Depuis ce mercredi matin, devant la mairie et dans les rues de la commune de Vermelles, une centaine de syndicalistes de FO distribuent des tracts en soutien à trois de leurs collègues qui sont en désaccord avec la municipalité. Un syndicaliste qui tractait dans les locaux des services techniques a été frappé au visage par une policière municipale. D’autres policiers sont intervenus pour calmer la situation.

Incident à Vermelles

Incident à Vermelles

Il y a quelques jours, l’avocat d’Alaitz Aramendi Jaunarena et d’Olhana Garmendia Marin, deux militantes basques condamnées pour appartenance à ETA, a reçu d’une source anonyme une note, mise à jour le 24 mars 2015, destinée au vaguemestre du centre de détention de Bapaume. Cette note expose le traitement qui doit être réservé aux courriers adressés à certaines détenues, ou émanant de ces dernières. Il y est indiqué que le courrier des deux détenues basques doit être bloqué et donné au chef du quartier femme (QF) et compris les correspondances échangées avec l’avocat.

Des recours ont été introduits par l’avocat des deux prisonnières basques devant le Tribunal administratif demandant principalement que soit ordonné l’abrogation de la note ainsi que l’arrêt de toute mesure de blocage et de contrôle des courriers échangés entre les prisonnières et leur défenseur.

La prison de Bapaume

La prison de Bapaume

C’est aujourd’hui à 1h30 du matin que les commandos anti-terroristes du Raid ont débarqué au domicile de Pierre Stambul, co-Président de l’Union Juive Française pour la Paix. Les policiers ont défoncés la porte, attaché Pierre Stambul à une chaise et retourné l’appartement à la recherche d’une cache d’arme. Il a été placé en garde à vue au commissariat du 8e, à Marseille et relâché en fin d’après-midi. Pierre devait assurer ce soir même une intervention prévue ce soir à Toulouse par l’UJFP et le comité BDS (Boycott, Désinvestissement Sanctions) sur le thème « Antisionisme/antisémitisme : À qui profite l’amalgame ? » (20h30, salle Barcelone, allée de Barcelone, Toulouse, Métro Compans Caffarelli). il sera en mesure de la faire.

Pierre Stambul

Pierre Stambul

Les onze salariés grévistes et les quatre délégués syndicaux CGT de l’entrepôt de surgelés Stef, à Saint-Ouen-l’Aumône, ont été réintégrés ce mardi par la Cour d’appel de Versailles. Ils avaient été licenciés pour faute grave en mars 2014 suite à un mouvement portant sur la revalorisation des salaires et l’amélioration des conditions de travail. Le 1er juillet dernier, le tribunal de Pontoise avait déjà prononcé leur réintégration en première instance.

Les grévistes de la STEF

Les grévistes de la STEF

Suite à la mort de Rémi Fraisse sur la ZAD de Sivens, une commission d’enquête chargée de tirer les conséquences avait été mise sur pied. Son épais rapport a été publié par l’Assemblée Nationale. On y trouve les déclarations du Général Denis Favier. Celui-ci constate ue les réseaux sociaux permettent aux organisateurs de manifestations en tous genres de prendre de l’avance par rapport aux forces de l’ordre qui « en sont réduites à suivre plus qu’à anticiper ». Il suggère qu’il faudra « examiner les conditions permettant, en situation dégradée, d’être plus contraignants sur les réseaux sociaux, d’examiner, sous le contrôle de l’autorité judiciaire et des autorités administratives, la question du brouillage et celle de l’interception de certains textos ».

Le chef du Service central du renseignement territorial (SCRT), Jérôme Léonnet, explique quant à lui que des méthodes parallèles sont déjà utilisées. Il s’agit du « recrutement de sources » par exemple. Concrètement, des taupes : « Nous avons des contacts même dans le monde de la contestation violente », précise-t-il. Pour finir, Denis Favier conseille encore d’améliorer les « dispositifs de vidéo-protection pour confondre les individus coupables de violences ».

Au petit matin du 27 mai, une camionnette de l’entreprise J.C-Decaux a été incendiée à Paris. Decaux était visé parce qu’il s’enrichit avec l’embourgeoisement des villes et l’exploitation des prisonniers. L’action a été menée en solidarité avec les anarchistes emprisonnés lors de l’opération Pinata en Espagne.

20 grévistes de la fonderie Castmétal (groupe Safe Metal) avaient été assignés à comparaître le 26 mai devant le tribunal de grande instance de Montbéliard pour grève illicite et entrave au fonctionnement de l’entreprise par leur employeur. L’audience n’a duré que quelques minutes. C’est la direction de la fonderie (non présente) a demandé le renvoi du dossier. Motif invoqué : « La direction maintient ses demandes mais veut vérifier que le protocole de fin de grève sera bien remis à exécution ».

La nouvelle audience est prévue le 15 juin. Les grévistes s’attendaient à ce que la direction abandonne son assignation, du fait de l’accord de fin de grève signé vendredi soir. Le renvoi doit être interprété comme un chantage de l’employeur : Soit les salariés respectent l’accord de fin de grève, ne se plaignent pas de leurs conditions de travail et reprennent leur poste sans broncher, soit ils seront poursuivis en justice. Des recours envisagés devant les prud’hommes

Grévistes de Castmétal

Grévistes de Castmétal

Deux jours après l’évacuation d’un squat qui abritait une quarantaine de demandeurs d’asile à Bourg (Ain), le collectif Solidarité Migrants 01 a entrepris jeudi matin l’occupation d’une habitation inoccupée, qui une propriété municipale. La police nationale, qui piste les militants et les migrants depuis deux jours, est intervenue rapidement après l’occupation avec plus d’une vingtaine d’hommes en tenue et en civil : en procédure de demande d’asile, une quinzaine d’hommes ont été évacués tandis que sept militants du collectif ont été emmenés au commissariat.

Arrestation lors de l'évacuation du deuxième squat à Bourg

Arrestation lors de l’évacuation du deuxième squat à Bourg