Modem Balkrishnan, alias Manoj, secrétarie du Odisha State Committee du CPI(Maoist) étaient parmi ceux qui sont parvenus à échapper indemnes durant une opération de contre-insurrection menée hier dans la région de la Jugsaipatna Reserve Forest du district de Kalahandi (Odisha). Selon les autorités, il y a eu un échange de coups de feu entre des soldats du Special Operation Group et des guérilleros pendant une opération de ratissage organisée dans cette zone. La fusillade aurait duré une trentaine de minutes, à l’issue de laquelle les soldats ont chargé et les guérilleros battu en retraite dans les denses jungles inconnues des soldats qui ne s’y sont pas aventurés. Sur les lieux du combat, ils ont découvert une grande quantité de matériel, des stocks de médicaments, 24 détonateurs, une bombe et de la littérature maoïste.

Soldats du Special Operation Group

Soldats du Special Operation Group

Au moins 100.000 personnes ont manifesté contre le gouvernement fédéral en reliant la Gare du Nord à la Gare du Midi. La promenade habituelle (sur le boulevard Anspach) n’a pas pu avoir lieu vu la présence du piétonnier. Le trajet a donc relié la Gare du Nord jusqu’au Jardin Botanique avant de prendre le Boulevard Pachéco en direction de la Gare du Midi. Quelques incidents ont émaillés le trajet au niveau de la Tour des Finances -ou 200 manifestants ont tenté de forcer le barrage de police avant d’être repoussés- et au niveau de la Gare Centrale où les vitrines de l’Hotel Hilton ont volé en éclat.

Arrivés au niveau de la Gare du Midi, les chefs syndicalistes ont prit la parole sur un écran géant sur l’Esplanade de l’Europe, avant de laisser la place à un groupe de musique. La police était organisée très différemment que lors de la manifestation du 6 novembre : des dizaines de fourgons et des centaines de policiers anti-émeute barraient les artères reliant l’Avenue Fonsny au Boulevard du Midi (Petite Centure). Un plus gros cordon barrait l’entrée du Boulevard du Midi au croisement avec l’Avenue Fonsny.

Dés l’arrivée de la manifestation à l’Esplanade de l’Europe, plusieurs centaines de manifestants (pour ne pas dire un petit millier…) ont tenté de forcer le passage, sans succès. Au fur et à mesure que les cadres syndicaux et que l’animation musicale s’en allaient, les cordons anti-émeute repoussaient les manifestants vers la Gare du Midi, en recevant bouteilles et pavés en représailles, ils y ont répondu par des tirs de grenades lacrymogènes.

Une fois les manifestants massés à l’entrée de la Gare du Midi, la police a poursuivit son offensive en lançant des gaz dans le tunnel bondés où de nombreuses personnes attendaient leur tram… Plusieurs non-manifestants ont ainsi été gazés. Enfin, plusieurs arrestations musclées ont eu lieu au bout du tunnel où se trouvent les trams, devant le Quick.

Il y a eu un véritable changement de pratique de la part de la police : présence en très grands nombres, blocages de toutes les artères. Pour finir, la police avançait par petits groupes de 6-7 agents pour se fondre à l’intérieur de la manifestation, rappelant la pratique des policiers allemands qui s’infiltrent à l’intérieur des manifestations en costumes anti-émeute pour déstabiliser les manifestants.

Au final, malgré les affrontements, il y a eu beaucoup moins de dégats et d’affrontements que lors de la manifestation du 6 novembre.

Edit 18h Au moins 14 personnes ont été arrêtées.
Edit 19h45 Le second bilan provisoire est de 25 manifestants arrêtés judiciairement et 8 hospitalisés. Le Parquet annoncera ce jeudi un nombre précis ainsi que les « suites qui y seront données ».

Affrontements à la Gare du Midi.

Affrontements à la Gare du Midi.

Le direct est terminé, voir notre article résumé de la journée du 7 octobre.

Au moins 100.000 personnes (le comptage n’est pas terminé) manifestent aujourd’hui de la Gare du Nord à la Gare du Midi en passant par le Boulevard Pacheco. De très nombreux policiers anti-émeute sont déployés au long de la manifestation pour empêcher les manifestants de s’éloigner du parcours officiel. La police ne veut pas voir se répéter les affrontements qui s’étaient produits le 6 novembre 2014 (voir ici et ici) où la manifestation avait tourné à l’émeute entre la Gare du Midi et la Porte de Hal, sur le trajet du siège du MR.

De petits incidents ont éclaté au niveau de la Tour des Finances (Botanique). Un manifestant aurait voulu en empêcher d’autres (150-200 dockers selon les témoins) de poursuivre sur la petite ceinture vers Arts-Loi alors que le trajet officiel s’engageait dans la Rue Royale. Il s’est fait casser la figure. Des centaines de policiers bloquaient toutefois cet axe et ont repoussé les manifestants.

Une autre bagarre aurait éclaté au niveau de la Gare Centrale. Et le siège du PS (Boulevard de l’Empereur) a été aspergé de peinture par des manifestants.

Incidents à la Tour des Finances.

Incidents à la Tour des Finances.

13:19 Les vitrines de l’hotel Hilton de la Gare Centrale volent en éclat.

13:30 La tension monte à la Gare du Midi, à l’endroit même où s’étaient massés les émeutiers le 6 novembre dernier.

13:40 Les affrontements commencent entre plusieurs centaines de manifestants et la police.

15:00 Les affrontements sont terminés, les détails et photos arrivent plus tard.

