La 4e chambre correctionnelle de la cour d’appel du Hainaut a prononcé vendredi une peine de travail de 150 heures contre un syndicaliste de la CGSP qui avait porté des coups à des policiers bruxellois lors de la manifestation nationale du 6 novembre 2014. Le Liégeois avait écopé de cette peine en première instance à Bruxelles mais la cour d’appel bruxelloise l’avait ensuite condamné à huit mois de prison avec sursis.

La cour de cassation avait cassé l’arrêt de la cour d’appel de Bruxelles, estimant que celle-ci n’avait pas assez motivé son refus d’entendre des témoins. Le dossier a donc été renvoyé devant la cour d’appel du Hainaut qui a auditionné trois policiers bruxellois et deux syndicalistes liégeois. Des policiers en civil étaient intervenus pour interpeller un manifestant qui agitait un drapeau devant les policiers. L’homme a été plaqué au sol et menotté avec des liens en plastique. C’est alors que l’inculpé et un autre manifestant se sont rapprochés. Les policiers s’en sont alors pris à eux et c’est en résistant que des coups ont été portés aux policiers.

La manifestation du 6 novembre 2014

La manifestation du 6 novembre 2014

Le commissaire Philippe Vandenhole (adjoint du Commissaire Vandersmissen) a été blessé gravement à l’œil lors d’affrontements entre travailleurs et policiers ce vendredi 28 septembre à l’occasion d’une manifestation contre la réforme du congé maladie dans la fonction publique. La manifestation a réuni plus de 10.000 personnes, et des échauffourées ont éclaté au carrefour Arts-Loi (entrée de la « Zone neutre » où les manifestations sont interdites à Bruxelles). En plus des barrages en barbelés, la police a fait usage de gaz lacrymogènes et d’auto-pompes (canons à eau). Le commissaire Vandenhole a reçu un tir (à une pression de 20 bars selon ses propres dires) en pleine tête de la part de l’un des autopompes en action, et est tombé à terre. Il sera en incapacité de travail pour deux semaines et pourrait perdre la vue de son œil blessé de façon permanente.

Les affrontements rue de la loi

Les affrontements rue de la loi

Vendredi 28 septembre, le gouvernement belge a annoncé que les empreintes digitales seront bientôt stockées dans les puces des cartes d’identité. La mesure prendra effet en avril 2019 et les empreintes seront ajoutées au fur et à mesure des remplacements des cartes.

Carte d'identité

Carte d’identité

Vendredi 28 septembre, se tenait une manifestation des travailleurs de la fonction publique qui protestaient contre une réforme de leur système de congé maladie. Ils étaient environ 10000. Parmi ceux-ci se trouvaient des pompiers qui souhaitaient passer par la rue de La Loi (la rue où se situe le siège du gouvernement). La police leur a fait barrage ce qui a mené à des affrontements. La police a utilisé leurs auto-pompes et du gaz lacrymogène, les pompiers eux ont lancé des cannettes. Un policier a été blessé à la tête.

Affrontements lors de la manifestation de la fonction publique

Affrontements lors de la manifestation de la fonction publique

Ce jeudi 27 septembre Peter Terryn doit se présenter au tribunal correctionnel de Malines. Il est accusé d’avoir « méchamment entravé la circulation » (art. 406) et d’avoir « détruit des édifices, chemins de fer, constructions ou autres ouvrages d’art » (art. 521). Chaque article porte une peine de 5 à 10 ans.

A l’origine de ces accusations se trouve une sérigraphie que l’inculpé a produit lors de la grève générale de 2016, qui explique comment fonctionne le système de détection de trains. Cette technique fait part entière de l’arsenal des mesures de sécurité d’Infrabel et SNCB et consiste de placer un câble électrique entre les deux voies. Ainsi un court circuit simule la présence d’un train et la signalisation indique que les trains suivants doivent rouler sur vue, c’est à dire à max. 30 km/h. La technique est bien connue, elle ne peut être considéré comme destruction ni entravent de la circulation, et aucun cas d’utilisation de cette technique à été constaté par Infrabel autour de la grève.

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L'affiche incriminée

L’affiche incriminée

Comme chaque année se tenait ce week-end la « Semaine Culturelle Kurde » de Bruxelles. Cette année, l’événement avait lieu sur la Place des Musées, adjacente au Mont des Arts. Plusieurs stands étaient installés dont ceux du mouvement de libération kurde et du Secours Rouge.

Ce samedi soir, une commémoration à la mémoire de Sarin Awaz, guérillera du MLKP tuée le mois dernier au Kurdistan Sud (Irakien) lors d’affrontements avec les forces turques. Des camarades et amis de Sarin Awaz ont pris la parole pour rappeler la sa mémoire, des interventions ont également été faites par le Secours Rouge, par Halk Evi, et par Sosyalist Kadinlar Birligi. Une trentaine de personnes étaient présentes.

À la semaine kurde

À la semaine kurde

Commémoration pour Sarin Awaz

Commémoration pour Sarin Awaz

Une vingtaine de manifestants se sont rassemblés devant l’ambassade de Turquie à Bruxelles, en solidarité avec les 21 avocats dont le procès commençait aujourd’hui à Istanbul. Ils sont emprisonnés depuis plus de 336 jours. Plusieurs avocats, solidaires et membres du Secours Rouge ont répondu à l’appel du comité pour la levée de l’État d’urgence en Turquie.

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Amenée à remplacer les prisons de Saint-Gilles, Forest et Berkendael, la mégaprison de Haren, au nord-est de Bruxelles, pourrait contenir 1.190 détenus hommes, femmes, jeunes, mères avec enfants et patients psychiatriques. Ce projet de plus gros établissement pénitentiaire du pays, construit selon un contrat Partenariat public-privé, repose sur un budget estimé à plus de 3 milliards d’euros sur 25 années d’exploitation.

Dans le cadre des mobilisations dénonçant ce projet, le collectif Keelbeek Libre et Association Culturelle Joseph Jacquemotte organisent une soirée d’information et de débat demain 11 septembre à la maison commune l’Aurore, 162 rue du Midi à 1000 Bruxelles.

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Haren

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