Vendredi, les forces de sécurité ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser une manifestation contre un projet de mine d’or dans le sud du Guatemala, arrêtant quatre personnes. Les affrontements avec les manifestants ont débuté quand les policiers ont entrepris de démonter les barrages érigés par les locaux pour bloquer l’accès au site dans la municipalité de San Jose del Golfo. Les actions de protestation contre ont débuté en mars dernier. Le site du projet est situé à trois kilomètres du centre de San Jose del Golfo. Les habitants s’y opposent car, outre la pollution qu’engendrera le processus d’extraction, l’exploitation intensive de la mine entraînera une pénurie d’eau potable pour l’ensemble de la communauté.

Trois membres connus et recherchés de la guérilla du PCP-SL auraient été capturés par les forces combinées de la police nationale et l’armée péruvienne dans la ville de Monterrico, dans la région de la vallée de la rivière Apurimac, Ene et Mantaro (Vraem). Ce serait les frères Freddy Leandro Candia, connu sous le nom «Wily», «Moïse» ou «Moisacho», et Willy Leandro Candia, également connu comme «William» ou «Willy». Tous deux appartenaient au groupe responsable de la sécurité de Víctor Quispe Palomino. Avec eux se trouvaient Ismael Sánchez Quispe, 18 ans, et son frère.

slarrest.jpg

Alors que le premier round de pourparlers entre les représentants des FARC et ceux du gouvernement s’est terminé jeudi dernier et que les négociations doivent reprendre le 5 décembre, l’armée a effectué cette nuit un raid visant un camp des FARC situé dans un petit village à la frontière avec l’Equateur. Au moins vingt guérilleros ont été tués dans le bombardement de leur campement. Cette opération intervient alors que la guérilla s’est engagée il y a quelques jours à respecter un cessez-le-feu unilatéral jusqu’au 20 janvier. Le président colombien a quant à lui exigé qu’un accord entre les deux parties soit conclu au plus tard en novembre 2013 et d’ici là, il a donné à l’armée l’instruction d’intensifier son action contre la guérilla. Il a par ailleurs exclu toute trêve avant de parvenir à un accord final.

Alors que les autorités colombiennes ont annoncé qu’elles ne prendraient aucune mesure de démilitarisation avant la fin des pourparlers, le ‘négociateur en chef’ des FARC à La Havane a annoncé un arrêt total des actions de la guérilla jusqu’au 20 janvier à minuit. Cette annonce intervient alors que les négociations ont commencé hier entre les représentants des autorités colombiennes, de la société civile colombienne et des FARC. Les pourparlers porteront essentiellement sur la réforme agraire, mais d’autres points sont également à l’ordre du jour: la fin du conflit armé, des garanties quant à l’exercice de l’opposition politique et de la participation citoyenne, le droit des victimes,…

Dossier(s): Amérique Latine Archives Tags: ,

De multiples manifestations se sont déroulées ces derniers jours à travers le pays contre la récente hausse des prix de l’électricité. Vendredi, des manifestants sont entrés sur le site de l’aéroport de Managua pour l’occuper, entraînant des confrontations avec les forces de l’ordre. Au moins vingt personnes ont été blessées, et dix autres interpellées. Par ailleurs, près de 200 personnes ont affronté la police après avoir bloqué la Pan American Highway à une soixantaine de kilomètres à l’ouest de Managua. Des policiers et des manifestants ont été blessés dans un échange de jets de pierres, de tirs de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc. A 400 kilomètres au nord-est de la capitale, 400 personnes ont manifesté en prenant d’assaut l’aéroport local et en bloquant les transports publics.

Des centaines d’étudiants ont défilé dans la capitale Port-au-Prince en scandant des slogans contre la police nationale. Ils accusent un policier d’avoir tué un étudiant de l’université au cours d’une soirée le week-end dernier. La manifestation s’est rapidement transformée en affrontements entre la foule et les forces de l’ordre. Des pierres ont répondu aux tirs de gaz lacrymogènes. Selon les autorités, de nombreux manifestants ont été blessés dans les heurts.

Alors qu’elles devaient commencer aujourd’hui, les négociations de paix à Cuba entre les autorités colombiennes et les FARC ont été reportées à lundi prochain. Ce report fait suite à la demande le l’Armée de Libération Nationale (ELN) d’inclure des représentants de la société civile dans les équipes de négociateurs. Dès lors, la réunion technique devant régler les derniers détails est prolongée jusqu’à la fin du week-end afin de répondre à cette demande.