Le direct est terminé, voir notre article résumé de la journée du 7 octobre.

La société gestionnaire d’infrastructure, Infrabel, avait introduit une action judiciaire pour empêcher une occupation de la voie ferrée par les cheminots lors de la grève à la SNCB Logistics du 24 septembre dernier. Le président du tribunal de première instance d’Anvers l’a débouté de sa requête unilatérale. L’entreprise a demandé au tribunal d’interdire aux grévistes d’occuper la voie et de se trouver dans un rayon de 10 km d’un noeud ferroviaire et ce, sous peine d’une astreinte de 2.000 euros par personne et par infraction. Les mesures étaient réclamées pour un délai de 10 jours.

Le juge a déclaré la requête d’Infrabel recevable, mais non fondée et a condamné l’entreprise à payer les frais de la procédure. Les syndicats entendent bien utiliser cette ordonnance pour contrer toutes les initiatives des entreprises visant à casser les grèves ou à limiter au maximum leur impact en se servant de la justice.

Grève à la SNCB

Grève à la SNCB

Quatre personnes ont été arrêtées à l’inauguration d’Europalia-Turquie, alors que la famille royale belge avait invité le président turc Erdogan à participer à l’ouverture de l’événement. Trois personnes ont d’abord été arrêtées en tentant de perturber l’évenement, puis une quatrième qui tentait de s’interposer entre policiers et manifestants a également été emmenée. La femme de Bahar Kimyonhur (opposant belgo-turc qui a été régulièrement arrêté en Belgique et en Europe ces dernières années), Deniz, figure parmi les personnes arrêtées.

EDIT (7/10): Les manifestants ont été libérés cette nuit.

Le président turc est en visite à Bruxelles depuis dimanche soir, officiellement pour discuter de la crise des migrants, officieusement pour défendre la zone tampon qu’il aimerait installer dans le nord de la Syrie et faire sa campagne éléctorale parmi la communauté turque de Belgique. Il est venu accompagné de son propre service de sécurité. Les agents en question en sont venus au main, un agent a mis un coup de coude à un policier bruxellois avant d’être plaqué au sol, le motif de la bagarre serait que les agents d’Erdogan veulent vérifier les pièces dans lesquelles Erdogan se rend avant que la police n’en fasse autant.

Quatre manifestants anti-erdogan arrêtés à Bruxelles.

Quatre manifestants anti-erdogan arrêtés à Bruxelles.

Les forces de sécurité ont retrouvé deux IED à deux endroits distincts dans le district de Kanker (Chhattisgarh) ce lundi. Un des explosifs pesait près de dix kilos et a été découvert dans la région du commissariat de Bande, tandis que le second pesait cinq kilos et a été retrouvé à proximité du commissariat de Siksod. Des membres de la Border Security Force et de la police locale avaient déclenché une opération de déminage dans une zone occupée par la guérilla lorsqu’ils ont découvert un fil conduisant à un IED contenu dans une boîte en acier placé sous un pont. Une autre équipe conjointe semblable a découvert un IED placé derrière un arbre. Selon les autorités, les deux explosifs se situaient à des endroits stratégiques de passage des forces de sécurité lors de leurs patrouilles régulières dans la zone. Les deux bombes ont été désamorcées par une équipe de démineurs.

IED

IED

Un dépôt de matériel de guerre et d’explosifs de l’ELN a été découvert par les militaires colombiens dans la ville de Imués (département de Nariño). Les militaires ont découvert de quoi faire dix voitures piégées, 100 cylindres pour la fabrication de bombes, 8000 mines terrestres et plus d’une tonne d’explosif. Cela porte à un total de 5.560 kilos d’explosifs saisis au cours de 2015 dans le seul département de Nariño…

Militaires et policiers posant devant les explosifs découverts

Militaires et policiers posant devant les explosifs découverts

Les policiers brésiliens ont tué au moins 3.022 personnes l’an dernier dans le pays, huit par jour en moyenne. Ces morts causées par des policiers civils et militaires en 2014 – année de la Coupe du monde de football au Brésil – ont grimpé de 37% par rapport à 2013. Elles ont tout particulièrement augmenté à Sao Paulo (+57,2%) et à Rio de Janeiro (+40,4%). Mais l’an dernier, de nombreux policiers ont été tués également dans le pays : 398 dont 98 à Rio et 91 à Sao Paulo. L’ONG Forum souligne que le chiffre de 3.022 personnes tuées par la police l’an dernier est « sous-estimé » car la plupart des Etats résistent à fournir toutes les informations. Cette toute récente vidéo donne une idée de la brutalité de cette police (la balle tirée à bout portant est un balle en caoutchouc anti-émeute, la personne n’a été que blessée).

Opération policière au Brésil

Opération policière au Brésil

Dossier(s): Amérique Latine Archives Tags:

Alain Bauer, criminologue et conseiller en sécurité de Sarkozy et Valls (dont il est parrain du fils…), a été entarté ce 3 octobre en sortant d’un colloque où il s’exprimait sur sa spécialité, l’anti-terrorisme. Le double entartage a été revendiqué sur Indymedia Nantes par le ‘Commando Amour & Chantilly’, qui lui reprochait entre-autres d’être l’un des initiateurs de la répression ce qu’il a lui-même contribué à nommer la ‘mouvance anarcho-autonome’, lors du mouvement répressif contre les inculpés de Tarnac.

Alain Bauer entarté à Nantes.

Alain Bauer entarté à Nantes.