La ‘Gaza Freedom March‘ est une coalition internationale initiée aux Etats-Unis visant à réunir des milliers de volontaires pour dire non au blocus de Gaza. L’opération débutera le 27 décembre 2009, un an jour pour jour après le début des bombardements israéliens à la sortie des écoles de la Bande de Gaza.

Une marche symbolique et une veillée de commémoration aura lieu à Bruxelles. Le départ de la Marche se fera au croisement de l’avenue de Stalingrad et du boulevard du Midi à 13h30, et nous achèverons cette Marche sur la Place de l’Albertine vers 15h30.

La Marche rejoindra en fin de parcours la Veillée commémorative sur la Place de la Monnaie, à partir de 16h00. Le Secours Rouge y sera présent pour revendiquer la libération des membres des résistances palestinienne et libanaise, et particulièrement la libération de Georges Ibrahim Abdallah, révolutionnaire libanais détenu en France depuis 26 ans.

Affiche pour Gaza

Affiche pour Gaza

Voir notre dossier sur Georges Ibrahim Abdallah

Le 5 décembre, quelques activistes se sont réunis une première fois pour discuter d’un NoBorderCamp (NBC) à Bruxelles. Bruxelles a été choisie comme un symbole dans la mise en oeuvre de la politique (anti)migratoire européenne: le parlement européen y est installé et à partir de juillet 2010, la Belgique reprendra la présidence de l’Union Européenne. Bruxelles est aussi le centre des décisions gouvernementales belges. Le parlement et la chambre y sont installés, de même que les sièges des principaux partis politiques et la direction des administrations chargées de ‘l’accueil’ des étrangers et de leur accès (ou non) au territoire (CGRA, Office des Etrangers, etc.). Bruxelles est cosmopolite et connue pour sa vie multiculturelle. De nombreuses communautés de migrants, sans papiers ou non, y vivent et se sont montrées très actives lors des luttes de ces dernières années. Un NoBorderCamp permettrait ainsi de renforcer les liens entre les activistes européens et les sans papiers en lutte.

Le NBC aurait lieu en septembre ou en octobre 2010 durant une semaine (+3 jours de préparation). Les dates exactes seront définies en janvier en fonction des mobilisations internationales, des sommets européens et des agendas scolaires. La construction du camp se ferait les vendredi, samedi et dimanche pour pouvoir débuter le camp à proprement parler du lundi au vendredi. Ce dernier se terminerait le samedi par une grande manifestation à Bruxelles puis le dimanche par un débriefing, le démontage du camp et la remise en état des lieux. Le concept serait de proposer des activités décentralisées, autour de thèmes choisis pour chaque journée. Ainsi des ateliers, projections, animations, débats ou concerts seront organisés dans divers endroits à Bruxelles, tant que possible autour de thèmes tels que:

-Frontex et la militarisation des frontières / les politiques sécuritaires
-La clandestinité et les luttes des migrants
-Capitalisme et migrations, exploitation et appauvrissement
-Centres fermés et expulsions
-Les politiques (anti)migratoires européennes

Et après la grande manifestation : Alternatives, quid de l’après NBC?

Une réunion de préparation aura lieu le 11 janvier à 19h30. L’adresse te sera communiquée sur demande par email au Nobordercamp@vluchteling.be

Affiche du NoBorderCamp

Affiche du NoBorderCamp

Ce matin se tenait une audience du procès du CAS en l’absence des parties civiles. Une délégation de notre Secours Rouge était présente. Le procès a été reporté au 6 mai 2010. Le procureur a demandé à ce que l’affaire de l’occupation du Commissariat aux réfugiés soit jointe à l’affaire de la manifestation du CAS lors du congrès du MR. Une Chambre du Conseil devra trancher le 30 mars.

Rassemblement au procès du CAS

Rassemblement au procès du CAS

Notre Secours Rouge a envoyé une délégation au rassemblement organisé par la section belge du Comité des Libertés ce vendredi 18 décembre devant l’ambassade d’Allemagne à Bruxelles. Ce rassemblement protestait contre les poursuites de la justice allemande contre la Fédération anatolienne (organisation turque luttant pour les droits politiques et sociaux des immigrés en Europe). Depuis 14 mois, la présidente et deux dirigeants de cette organisation sont soumis à un régime d’isolement intense, ne disposant d’un parloir d’une demi-heure que toutes les deux semaines. En outre, la plupart des membres de leur famille proche sont interdits de visite sous prétexte qu’ils pourraient servir de relais entre les prisonniers et le mouvement politique auquel ils appartiendrait. Aucune date de procès n’a encore été fixée, mais l’on sait qu’ils seront poursuivis en vertu de la loi antiterroriste allemande.

