Le Bataillon International de Libération (IFB) est une unité combattante des YPG, les milices kurdes qui mènent et défendent la révolution du Rojava dans le Nord de la Syrie. La révolution du Rojava a apporté un modèle sociétal progressiste, démocratique, défendant les Femmes et les différents peuples qui habitent la région.

L’IFB prend pour modèles les Brigades Internationales qui avaient défendu la république espagnole en 1936. Le film est un document politique et militaire qui exprime clairement sa solidarité avec le bataillon et les causes qu’il défend. Le film, tourné à Raqqa, sera suivi d’une discussion avec Andi, secrétaire du Secours Rouge International, participante au tournage du film.

Une coorganisation Secours rouge/ACJJ, ce vendredi 14 décembre à 19h, à la « Maison Commune l’Aurore », 162 Rue du Midi, 1000 Bruxelles.

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We need to take guns

We need to take guns

Aujourd’hui, le Parquet de Liège a annoncé l’arrestation de trois à quatre personnes pour « incitation à la violence envers les policiers et à la destruction de biens mobiliers et immobiliers » lors des prochaines manifestations des gilets jaunes à Bruxelles. Ils auraient appelé sur les réseaux sociaux à ce que les manifestations se passent comme à Paris.
Lors d’une perquisition policier ont retrouvé des produits d’après les autorités pourraient à la confection de fumigènes ou d’explosifs.
Les arrêtés risquent jusqu’à 8.000 euros d’amende et entre 8 jours et 3 mois d’emprisonnement.

Arrestation lors d'une manifestation des gilets jaunes à Bruxelles (archive)

Arrestation lors d’une manifestation des gilets jaunes à Bruxelles (archive)

Suite à la manifestation des gilets jaunes du 30 novembre 2018, le parquet de Bruxelles a identifiées neuf personnes. A l’heure actuelle, seules deux d’entre elles ont été interceptées. Le service LABO de la zone de police Bruxelles CAPITALE Ixelles a été chargé d’analyser les images prises pendant la manifestation. Suite à l’analyse de ces images, 9 personnes ont à ce stade pu être identifiées.

L’un, S.B., né en 1974, a été arrêté pour des faits de rébellion armée (jet de pierres vers les forces de l’ordre). Après audition, il a été mis à la disposition du parquet de Bruxelles. L’autre, T.V., né en 1993, a été arrêté pour des faits de rébellion armée (jet de pierres vers les forces de l’ordre). Après audition, il a été mis à la disposition du parquet de Bruxelles. Les sept autres personnes identifiées sont recherchées activement. L’analyse des images caméra continue également.

A la manifestation du 30 novembre

A la manifestation du 30 novembre

Une task-force d’une vingtaine de policiers a été mise en afin d’identifier les Gilets Jaunes qui ont participé aux émeutes de vendredi. Cette task force analysera les images des vidéos capturées lors des événements et utilise les réseaux sociaux pour récolter des témoignages. Cette task-force pourrait également servir à établir un profil type des Gilets Jaunes qui pour la plupart ne sont pas connus de la police et qui ne correspondent à aucun profil déjà existant.

Des gilets jaunes nassés à Bruxelles le 30 novembre 2018

Des gilets jaunes nassés à Bruxelles le 30 novembre 2018

Ce 30 novembre, plusieurs appels ont été lancés par les « gilets jaunes » pour manifester à Bruxelles. Nous tenterons de publier ici les informations au cour de la journée.

11h: Une soixantaine de gilets jaunes sont rassemblés au Carrefour Arts-Loi, et 45 autres aux abords de Bruxelles-Midi. On rapporte des fouilles sur les passagers descendant à la gare de Bruxelles-Midi et des policiers anti-émeute aux abords des grandes gares. Plusieurs personnes dont au moins trois femmes ont déjà été arrêtées, apparemment parce qu’elles avaient des gilets jaunes dans leurs sacs.

11h05: La police a annoncé avoir arrêté une trentaine de personnes aux gares de Bruxelles-Midi et Bruxelles-Central pour « port d’armes prohibées ».

11h10: Les tunnels Tervueren, Cinquantenaire et Loi sont fermés direction Centre. La zone de police Bruxelles-Ixelles a déclaré « On invite les gens pour aller à Arts-Loi pour mener une action pacifique », ce qui semble indiquer que ce rassemblement est toléré pour l’instant.

11h30: Pas de gilets jaunes et peu de policiers visibles à la gare de Bruxelles-Midi.

