Début mars, le squat Mummola, situé à l’est d’Helsinki, était menacé d’expulsion. Le matin du mardi 3 mars, les policiers et des employés de la mairie d’Helsinki ont essayé d’expulser le squat, en vain. Le soutien de nombreuses personnes sur place a empêché les autorités d’arriver à leurs fins. Le matin du mercredi 4 mars, des employés de la mairie arrivent avec une sorte de grue pour couper l’électricité au squat. En début d’après-midi, les policiers arrivent pour aider les employés de la mairie.

Mardi 10 mars, toujours dans la matinée, les policiers anti-émeute ont attaqué le squat Mummola… L’expulsion a été suivie de la destruction de la maison. Le soir-même à Helsinki, une manif sauvage réunissant environ 150 personnes a eu lieu en solidarité avec les squatters expulsé-e-s. Des ampoules de peinture ont été jetées sur la police, des voitures de police ont eu leurs fenêtres brisées.

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Le conflit salarial qui paralyse la fourrière départementale (gérée par une société privée Caraïbes Développement) depuis 48 jours se retrouve devant le Tribunal de Grande Instance de Fort-de-France. Le secrétaire général de la CSTM, et quatre salariés du site de Mangot Vulcin sont assignés à comparaître ce matin pour répondre d’entrave à l’accès de la fourrière. Le juge doit se prononcer sur la liquidation des astreintes retenues contre les salariés et le leader syndical pour le blocage du site. Si le magistrat prend cette décision, la CSTM et son secrétaire général devraient verser 35.000 euros à la société Caraïbes Développement.

Après plus de 9 années d’activisme, les déboulonneurs lillois préparent leur premier procès. Lors de l’action du 26 mai 2014, des déboulonneurs ont inscrit des slogans antipub sur des panneaux publicitaires, rue Solférino. Conduits au poste, ils ont été auditionnés dans la soirée et ont refusé de donner leur ADN. Le 25 novembre 2014, les deux barbouilleurs ont été convoqués devant le délégué du procureur qui leur demandait chacun des amendes de 100 pour dégradation et 200 pour refus de prélèvement ADN. Poursuivant leur démarche de désobéissance civile, ils ont refusé de payer ces amendes.

Ces deux déboulonneurs ont reçu une convocation pour leur procès qui aura lieu : Mardi 9 juin à 14h au Tribunal Correctionnel de Lille. Pour plus d’info:
www.helloasso.com/associations/rap/collectes/proces-des-deboulonneurs-lillois

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De premiers incidents ont eu lieu tôt mercredi matin dans les rues de Francfort, où des milliers de manifestants anticapitalistes se sont rassemblés à l’occasion de l’inauguration du nouveau siège de la Banque centrale européenne. Des voitures de police ont été brûlées et des heurts entre police et manifestants ont eu lieu en cours de matinée. Quelque 350 personnes auraient été interpellées en milieu de matinée, a indiqué sur Twitter la police de Francfort qui a mobilisé plusieurs milliers d’hommes. Huit policiers ont été blessés par des jets de pierres et 80 ont été aspergés de gaz irritants.

Devant un commissariat du centre de Francfort, quatre voitures de police ont été incendiées, alors que les hélicoptères survolaient la ville. Sept voitures de police ont été incendiées et sept autres caillassées, selon un bilan de la police. Quatre voitures individuelles avaient aussi été incendiées pendant la nuit. Une mairie de quartier a été la cible de jets de pavés, plusieurs vitres du rez-de-chaussée sont criblées d’impacts. Des bousculades entre forces de l’ordre et manifestants avaient également lieu dans un parc du centre-ville, alors que des véhicules à eau avaient pris position sur la principale artère commerçante de la ville.

Affrontements à Francfort au Blockupy.

Affrontements à Francfort au Blockupy.


Affrontements à Francfort

Affrontements à Francfort

L’armée française assure actuellement la protection de 682 sites, dont 78 au titre de Vigipirate renforcé et 604 au titre de l’opération Sentinelle. Près de la moitié (330) sont situés en Ile de France. Au total, 10.000 militaires sont engagés dans les missions de sécurité intérieures, dont 7000 dans Sentinelle – les autres l’étant dans Vigipirate ou la posture permanente de sûreté. Cette mobilisation devrait se prolonger au moins jusqu’au 1er juillet, date à laquelle elle sera réévaluée.

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La grève illimitée dans la région d’Apurimac à l’appel de la Coalition pour la Défense de l’ Apurimac contre (la société) Electro Sur, a débouché sur des affrontements extrêmement violents. Dix-huit personnes ont été blessés dans des affrontements entre 4000 manifestants et 200 policiers dans la province de Chincheros, Apurimac, au cinquième jour de grève illimitée des résidents de ce territoire contre la compagnie d’électricité Electro Sur Este. Les manifestants protestent parce que cette société ne tient pas ses engagements sociaux. Ils ont caillassés les policiers qui essayaient de libérer la route pour laisser passer les autobus (eux-mêmes sérieusement caillassés). Les policiers lancé des gaz lacrymogènes et tiré des coups en l’air. Un manifestant a été touché à l’épaule, un autre risque de perdre un oeil, d’autres manifestants (ainsi que dix policiers) souffrent de blessures plus légères.

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Les violents affrontements qui ont opposé hier lundi étudiants et forces de l’ordre sur le campus de Saint-Louis, ont fait douze blessés dans les rangs des forces de police, dont un grièvement, évacué à Dakar pour des soins. Deux étudiants ont fait l’objet d’une arrestation suite à ces affrontements, le nombre d’étudiants blessés est inconnus. Les étudiants protestaient contre leur mise à l’écart dans le processus de négociation sur la loi cadre sur l’université.

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Une soirée était organisée hier lundi à Bruxelles par l' »Initiative de solidarité pour la Grèce qui résiste » avec la présence d’un député grec (non pas le député Syriza annoncé, mais Épaminondas Marias, venant du parti des « Grecs Indépendants »). Des membres de notre Secours rouge sont intervenus par une prise de parole, une distribution de tract et le déploiement d’une banderole en soutien des revendications des prisonniers politiques grecs en grève de la faim (abolition des lois spéciales de répression, fermeture des prisons d’isolement et libération de Savvas Xiros).

Lire notre tract.

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Au moins trois soldats d’élites (Scout Rangers) ont été tués et cinq autres blessés dans une embuscade organisée par les guérilleros maoïstes à los Arcos (Agusan del Sur), samedi soir. C’est un convoi de la contre-guérilla qui a été touché par l’explosion d’un IED suivi d’une fusillade nourrie. Le même samedi, un policier a été blessé lors d’une autre embuscade de la NPA, dans le village de Tigao (Surigao del Sur).

Un détachement mixte du 29e Bataillon d’infanterie et du 13e Bataillon régional de Sécurité publique a accroché lundi, à Barangay Himbangan, (Kicharao, Agusan del Norte), un groupe de la NPA. La fusillade a duré 30 minutes, un guérillero a été tué et l’armée a récupéré plusieurs armes sur le terrain. Un autre affrontement a eu lieu lundi à Kagumay (Sta. Cruz, Rosario), où des militaires du 75e bataillon d’infanterie 75e s’est affronté aux guérilleros, capturant l’un d’eux.