Rassemblement pour la Fédération anatolienne

Rassemblement pour la Fédération anatolienne

Le 5 novembre 2008, la police allemande a effectué une vague de perquisitions dans le cadre d’une opération prétendumment antiterroriste visant la gauche radicale turque. Le siège de la Fédération anatolienne (organisation turque luttant pour les droits politiques et sociaux des immigrés en Europe), deux autres locaux qui lui sont affiliés ainsi que de nombreux domiciles privés ont ainsi été visités. Des ordinateurs, des appareils photo et l’argent des caisses des collectifs ont été saisis. La présidente de la Fédération Nurhan Erdem ainsi que deux autres militants ont été arrêtés et sont toujours en détention. Depuis 14 mois, ils sont soumis à un régime d’isolement intense, ne disposant d’un parloir d’une demi-heure que toutes les deux semaines. En outre, la plupart des membres de leur famille proche sont interdits de visite sous prétexte qu’ils pourraient servir de relais entre les prisonniers et le mouvement politique auquel ils appartiendrait. Aucune date de procès n’a encore été fixée, mais l’on sait qu’ils seront poursuivis en vertu de la loi antiterroriste allemande

Face à cette criminalisation, la section belge du Comité des Libertés appelle à un rassemblement ce vendredi 18 décembre à 14h devant l’ambassade d’Allemagne à Bruxelles, 8-14 rue de J. de Lalaing à Etterbeek.

Jeudi matin, une dizaine de militants s’étaient donné rendez-vous au marché matinal de Molenbeek afin d’y tenir une table de presse concernant la construction d’un nouveau centre fermé à Steenokerzel. Appelée par un surveillant du marché, la police est rapidement intervenue. S’en prenant au hasard à l’une des personnes présentes, ils lui ont demandé de décliner son identité. Ce dernier ayant refusé, il fut fortement maintenu par quelques policiers. Plusieurs personnes se sont interposées. La tension est alors rapidement montée, les forces de l’ordre ont surenchéri en sortant matraques, lacrymogènes, et enfin en arrêtant cinq autres personnes.

Sur les cinq personnes arrêtées, trois comparaissaient ce matin pour ‘rébellion‘,’tract diffusé sans éditeur responsable‘ et ‘attroupement illégal‘. Ils ont été libérés ce vendredi matin vers 11h après être passés devant le procureur. Ils seront poursuivis pour rébellion et outrage à agent.

Selon un porte-parole de la Sûreté de l’Etat belge, une enquête menée par la Sûreté, la Justice (le parquet fédéral à Bruxelles) et l’OCAD, l’organe de l’analyse de la menace, est en cours contre les anarchistes. Selon la déclaration de l’OCAD sur le travail commun avec leurs collègues hollandaises, il s’agit de groupements anarchistes qui travaillent au-delà des frontières et qui se donnent des cibles pour des représailles à travers internet. L’OCAD a déjà fait une ‘analyse de la menace’ pour aider les ministres de la Justice et des Affaires Intérieures à éliminer les anarchistes (traduction littérale). Depuis le début de cette année, au moins 60 actions ont eu lieu contre des entreprises de construction et autres.

La police gantoise se plaint suite à des critiques sur l’arrestation de 413 personnes après la dernière manif antifasciste, car c’est elle qui se considère surtout la victime. Un des policiers attaqués a perdu une partie de sa capacité de voir après le coup d’un pavé de la part d’un anarchiste masqué. Ce même policier était, selon les journaux, celui qui s’était battu avec l’anarchiste Jürgen lors de son arrestation le 6 octobre 2009 suite à une série d’incendies. Lors de la manif, un hélico circulait en haut qui a filmé toute l’attaque contre cinq policiers en civil, mais les images ne sont pas utilisables vu que les assaillants étaient tous masqués. Un autre policier a été jeté par terre et battu à coups de bâtons et de coups de pieds, elle a une incapacité de travail au moins jusqu’à février.

Les quatre altermondialistes avaient été blanchis à deux reprises par les juridictions d’instruction, mais l’Etat belge avait fait appel de sa condamnation. Pour rappel, les quatre militants avaient organisé, en septembre 2001, une manifestation à l’occasion d’un sommet européen Ecofin à Liège. Deux ans plus tard, tous les quatre apprennent qu’ils sont suspectés d’appartenir à une organisation criminelle et qu’un dossier judiciaire est ouvert. Sur quelle base? A l’époque de la manifestation, leurs GSM avaient été mis sur écoute, leurs SMS interceptés,… et ce dans le cadre de la loi antiterroriste et de ses méthodes particulières de recherche.

Durant le procès, ils n’ont cessé de souligner que le rassemblement avait été organisé dans le cadre d’un mouvement social et ne pouvait être assimilé aux activités d’un organisation criminelle. Argument entendu par les juridictions d’instruction, et entrainant donc l’Etat à se pourvoir en appel. Ce jeudi, la Cour d’appel civile de Liège a confirmé le jugement qui condamne l’Etat belge à verser à chaque militant la somme de 2.000 euros de dommages et intérêts. Elle confirme que les écoutes téléphoniques ont été réalisées hors du champ d’application de la loi. De plus, la Cour a stigmatisé le recours abusif aux méthodes particulières.

Le site des quatre ‘mis sous écoute’