Trois personnes soupçonnés d’avoir tagué de nombreuses rames de métro en région parisienne pendant des mois, ont été arrêtés lundi. Placés en garde à vue dans les locaux de la sûreté régionale des transports de la police d’agglomération parisienne. L’affaire a débuté lorsque la RATP a porté plainte en décembre 2013: une vidéo postée sous le pseudonyme de Jacques Mesrine sur YouTube baptisée « The Harlem Shake Paris Metro » montre les taggeurs dansant devant des rames du métro parisien en arborant un drapeau antifa. La police a déclaré que les trois personnes arrêtées (deux apparaissant de manière récurrente sur diverses vidéos et celle qui aurait posté la vidéo) appartiendraient à une « organisation anarchiste ». Lors des perquisitions, les enquêteurs ont découvert 400 bombes de peinture, du matériel vidéo et des plans des lieux.

Les autorités marocaines ont expulsé lundi 5 au matin, une délégation norvégienne conduite par le vice-président du Parti du Travail de la ville de Bergen qui tentait s’enquérir de la situation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis sous occupation marocaine. C’est la troisième délégation norvégienne à être expulsée du Sahara Occidental en moins d’un mois.

Le 2 mai, la police marocaine avait une nouvelle fois violemment dispersé deux rassemblements indépendantistes en marge de la visite d’une délégation de l’ONU. Une quinzaine de manifestants auraient été blessées à Dakhla et à Laâyoune. Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté mardi une résolution qui appelle à améliorer les droits de l’Homme dans la région mais n’instaure pas de mécanisme de contrôle. C’est une victoire pour la diplomatie marocaine.

À Pathari, dans le district de Morang, au Népal, des affrontements ont opposé des squatters de terrains aux forces de l’ordre, mardi 6 mai. Les squatters manifestaient pour exiger des autorisations officielles concernant les terrains qu’ils occupent, mais les policiers ont vite tenté de disperser la manifestation, faisant usage de matraques et gaz lacrymogènes. Suite à l’intervention violente de la police, la manifestation a tourné à l’émeute, plus d’une dizaine de véhicules ont été vandalisés et quatre autres incendiés (dont des voitures de police). Les squatters ont bloqué le trafic automobile pendant une bonne partie de la journée, notamment sur une autoroute. Sur l’ensemble de la journée, une soixantaine de personnes ont été arrêtées par la police. Il y aurait eu au moins 46 blessés suite aux affrontements, dont 16 policiers.

A Toama­sina, une bavure policière (selon la police: un tir de sommation maladroit des services assurant la sécurité des pipe-lines) ayant coûté la vie à un adolescent a mis le feu aux poudres. Dans la matinée, les habitants du quartier ont bloqué la route nationale, devant le terminal de la compagnie pétrolière Galana. Venus à la rescousse, alors que la colère de la foule avait atteint son summum, des renforts de police ont été reçus à coups de jets de pierre. Les affrontements ont duré toute la matinée.

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Les autorités ont découvert mardi dans un bureau de Bogotá un centre d’espionnage visant le président Juan Manuel Santos et les négociateurs des FARC dans le processus de paix. Le centre d’espionnage a été exploitée par un ingénieur qui affirme n’avoir aucun lien avec les services secrets. En février un autre centre avait été débusqué à Bogota, provoquant la démission de deux hauts responsables du renseignement de l’armée. Les écoutes servaient aux réseaux de « l’état profond » pour torpiller les négociations de paix.

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Le conseil communal de Comines-Warneton de lundi soir a débuté par un conseil de la zone de police qui a décidé d’acquérir un système de caméras ANPR (Automatic Number Plate Recognition Camera, qui permet la reconnaissance automatique de plaques d’immatriculation) pour un montant estimé à 25.000€ HTVA. Le système, constitué de trois caméras et d’une console technique, sera embarqué sur un véhicule de police. Il est capable de se connecter via le réseau 3G à des bases de données gérées au niveau fédéral grâce au logiciel Infotarget.

Ce dernier est une plateforme à partir de laquelle on peut sélectionner le type de véhicules recherchés: signalés volés en Belgique ou dans l’espace Schengen, en défaut d’assurances, retrait de permis du conducteur, etc. L’appareil a été testé localement durant une semaine et 12.000 véhicules ont été contrôlés. Le conseil décidé d’augmenter les effectifs de la police.

Le 6 mai 2012, jour du retour de Vladimir Poutine à la présidence de la Russie, des débordements ont éclaté sur la place Bolotnaïa à Moscou. Le Comité d’enquête fédéral a ouvert plusieurs enquêtes contre des militants et des opposants. Un vaste mouvement de solidarité avec les « prisonniers du 6 mai » s’est crée en Russie, notamment à travers les réseaux sociaux. Sous la pression, plusieurs de ces prisonniers politiques ont été libérés à la fin de l’année 2013. Sept « prisonniers du 6 mai » ont été condamnés à de lourdes peines de prison ferme allant jusqu’à quatre ans, ils sont toujours détenus. Parmi eux des activites pro-occidentaux, mais aussi des membres de la gauche révolutionnaire comme Alexis Gascarov, antifasciste connu, défenseur des forets de Khimki et de Tsagov, élu Conseil de Coordination de l’opposition.

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Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste révolutionnaire libanais,
est détenu en France depuis 30 ans, pour avoir appartenu aux FARL. Il est le plus vieux prisonnier politique en Europe, alors même que sa
peine de sûreté est terminée depuis 1999. En novembre 2012, le tribunal d’application des peines avait donné un avis favorable à la libération de Georges Ibrahim Abdallah, en l’attente d’un arrêté d’expulsion… que Valls, alors ministre de l’Intérieur, avait refusé de signer. Le 4 avril 2013, après trois ajournements, deux appels et un
recours en cassation, sa demande de libération était finalement déclarée irrecevable. Une nouvelle demande de libération conditionnelle vient d’être formée par Georges Ibrahim Abdallah.

Rassemblement de solidarité ce vendredi 9 mai
, de 18h30 à 20h30
Esplanade de la Fontaine Saint-Michel (Paris 6e, métro L4 Saint-Michel, RER B et C)

Le même jour, un camarade qui a fait appel d’une condamnation infligée il y a un an pour avoir participé à une manifestation de solidarité avec Georges, est convoqué à 13h30 au TGI de Paris (Palais de justice, Pôle 2, chambre 7). Soyons présents à cette audience !

Les chefs de corps de la police locale ont déclaré qu’ils ont besoin de « au moins » 776 agents supplémentaires supplémentaires les trois prochaines années, surtout des inspecteurs et des inspecteurs principaux, pour assurer leurs missions dans les années à venir. Ils lancent cet appel avant les élections pour que le prochain gouvernement en prenne acte.