Samedi 8 mars au soir, le commissariat de police de Nea Chalkidona, dans la banlieue d’Athènes, a été attaqué. Une voiture de police garée à l’extérieur, le poste de garde et l’entrée ont été incendiés. L’action a été revendiqué à la mémoire de Lambros Foundas, militant du groupe Lutte Révolutionnaire assassiné par la police le 10 mars 2010 à Athènes.

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Le premier constructeur mondial d’automobiles Toyota a annoncé lundi 17 mars la suspension de sa production de véhicules en Inde, à cause d’émeutes dans ses deux usines du sud-ouest du pays. Le groupe japonais a expliqué dans un communiqué que des employés s’étaient livrés depuis près d’un mois à “des arrêts délibérés de ligne de production, des intimidations et des menaces à l’encontre de cadres”.

Les deux usines d’assemblage concernées par ces problèmes et cette suspension sont les deux seules du groupe dans ce pays : situées près de Bangalore, dans l’État du Karnataka, elles emploient 6.400 personnes et disposent d’une capacité cumulée de production annuelle de 310.000 véhicules. La suspension des opérations a été décidée dès dimanche mais elle n’est entrée en application que ce lundi. Le groupe espérait pouvoir redémarrer la production dès que les conditions le permettraient.

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Demain mardi 18 mars à 18 heures 20, sur le Premier programme de la RTBF radio, « Face à l’info » propose une émission spéciale sur «l’affaire Kimyongür» et, en particulier, l’enlèvement dont il avait été la victime aux Pays-Bas en avril 2006. Une machination organisée au plus haut niveau de l’État – par les Cabinets de Laurette Onkelinx (alors ministre de la Justice) et de Patrick Dewael (Affaires Étrangères), la Sûreté et le Procureur fédéral Johan Delmulle- en vue de livrer Bahar à Ankara.

Seront invités dans les studios de Reyers, par Eddy Caekelberghs :
Joëlle Milquet (ministre de l’Intérieur), Laurette Onkelinx (présentement vice-Première), Christophe Marchand (l’avocat de B. Kimyongür) et l’ancien sénateur Josy Dubié (le seul parlementaire belge à s’être mobilisé pour Bahar). L’émission avait été plusieurs fois reportée suite aux atermoiements de la direction de la RTBF.

Après avoir kidnappé Shireen et Shadi Issawi dans la soirée du jeudi 6 mars, les forces d’occupation sioniste ont à nouveau lancé un raid sur le quartier d’al-Issawiya, à Jérusalem, jeudi 13 mars vers 2h du matin et arrêté Medhat al-Issawi. Il avait été libéré le 10 décembre 2013. Membre du Front démocratique de Libération de la Palestine (FDLP), il a passé au total plus de 20 ans de prison. Shireen, Shadi et Medhat sont respectivement la sœur et les frères de Samer Issawi, qui avait arraché sa libération en décembre 2013 après 266 jours de grève de la faim, une victoire que les autorités israéliennes ont visiblement décidé de faire payer à toute sa famille. Shireen Issawi devait comparaître le 13 mars mais l’audience a été reportée au 20 mars pour « complément d’enquête ».

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Une unité combinée de l’armée et la police a capturé Jairo Diaz Santiago Vega, alias « camarade Percy (ou Freddy) », qui serait le responsable du PCP-SL sur la rive gauche de la rivière Huallaga dans la région de Huanuco (nord-est). C’est Jairo Diaz Santiago Vega qui aurait eu pour mission de réorganiser le Comité régional de Huallaga du PCP-SL. L’arrestation a eu lieu jeudi soir dans la province de Leoncio Prado, Huanuco , dans le cadre d’une opération dans laquelle trois autres membres présumés du PCP-SL ont été arrêtés.

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La 18e édition de la manifestation contre la brutalité policière, dans le quartier Villeray, à Montréal, n’aura duré que quelques minutes. Peu après le départ, environ 150 manifestants ont été interpellés et trois autres personnes ont été arrêtées et seront accusées au criminel. Les manifestants n’avaient marché que quelques mètres qu’ils étaient déjà encerclés par le groupe d’intervention du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Sur la rue Chateaubriand, les policiers ont créé une souricière et ne les ont pas laissés poursuivre leur parcours. Un peu plus tôt, le SPVM avait informé la foule que la manifestation était déclarée illégale. Aucun itinéraire n’avait été fourni.

Au final, les quelque 150 manifestants interpellés recevront un constat d’infraction pour ne pas avoir respecté le règlement municipal P6, qui rend obligatoire la divulgation d’un itinéraire aux forces de l’ordre et interdit le port du masque. Trois autres manifestants auront des charges en matière criminelle, dont une pour « agression armée ». Un manifestant, qui était présent dans la souricière, a été blessé à l’arcade sourcilière.

