Au côté d’une vingtaine d’organisations, le Secours Rouge Toulouse appelle à manifester ce samedi 6 septembre dès 14H au départ de la gare Matabiau contre le génocide en cours à Gaza, mais également pour dénoncer la complicité de l’impérialisme français et exiger la libération de l’ensemble des personnes engagées en faveur de la Palestine.

Après l’assassinat de Nahel Merzouk par un policier en juin 2023, une vague d’émeutes et de révoltes embrase plusieurs villes de France. Suite à cela et après deux ans d’élaboration, le Directeur de la Police Nationale a publié un document le 31 juillet 2025 visant à être « un guide pratique pour la gestion des violences urbaines ». Dans celui-ci, il prône l’exclusion des journalistes en cas de confrontation. Ainsi, les journalistes ne bénéficieront d’aucun droit ni de protection s’ils couvrent une révolte suite à un crime policier, ou lors d’une manifestation dite violente.

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Après la free party qui a réuni jusqu’à 2 500 personnes ce week-end dans les Corbières, les policiers ont saisi du matériel et effectué plus de 1000 verbalisations. Quelques jours après, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’est dit favorable à réprimer plus durement ces événements en souhaitant que les organisateurs ne risquent plus seulement des contraventions, mais de la prison, précisant vouloir s’inspirer de la « législation très dure » adoptée il y a trois ans par le gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni en Italie.

Suite à leur arrestation vendredi dernier après s’être mobilisé·es contre l’abattage d’arbres centenaires sur le tracé de la LGV Bordeaux-Toulouse (voir notre article), trois activistes ont été placé·es sous contrôle judiciaire. Iels ont l’interdiction de se rendre dans tous les départements du tracé de la LGV : Gironde, Lot-et-Garonne, Tarn-et-Garonne, Haute-Garonne, à l’exception d’un département en fonction du lieu d’habitation. Iels ont également interdiction d’être présent·es sur tous les lieux concernés par la LGV et toute manifestation en lien avec la LGV ainsi que l’interdiction de se voir. Le jugement est prévu le 4 novembre prochain.

Plusieurs dizaines de détenus du QLCO (Quartiers de Lutte Contre la Criminalité Organisée) à Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais, ont annoncé ce lundi avoir lancé une grève de la faim « contre les conditions inhumaines imposées à nos familles » et contre un « système [qui] sert avant tout à « casser psychologiquement » détenus et familles » (lire leur communiqué). Des détenus du quartier de haute sécurité s’étaient déjà mobilisés la semaine passée, inondant délibérément leurs cellules. L’établissement pénitentiaire est l’un des deux plus sécurisés de France aux conditions de détention et de visites particulièrement inhumaines (voir notre article).

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Une dizaine d’étudiants, dont des membres de la Fédération Syndicale Étudiante et de l’Alternative Étudiante Strasbourg, sont convoqués à une commission disciplinaire de leur université en raison de leur engagement antifasciste. En effet, la direction de l’établissement leur reproche leur participation présumée à des manifestations contre le syndicat étudiant d’extrême droite l’UNI en février dernier. Un rapport d’enquête diligenté contre les étudiants mobilisés les accusent, entre autre, de « faits graves ayant troublé le fonctionnement normal de l’établissement », de « menaces explicites de nature à créer un climat d’insécurité » ou d’une « posture militante incompatible avec les valeurs » de l’Université de Strasbourg.

Au 60e jour de la grève de la faim illimitée de la révolutionnaire turque Zehra Kurtay, entamée pour dénoncer la menace d’une expulsion, ses soutiens ont organisé une marche à Paris le dimanche 31 août (voir notre article). Partie de Strasbourg Saint-Denis jusqu’à la Porte Saint-Denis, la marche a réuni un large éventail de participants, notamment de différentes organisations de la gauche révolutionnaire de Turquie et de France. Le cortège s’est arrêté à deux reprises et Zehra Kurtay a fait des déclarations en français et en turc, affirmant qu’elle poursuivrait sa lutte jusqu’à la restitution de son titre de séjour.

Vendredi 29 août à l’aube, quatre personnes ont été interpellées à Saint-Jory alors qu’iels se mobilisaient contre l’abattage d’arbres centenaires sur le tracé de la LGV Bordeaux-Toulouse. L’un·e a été relâché·e avec une convocation au bout de 30H de garde à vue, un·e est sous contrôle judiciaire et les deux autres ont été placé·es en détention provisoire à la Maison d’arrêt de Seysses, en attente de leur procès en comparution immédiate qui a lieu lundi 1er septembre. Un rassemblement de soutien est annoncé à 13H45 devant le Palais de Justice de Toulouse ce même jour. Les autorités les accusent d’avoir coupé les barbelés en bas du chêne bicentenaire pour pouvoir monter dedans et « écureiller » pour s’opposer à la coupe des arbres prévue cette semaine. Par ailleurs, les personnes arrêtées dénoncent des tabassages et un harcèlement particulièrement violents de la part des forces de l’ordre.

Secrétaire adjoint de la CGT de la blanchisserie du CHU de Bordeaux, Nicolas Perez est convoqué ce mardi 2 septembre pour un entretien préalable à une sanction disciplinaire. Ce qui lui est reproché, c’est d’avoir gardé sa veste ouverte pendant une période de canicule. Symbole d’une répression anti-syndicale croissante, ses soutiens appellent à se réunir nombreux le mardi 2 septembre à 15h30 devant l’entrée principale de l’hôpital Haut Leveque à Bordeaux.

Dans les rues de Toulouse, plusieurs affiches sont apparues dans les abribus de la ville pour exiger la libération de toustes les prisonnier·es anarchistes à l’image de Nikos Maziotis en Grèce, Monica Caballero au Chili, Alfredo Cospito en Italie ou encore Alexander Snezhkov en Russie. Cette action a lieu dans le cadre de la Semaine internationale de solidarité avec les prisonnier·es anarchistes qui est organisée du 23 au 30 août 2025 (voir notre article). Dans ce cadre, plusieurs activités ont déjà eu lieu cette semaine à Bristol, Potsdam, Dresde ou encore Hambourg.