin. Une vingtaine de personnes auraient jeté des cocktails Molotov et pierres sur l’édifice public. Trois voitures des forces de l’ordre ont été détériorées, plusieurs voitures de particuliers ont également brûlé à cause des cocktails Molotov. Tous les effectifs de police de nuit du département ont été mobilisés.

Véhicules incendiés devant le commissariat des Ulis

Véhicules incendiés devant le commissariat des Ulis

Des affrontements ont éclaté entre les soldats israéliens et les habitants du village de Taqou (à une douzaine de kilomètres à l’est de Bethléem), à l’entrée nord de la localité. Les soldats ont utilisé des balles en acier recouvertes de caoutchouc, des cartouches de gaz lacrymogènes et des grenades d’étourdissement contre les habitants, causant plusieurs cas de suffocation parmi eux. Ils ont tous été traités sur les lieux.

Manifestants palestiniens (archive)

Manifestants palestiniens (archive)

Plusieurs combats ont opposés ce week-end les troupes gouvernementales aux guérilleros maoïstes dans différentes provinces du sud de Mindanao. Un violent combat a eu lieu à Santiago (Agusan del Norte) samedi après-midi, provoquant la mort d’un soldat et de deux civils. Cinq soldats ont également été blessés lors d’un combat à Santo Nino (Cagayan). Un militaire de la 10e division d’infanterie a été blessé à Alabel (Sarangani). Plusieurs autres fusillades ont eu lieu mais sans faire de victime. Ce dimanche, les soldats ont capturé ce qu’ils présentent comme six nouvelles recrues du NPA et ont saisi des armes, toujours à Alabel.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Vitres cassées, gaz lacrymos, jets de projectiles, voitures et un camion-régie RTL incendié: des incidents ont éclaté samedi à Bobigny en marge d’un rassemblement de milliers de personnes réclamant « justice pour Théo ». Encadrés par des forces de police déployées massivement, les manifestants, dont de nombreux jeunes, se sont réunis devant le tribunal de cette ville de Seine-Saint-Denis. Bobigny est à seulement une dizaine de kilomètres d’Aulnay-sous-Bois. Au total trente-sept personnes ont été interpellées dans la soirée de samedi

D’autres rassemblements ont eu lieu en France. A Rouen, quelque 200 personnes ont manifesté dans un climat tendu. Des abribus ont été dégradés, des poubelles incendiées et une caserne de gendarmerie dégradée – il y aurait eu deux interpellations pour attroupement. En revanche, les manifestations de Caen, Toulouse et Nantes se sont déroulées dans le calme.

Les incidents à Bobigny

Les incidents à Bobigny

La quatrième Reclaim The Night, marche de nuit féministe non-mixte afin de se réapproprier la rue la nuit contre les violences sexistes, a démarré du Mont des Arts mais s’est fait prendre dans un kessel rue du Grand Carme, dans le centre-ville. Durant la soirée, une centaine de manifestants s’est rassemblée devant les cordons de police en solidarité avec les manifestantes retenues. Elles ont été lentement relâchées en fin de soirée après avoir été fouillées une à une.

Manifestation solidaire autour des manifestantes retenues

Manifestation solidaire autour des manifestantes retenues