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EDIT: Au final, ce sont quelque 288 manifestants interpellés qui recevront un constat d’infraction pour ne pas avoir respecté le règlement municipal, qui rend obligatoire la divulgation d’un itinéraire aux forces de l’ordre et interdit le port du masque. L’amende imposée est d’environ 637 $. Cinq autres manifestants, soit quatre hommes et une femme âgés de 19 à 24 ans, auront des charges en matière criminelle

Ce samedi 15 mars, une manifestation contre les violences policières organisée par les JOC (Jeunes Organisés et Combatifs) a rassemblé entre 800 et 1000 personnes dans les rues de Bruxelles, à l’occasion de la journée mondiale contre les brutalités policières. Cette manifestation était organisée pour la troisième année consécutive, avait pour but de dénoncer une réalité encore trop sous-estimée.

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Des dizaines de Palestiniens ont été blessés dans des affrontements avec les forces israéliennes d’occupation dans les villages d’Abu Dis et Eizariya à Jérusalem-Est. 35 jeunes hommes ont été touchés par des balles en acier recouvert de caoutchouc, tandis que des dizaines d’autres ont souffert de l’inhalation excessive de gaz lacrymogène. Deux Palestiniens ont été blessés dans les affrontements qui ont éclaté dans Beitin, un village à l’est de Ramallah, ce vendredi. Les manifestants protestaient contre l’assassinat de Saji Darwish, âgé 18 ans, la semaine dernière. Darwish était étudiant à l’Université de Birzeit de Beitin qet, militant du FPLP, il a été abattu alors qu’il lançait des pierres sur les véhicules de colons.

Un militant norvégien a été blessé et des dizaines d’autres manifestants ont subi une inhalation excessive de gaz lacrymogène lors d’affrontements à Bilin. Les forces israéliennes d’occupation ont tiré des gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes et des balles en acier recouvert de caoutchouc sur les manifestants qui portaient des drapeaux palestiniens et des portraits de Saji Darwish. Des dizaines de militants ont souffert de l’inhalation excessive de gaz lacrymogène que les forces israéliennes ont tirés sur une manifestation à Nabi Saleh au nord-ouest de Ramallah. Les militants de Nabi Saleh protestent chaque semaine contre l’occupation depuis quatre ans, en exigeant que leurs terres volées par les forces israéliennes pour la construction du mur d’apartheid, leurs soient sera restituées.

Les funérailles de Saji Darwish

Les funérailles de Saji Darwish

Il y a actuellement 1.915 condamnés qui portent un bracelet électronique en Belgique, soit une augmentation de 75,5% par rapport à la même date en 2013, où l’on comptait 1.091 personnes sous surveillance électronique. Le délai d’attente entre la condamnation et le placement du bracelet électronique a été fortement réduit. Les personnes condamnées doivent désormais compter 5 semaines en moyenne avant de recevoir leur bracelet électronique. Cependant, il y a encore 1.100 dossiers qui sont sur liste d’attente.

Il n’en reste pas moins que le nombre de personnes sur liste d’attente a fortement diminué, grâce au système « Last in First Out », suivant lequel les personnes condamnées le plus récemment obtiennent très vite leur bracelet. En parallèle, les anciens dossiers sont injectés dans le flux des placements au fur et à mesure.

bracelet électronique

bracelet électronique

Le 10 janvier dernier, la police pénètre dans une maison de la route de Saint-Omer à Calais, et en chasse les habitants. Le propriétaire, l’Office Public de l’Habitat, change les serrures. Les effets personnels des habitants restent à l’intérieur. Il s’agit d’une expulsion sans jugement, le délais de flagrance de 48h est passé et les habitants du lieu en ont montré les preuves à la police et aux représentants de l’OPH. Une expulsion illégale comme il s’en passe des dizaines à Calais. Mais cette fois les squatteurs ont saisi la justice et poursuivent l’État et la OPH pour voie de fait.

Le préfet a déjà fait reporter le procès deux fois. L’audience a finalement eu lieu le 12 mars au tribunal de grande instance de Boulogne/Mer. L’État et l’OPH (Office Public de l’Habitat) se renvoient la balle. Selon le premier, la police n’a fait qu’intervenir dans le cadre de dégradations constatées, perquisition et interpellation des personnes présentes, il n’est à aucun moment question d’expulsion, ce n’est pas la faute de l’État si ces personnes n’ont pas pu être regagner leur domicile ensuite, celui-ci ayant été fermé. Selon l’OPH, attitude sysmétrique. S’il y a eu voie de fait, c’est de la part de l’État, qui a fait sortir les habitants. Comme le lieu était resté ouvert, l’OPH l’a simplement fermé, il n’a rien à voir avec une éventuelle expulsion. L’avocate des habitants, a lié l’État et l’OPH dans sa plainte, montrant que c’est en association qu’ils ont commis la voie de fait. Et c’est ce genre de combinaison qui a permis nombre d’expulsions illégales à Calais. Le jugement est mis en délibéré, et sera rendu public le 16 avril.