Deux prisonniers, dont un cadre maoïste, se sont évadés en s’échappant de l’enceinte du tribunal de Ghatsila, à une quarantaine de kilomètres de Jamshedpur (Jharkhand), lundi dernier. Phogra Munda, membre du CPI(m) purgeant une peine de prison à perpétuité pour meurtre et toujours poursuivi dans le cadre de multiples autres affaires liées à la guérilla maoïste, est parvenu à s’évader à l’issue de son audience.

L’organisation policière internationale a annoncé hier qu’elle n’était pas convaincue que les éléments transmis par la Turquie concernant Bahar Kimyongür permettent de répondre aux exigences des règles de ses instances juridiques. Elle a dès lors provisoirement retiré le mandat d’arrêt international délivré à son encontre. Bahar est détenu en Italie en vertu de ce mandat depuis le 21 décembre dernier, et est actuellement assigné à résidence. Ce retrait du mandat d’arrêt devrait signifier la remise en liberté du militant.

Ancien « ministre de la défense » du chapitre de Baltimore des Black Panthers, Marshall « Eddie » Conway a été libéré après plus de quatre décennies d’emprisonnement. Conway, âgé de 67 ans, a été libéré de la prison de Jessup, mardi. Sa libération est survenue après que les procureurs de l’État du Maryland eurent accepté de changer sa peine d’emprisonnement à perpétuité en une peine pour le temps qu’il a déjà purgé. Il sera également soumis à une probation.

Conway est un des nombreux prisonniers à être libérés après que la Cour d’appel du Maryland eut jugé en 2012 que les juges n’avaient pas correctement instruit les jurys avant 1980. Conway a été reconnu coupable en 1971 d’avoir blessé à mort un policier alors que celui-ci était assis dans une auto-patrouille en avril de l’année précédente, ce qu’il avait toujours nié.

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Le gouvernement souhaite autoriser les gardiens de la paix à devenir policiers sans avoir suivi la formation complète normalement nécessaire. Les gardiens de la paix (environ 400 à Bruxelles), reconnaissables à leur uniforme mauve, exercent actuellement toutes les fonctions publiques de sécurité non policières, comme constater les infractions aux règlements communaux.

Le gouvernement voudrait que ceux qui auraient suivi une formation réduite puissent à l’avenir effectuer des contrôles d’alcool et de vitesse, par exemple, avec la compétence de rédiger des PV. Ces gardiens de la paix seraient ainsi transformés en agents de police du bas de l’échelle. L’entretien de sélection habituel serait remplacé par une simple nomination du bourgmestre ou du chef de corps. Une condition préalable serait que les gardiens de la paix aient trois ans d’expérience.

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Deux présumés maoïstes ont été tués lors d’un échange de tirs dans une jungle du district de Koraput, dans le sud de l’Odisha, aujorud’hui mardi. Les maoïstes ont été identifiés comme des membres du Comité spécial de la zone frontière Andhra Odisha du PCI(M). Les forces de sécurité ont deux carabines et une grenade.

Un drone assiste cette année les policiers dans leur travail de surveillance du populaire carnaval de Binche. Equipé d’une caméra, l’engin mobile vient donc en appui des traditionnelles caméras de surveillance fixes. « Il faut impérativement qu’il y ait un policier avec le pilote du drone. Ce même policier est en contact avec le poste de commandement afin de recevoir les ordres de ce dernier », explique Thierry Meunier, chef de corps de la zone de police d’Anderlues-Binche. En plus de la vue aérienne qu’offre l’engin téléguidé, s’ajoute également la technologie de géolocalisation des policiers présents sur le terrain.

Les autorités de l’Odisha ont annoncé avoir arrêté, il y a plusieurs jours, trois femmes accusées d’être membres du CPI(maoïste). Toutes trois étaient activement recherchées pour leur implication prétendue dans diverses actions attribuées à la guérilla dans le district de Ganjam (Odisha): attaque d’un arsenal de l’armée, embuscades contre différentes brigades de la CRPF, du Special Operation Group et de la District Voluntary Force, etc. Ces derniers jours, les autorités ont également mis au jour différentes cachettes d’armes, déclarant avoir été informées de leur situation par les trois prisonnières lors de leurs interrogatoires. La police a entre autre saisi un AK-47, quatre SLR, deux INSAS, des centaines de munitions, des chargeurs, une grande quantité de matériel informatique (ordinateurs, chargeurs, cables,…), de la nourriture, des médicaments, des détonateurs, des CD, des uniformes et divers autres équipements.

Seize personnes, dont 11 soldats et cinq membres de l’équivalent local de la Protection Civile, ont été blessées vers 19h30 dimanche soir, lorsqu’un qu’un convoi qui comprenait des véhicules militaires du 39e bataillon d’infanterie et trois ambulances est tombé dans une embuscade de la guérilla maoïste. Celle-ci a déclenché l’explosion d’un IED au passage du convoi, sur la route de Barangay Managa (Bansalan), criblant d’éclats les véhicules. Les ambulances transportaient vers l’hôpital local huit soldats blessés un peu plus tôt dans une autre embuscade de la guérilla… Celle-ci avait eu lieu à Don Carlos, dans le même secteur de Barangay Managa. Les militaires du 39e bataillon avaient subi le feu du Front N°51 de la NPA dimanche midi.

La région est une région où l’insurrection maoïste est très présente, comme en témoigne la récente embuscade contre le maire de President Roxas (North Cotabato), qui l’a blessé ainsi que trois policiers de son escorte.

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Amean Atiyyad Qdeih, 57 ans, a été abattue par des soldats israéliens près de la frontière dans le sud de la Bande de Gaza, à proximité de la localité de Khazaa. Elle a été touchée par plusieurs balles et n’a pas pu être évacuée rapidement par les ambulanciers en raison des tirs israéliens dans la zone frontalière. Selon plusieurs témoins, la femme se serait rapprochée d’un secteur proche de la frontière où elle a été prise pour cible par les soldats qui ont fait usage de bombes éclairantes et ont tiré sur elle.

Dimanche, des centaines de sympathisants du PKK brandissant des pancartes avec la photo d’Ocalan et exigeant la libération du dirigeant ont défilé dans le district de Fatih, à Istanbul. Le rassemblement n’ayant pas été autorisé, les forces anti-émeutes sont rapidement intervenues. Les manifestants ont lancé des cocktails Molotov et ont pris d’assaut le bâtiment d’une banque, brisant des vitrines et érigeant des barricades sur les routes. Les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes, des jets d’eau et des balles en caoutchouc sur la foule. Ils ont également interpellés plusieurs personnes alors que les affrontements ont duré plusieurs heures.

Déploiement policier à Istanbul

Déploiement policier à Istanbul