Ce 17 novembre, des milliers de personnes manifestaient dans le centre d’Athènes pour protester contre les mesures d’austérité, à l’occasion des commémorations de la répression de la révolte étudiante de l’Ecole polytechnique par la junte des colonels, en 1973.

Des rassemblements de solidarité ont été organisé dans plusieurs européennes. A Bruxelles, une petite centaine de personnes se sont rassemblées devant l’ambassade de Grèce. Notre délégation y a distribué une déclaration des prisonniers de l’organisation « Lutte Révolutionnaire ».

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Le tract avec la déclaration des prisonniers de Lutte Révolutionnaire – format pdf

Alors que la séquestration de la direction des Laboratoires Thissen par les travailleurs, commencée hier mardi, continue sur le site de la société à Braine-l’Alleud (Brabant wallon). Dans la nuit, une décision rendue en référé a été signifiée aux syndicalistes par un huissier : elle ordonnait la fin de l’action sous peine d’une astreinte de 1.500 euros par personne. Les travailleurs ne s’y sont pas conformés. Une réunion aura lieu au commissariat de police : les syndicalistes sont convoqués à 13h.

La direction des Laboratoires Thissen avait décidé de déposer le bilan lundi prochain, évitant de passer par un plan social pour licencier les quelque 350 travailleurs. Les syndicalistes veulent la faire revenir la direction sur sa décision, exigeant la recherche d’un repreneur et la mise en place d’un plan social.

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Un appel au rassemblement a été lancé en solidarité avec le peuple grec qui subi actuellement les mesures d’austérité adoptées par son gouvernement ce jeudi 17 novembre à 17 devant l’ambassade grecque à Bruxelles. La date de cette manifestation correspond également à celle de la révolte estudiantine de 1973. Notre Secours Rouge sera présent pour rappeler sa solidarité avec les inculpés de ‘Lutte Révolutionnaire’ dont le procès est en cours et qui sont accusés de ‘formation et participation à une organisation terroriste, fabrication et possession d’engins explosifs, dynamitages et tentatives d’homicides’. Rendez-vous demain à 17h à l’ambassade de Grèce, 6, rue des Petits Carmes à 1000 Bruxelles.

Consultez notre page spéciale consacrée à l’organisation ‘Lutte Révolutionnaire’

La chambre du conseil de Bruxelles a ordonné mercredi la remise en liberté de Ventura Tomé Queiruga, accusé par la justice espagnole d’être membre d’ETA, et arrêté le 28 octobre en Belgique en exécution d’un MAE. Le parquet fédéral ayant introduit jeudi matin un appel suspensif contre cette décision, Tomé Queiruga restera en prison en Belgique jusqu’à ce que la chambre des mises en accusation se prononce, endéans les 15 jours.

Quelques 150 personnes s’étaient rassemblées ce samedi après-midi sur la Place Liedts pour témoigner leur soutien aux récents condamnés du Comité d’Aide aux Sans-papiers. Après une heure, un cortège s’est formé en direction de la Place Madou. Les manifestants ont traversé Saint-Josse pour prendre le métro vers la Porte de Namur. La manifestation s’est poursuivie vers l’Eglise Saint-Boniface où les sans-papiers de la Place Fernand Cocq se sont réfugiés jusque lundi, avant d’être relogés. Les manifestants ont prolongé leur marche jusqu’à la Place Flagey où elle s’est dissoute, sans qu’aucun incident ne soit à signaler.

Le 28 octobre dernier, les inculpés du CAS ont été condamnés, et ce alors que le procureur avait renoncé à demander des condamnations. Le tribunal a notamment statué que le fait de se tenir debout par les coudes était un délit de rébellion. Pour dénoncer cette décision judiciaire, les condamnés du Comité d’Action et de Soutien ont lancé un appel au rassemblement ce samedi 12 novembre à 13h sur la Place Liedts à Schaerbeek.

Lire le communiqué des condamnés du CAS

Mercredi, le siège bruxellois de l’Union des Banques Suisses, avenue de Tervueren, a été tagué en solidarité avec Andi, cette une membre de l’organisation Revolutionarer Aufbau et du Secours Rouge de Suisse qui a été condamnée à 17 mois de prison pour des initiatives contre la police et le capital, pour la solidarité internationale.

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Suite à l’assemblée du mouvement des indignés/occupy, les activistes se sont rendus vers la rue royale. Après avoir trouvé l’endroit bloqué par la police, ils voulaient se rendre grande place. La police a bloquée toutes les rues, filtrant le passage. Quelques dizaines ont réussi à atteindre la grand’ place. Quand ils se sont exprimés sur le manque de démocratie et la répression plusieurs d’entre eux se sont fait arrêter et embarqués à l’amigo. Ils ont assez rapidement été libérés.

Le 16 septembre, un membre de DCB (Désobéissance Civile Belgique) était perquisitionné et voyait son ordinateur saisi suite à une campagne d’affichage dans la région. Un juge d’instruction de Marche-en-Famenne avait décidé de le poursuivre sur base de la loi du 20 juillet 1830 sur la presse… Les démarches pour récupérer l’ordinateur se voient toujours opposer un refus (la demande est « recevable mais non fondées »), en première instance comme en appel (à la Chambre des mises de Liège). L’absurde est de règle parce que les fichiers de cet ordinateur n’ont toujours pas été examinés et que le statut du membre de DCD, n’est pas inculpé, « doit être considéré comme ayant les mêmes droits (sic) que l’inculpé » au sens de l’article 61bis alinéa 2 du code d’instruction criminelle ».

Le 28 octobre, les autorités belges ont arrêté Ventura Tomé Quiroga, membre présumé d’ETA, sur base d’un mandat d’arrêt européen délivré par l’Espagne. En 1999 et en 2000, il a été condamné à plusieurs peines de prison pour diverses actions à l’explosif menées au début des années 80 en Navarre. Hier, le tribunal de première instance de Bruxelles a rejeté la demande d’extradition en Espagne de ‘l’enterra’. Le ministère public a immédiatement annoncé son intention d’interjeter appel.