12h: Moins d’une vingtaine de gilets jaunes à Arts-Loi. La police bloque elle-même la Rue de la Loi. La police a ordonné la fermeture de la station de métro Parc. Le commissaire Vandersmissen est présent à Trône.

14h: Des affrontements ont éclaté à Arts-Loi. La police anti-émeute contrôle les accès de la station et est présente dans les escaliers et aux sorties.

14h03: La station Trône n’est actuellement pas contrôlée.

14h10: Les affrontements continuent. Des barricades ont été montées par les manifestants. On signale deux voitures de police détruites. La police encercle tout le carrefour à Trône et charge.

14h45: Des gilets jaunes sont poursuivis par la police boulevard Pacheco et dans les rue adjacentes.

14h55: Les manifestants sont bloqués par la police. Une centaine d’arrestations.

15h05: Plusieurs centaines de manifestants sont nassés dans une parallèle du boulevard Pacheco (Rue Saint-Laurent). Une partie des manifestants se dirigent vers le quartier Madou.

15h20: Le journaliste de Brut se fait prendre son passeport et est arrêté violement par la police.

15h45: Il ne semble plus y avoir de rassemblements en dehors de la nasse de la rue Saint-Laurent.

15h50: 15h55: La police laisse les manifestants sortir de la nasse Rue Saint-Laurent (entre 200-300 personnes) à condition d’être fouillés, de jeter les gilets jaunes et de donner leur carte d’identité.

16h10: Philippe Close, bourgmestre de Bruxelles a déclaré la manifestation « interdite », toute personne en train de « manifester » (ou de porter un gilet jaune donc) sera arrêtée. Il a également déclaré que « la police était restée maître de la situation », alors que des barricades longent la petite ceinture de Arts-Loi à Botanique, le mobilier urbain et les vitrines de banques ont été détruits et parfois incendiés.

Deux camionnettes de la police en feu à Arts-Loi

Deux camionnettes de la police en feu à Arts-Loi

Des gilets jaunes nassés à Bruxelles le 30 novembre 2018

Des gilets jaunes nassés à Bruxelles le 30 novembre 2018

La résistance des prisonniers à Amed après le coup d’état du 12 septembre 1980.

Le coup d’Etat de 1980 en Turquie a laissé derrière lui un lourd bilan: des dizaines de milliers de personnes arrêtées, torturées, disparues. Dans ce documentaire, des dizaines de victimes du Coup témoignent de leur réalité en prison après le Coup.

La projection sera suivie d’une discussion avec Kamber Akbalık, ancien prisonnier dans la prison d’Amed.

À l’initiative d’Atik Belgique et du Secours Rouge
Samedi 1er décembre à 19h30
Local Sacco-Vanzetti – 54 Chaussée de Forest, 1060 Bxl

Projection de

Projection de

Il sera bientôt possible pour les jeunes d’effectuer un stage rémunéré au sein de la police. Les autorités espèrent ainsi donner envie aux moins de 25 ans de devenir policiers, notamment ceux aux profils spécifiques comme les spécialistes IT. Les jeunes jusqu’à 25 ans pourront alors se porter candidat pour un tel stage rémunéré, par exemple dans la police, à l’OCAM ou au Centre de crise. Tous les services de la police devraient proposer des places, mais les stagiaires ne seront bien sûr pas amenés à effectuer des interpellations ou à utiliser une arme.

La police fédérale manque de 1829 agents, selon des chiffres fournis par le ministre de l’Intérieur à la commission de suivi des attentats du 22 mars. Après trois années de baisse des effectifs de la police fédérale, le nombre d’agents a crû en 2017. Le 1er janvier dernier, il y avait 204 policiers de plus qu’un an auparavant. Mais les cadres restent incomplets dans tous les services à l’exception de la DG de la gestion des ressources et de l’information (DGR). Ironiquement, c’est là que se trouve la cellule de recrutement.

A l'école de police

A l’école de police

Le 25 novembre, journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes à vue des centaines de milliers de manifestant.e.s marcher à travers le monde. Toutes ne se sont pas passées sans violence. En Turquie, des milliers de femmes ont tenté de manifester dans deux points différents de la villes. Les manifestations n’étant pas autorisée, la police a utilisé des gaz lacrymogènes et des boucliers pour disperser les manifestantes.

La répression de la manifestation à Istanbul

La répression de la manifestation à Istanbul

A Bruxelles, la manifestation a rassemblé plus de 5.000 personnes. Des camarades de la campagne Shengal ont marché avec leurs camarades turques et kurdes en soutien aux femmes combattantes du Kurdistan.

A la manifestation de Bruxelles

A la manifestation de Bruxelles