Fin janvier, le Comité national pour les Elections (JNE) du Pérou a refusé pour la seconde fois la demande d’inscription en tant que parti politique du « Mouvement pour l’Amnistie et les Droits fondamentaux » (MOVADEF). Il est présenté par les autorité comme la « façade légale » du PCP-SL et fait l’objet d’une campagne médiatique extrêmement hostile.

Le MOVADEF, qui se décrit comme : « un mouvement constitué afin de trouver la solution aux problèmes de notre pays, de la nation péruvienne, de nos travailleurs exploités, en luttant pour leurs droits fondamentaux et pour la démocratisation de la société péruvienne. », a obtenu plus de 350 000 signatures à l’appui de sa candidature. Après le rejet de leur tentative d’inscription, les représentants du MOVADEF ont déclaré qu’ils feraient appel.

Un deuxième commissariat de police a été visé paér une voiture piégée en Colombie. Outre le commissariat de Tumaco dont nous parlions hier, le commisssariat de Villa Rica, dans le département de Cauca, a été dévasté par une bombe meurtrière. La deuxième explosion est survenue alors que le chef de l’Etat assistait à une réunion exceptionnelle sur la sécurité à Tumaco. Il a annoncé l’envoi de deux nouvelles unités de l’armée, soit 2.500 hommes supplémentaires, pour combattre la guérilla dans cette région frontalière avec l’Equateur, où les FARC sont solidement implantées.

Ces événements surviennent quelques jours après que les FARC eurent annoncé le report sin die de la libération de six membres des forces de l’ordre, en invoquant des opérations militaires dans la zone où leurs prisonniers devaient être remis.

La Direction Contre le Terrorisme de la police péruvienne a capturé à Lima un responsable politico-militaire du PCP-SL, Ángel Gabriel Uribe Guillén (50 ans), qui était activement recherché pour avoir participé à différentes actions d’envergures du PCP-SL. Ángel Gabriel Uribe Guillén dirigerait le comité zonal des provinces d’Yauyos, de Chincha-Ica et de Huancavelica du PCP-SL. Il est connu sous le pseudonyme de « camarade Abel » et vivait dans la clandestinité depuis trente deux ans! Il était porteur de documents politiques au moment de son arrestation.

camabel.jpg

L’explosion d’une moto piégée devant un commissariat de la localité de Tumaco (170.000 habitants), dans le département de Narino (Sud-Ouest de la Colombie) a fait hier mercredi sept morts (dont quatre policiers) et 70 blessés (dont 34 policiers). Un responsable de la police a interprété cette action comme une riposte des FARC aux opérations menées par les forces de l’ordre dans cette région frontalière avec l’Equateur.

comicolom.jpg

Le 4 décembre 2011, à Banavil, Tenejapa, une cinquantaine de membres du parti officiel PRI ont attaqué quatre familles sympathisantes de l’EZLN. Cette attaque ont eu pour résultat:
La mort de Pedro Mendez Lopez,
La disparition d’Alonso Lopez Luna qui a été embarqué par les agresseurs. Le 23 décembre il fut trouvé un bras de la victime, reconnue par la famille grâce à une cicatrice sur le doigt,
La détention de Lorenzo Lopez Giron, blessé d’une balle dans la poitrine et accusé de faits graves,
Des blessures pas balles pour six autres personnes,
Le départ forcé des quatre familles proches de l’EZLN.
La détention arbitraire du zapatiste Francisco Santiz Lopez, qui se trouvait dans un autre lieu durant les fait.
Cette attaque n’est qu’un des épisodes de la campagne d’agression systématique des zapatistes et sympathisants zapatistes au Chiapas.

Dossier(s): Amérique Latine Archives Tags:

Une colonne armée estimée à environ 200 combattants du PCP-SL, dirigée par le « camarade Artemio », a pris d’assaut cette nuit le chef-lieu du district de Campanilla, dans la province de Mariscal Cáceres. Les maoïstes ont organisé un meeting où ils ont exposé aux habitants le projet de « solution politique » développée non seulement par le « camarade Artemio », et le comité régional du Hualaga du PCP-SL qu’il dirige, mais aussi par le parti MOVADEF, dirigé par un ancien avocat du PCP-SL (ayant lui-même été détenu), qui a demandé l’autorisation de se présenter aux élections en présentant le nombre de signature requise. La « solution politique » en question passe par des réformes politiques et sociales et une amnistie générale.

Le quartier de Pinheirinhos a été bâti par des travailleurs
sans-logements il y a 8 ans, véritable ‘ville fait main’, elle comptait il
y a encore quelques jours 8000 habitants. Lorsque des propriétaires
terriens ont annoncés leur intention de faire expulser le quartier à
l’aide de la police anti-émeute, les villageois ne se sont pas laissés
faire. L’état de Sao Paulo avait fixé l’expulsion au 22 janvier.

Villageois brésiliens

Villageois brésiliens

À l’aide de combinaisons de combat artisanales, les villageois ont
préparés la défense de Pinheirinhos, pendant ce temps, des solidaires
bloquaient l’autoroute et de premières actions visaient les forces de
l’ordre avec de premiers incendies contre la police .
Équipés de combinaisons anti-émeutes (industrielles, cette fois), armés de
revolvers, de riot-guns et de matraques, 2000 policiers ont finalement
expulsé ce village ouvrier. Bénéficiant de la solidarité de certains
syndicats et organisations ouvrières, une manifestation a lieu le même
jour et spontanément dans les rues de Sao Paulo, rassemblant 600 personnes
contre la police, pour le droit au logement et contre les propriétaires.

Policiers brésiliens

Policiers brésiliens

Dossier(s): Amérique Latine Archives Tags:

Ce week-end, les FARC not mené une vast opération contre une installation radar située dans une région montagneuse isolée du sud du pays. La centaine de guérilleros a pris le site d’assaut durant plus de douze heures, bombardant les installations avec des missiles artisanaux. Les 18 policiers en garnison sur place ont répliqué, soutenus par des hélicoptères de combat. Après plus de douze heures de combat, les forces de sécurité ont repris le contrôle de la zone et ont déclenché une opération de ratissage pour capturer les guérilleros. Un policier est décédé au cours de l’attaque, et l’installation radar qui gère entre autre tous les déplacements aériens du sud et de l’ouest de la Colombie, a été totalement détruite.