La Division antiterroriste de la police péruvienne (DIRCOTE) a arrêtée, le « camarade Huarcachay » (56 ans), qui dirigerait le comité populaire Huanta du PCP-SL. Il a été dans la ville de San Agustin (province de La Mar Ayacucho, région de la Vraem). Il est accusé de plusieurs exécutions réalisées par la guérilla maoïste dans la région de la vallée de l’Apurimac Ene et de la rivière Mantaro (région Vraem).

dico.jpg

Dossier(s): Amérique Latine Archives Tags: ,

Des policiers et des militaires de la Force opérationnelle interarmes (FTC, la force de contre-guérilla) ont abattu Albino Jara, le « commandant Milcíades Lion », un des dirigeants de l’Agrupación Campesina Armada (ACA, l’Association des paysans armés), ainsi qu’un guérillero d’une quinzaine d’années, lors d’un affrontement dans le département de Concepción, au nord du pays. La fusillade a eu lieu lorsqu’un détachement de la FTC a surpris une colonne de la guérilla dans une zone boisée. Cinq autres guérilleros se sont échappés.

0012055518.jpg

Le 23 janvier 1989, la base militaire de la Tablada est attaquée par des membres du mouvement guérillero Tous pour la patrie (MTP), qui rassemble d’anciens membres des guérillas de la gauche révolutionnaire (EPR) et de la gauche péroniste (monteneros). Le MTP mène cette attaque pour prévenir la tentative d’un nouveau coup d’Etat, à partir de cette base, qui croit savoir imminent. Le siège dure 30 heures à l’aide de tanks et de bombes au phosphore : 11 militaires et policiers seront tués, et 28 guérilleros. Des images montrent clairement plusieurs guérilleros capturés vivants par les militaires, mais qui seront ensuite présentés morts, nus et calcinés. Ceux des prisonniers qui ne furent pas exécuté furent torturés.

Les dépouilles des guérilleros tués furent inhumées dans une tombe anonyme des années avant que des prélèvements soient autorisés pour permettre une identification. Plusieurs corps n’ont pas encore été retrouvés. La justice argentine avait décidé d’un non-lieu dans le procès de deux militaires poursuivis pour homicide aggravé pour la disparition de deux guérilleros. La Cour suprême vient de revenir sur cette décision, répondant à la recommandation de la Commission inter-américaine des droits de l’homme, faite en 1997.

Le président Alfonsin devant le corps d'une guérillera du MTP

Le président Alfonsin devant le corps d’une guérillera du MTP

Dossier(s): Amérique Latine Archives Tags:

L’armée a arrêté un commandant des FARC dans le sud-ouest de la Colombie. Le commandant « Richard » est le n°2 de la colonne mobile « Teofilo Forero » des FARC, une unité de combattants d’élite dirigée par le commandant « El Paisa ». « Richard » a été arrêté avec un subordonné après un combat entre l’armée et les FARC près de Neiva, la capitale de Huila. « Richard » a été blessé dans la fusillade. Cette opération menace la trêve unilatérale décrétée par les FARC, qui avaient posé comme condition que l’armée s’abstienne d’attaquer les structures de la guérilla.

richard.jpg

Des parents et des proches des étudiants disparus et probablement massacrés en septembre dernier, ont manifesté dans la soirée de mercredi à Mexico à l’occasion du Nouvel An. Ils étaient arrivées dans la journée de l’Etat de Guerrero, dans le sud du Mexique, où les 43 étudiants avaient disparu dans la nuit du 26 au 27 septembre. Quelque 150 personnes avaient fait le voyage pour venir défiler dans la capitale mexicaine depuis le siège du procureur général jusqu’à la résidence officielle du président mexicain Enrique Pena Neto. Mais plusieurs centaines de policiers les ont empêchées de parvenir jusqu’à la résidence présidentielle.

mexc.jpg

Durant le mois de décembre, de nombreuses initiatives ont eu lieu à la mémoire de Sebastian Oversuil Seguel, un anarchiste abattu par un vigile lors de l’expropriation d’une banque le 13 décembre 2013.
Une actions incendiaire a immobilisé le trafic ferrovière, une manifestation a eu lieu à l’extérieur de l’école pédagogique, avec barricade et attaque de la police aux cocktails Molotov (la manifestation s’est soldée par neuf arrestations). Une autre manifestation a eu lieu devant l’Université technique. Un bus a été incendié à Villa Francia dans une manifestation avec barrage routier. Une autre manifestation a eu lieu au même endroit quelques jours plus tard et un autre bus a été incendié. D’autres initiatives ont eu lieu (accrochages de banderoles etc.).

buschili-2.jpg

Ministre de l’Intérieur péruvien et le procureur contre le terrorisme sont venus dans les locaux du Mouvement pour l’Amnistie et les droits fondamentaux (MOVADEF), dans le centre de Lima, où se tenait une exposition de peintures faites par les prisonniers du PCP-SL. Les autorité considèrent que cette exposition relèvent de « l’apologie du terrorisme » tandis que le représentant du MOVADEF (par ailleurs avocat du Président Gonzalo) parle de « l’expression artistique d’une solution politique ».

Plusieurs milliers de personnes ont commencé à manifester vendredi après-midi au centre de Mexico, trois mois exactement après la disparition et le probable massacre, le 26 septembre, de 43 étudiants de l’école normale d’Ayotzinapa. Menés par les parents et les proches des victimes, notamment les élèves de cette école située dans l’Etat du Guerrero, les manifestants ont ainsi voulu marquer la poursuite de leur combat pendant la période des fêtes de fin d’année. « Vivants on les a emmenés, vivants nous les voulons », ont de nouveau scandé les manifestants, précédés par les portraits des 43 disparus.

Pendant la veillée de Noël, les parents avaient déjà manifesté sous une forte pluie devant Los Pinos, la résidence officielle du président de la République. Les parents et les proches ont également manifesté jeudi devant l’ambassade d’Allemagne à Mexico, pour exiger de Berlin que cessent les ventes d’armes au Mexique, dont certaines utilisées, selon eux, pendant l’attaque contre les étudiants.