La manifestation annuelle (du 14 juin) pour la libération de Georges Abdallah revêt cette année une importance particulière, puisqu’une audience décisive pour sa libération se tiendra quelques jours plus tard – le 19 juin (voir notre article). C’est pourquoi, le Secours Rouge International sera présent et appelle à y participer largement (lire l’appel en intégralité ici).

Dans ce cadre, le Secours Rouge de Belgique organise un départ collectif depuis Bruxelles. Les modalités pratiques seront déterminées en fonction du nombre et des disponibilités des camarades intéressé.es. Quoi qu’il en soit, il est essentiel que nous soyons nombreuses et nombreux à répondre à l’appel !
Pour rejoindre ce départ collectif, envoyez nous un mail à l’adresse info@secoursrouge.org

Pour celleux qui voudraient rejoindre directement la manifestation, celle-ci se tiendra le samedi 14 juin à 14h au départ de la Place de République à Paris.

À l’initiative de la Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah, une manifestation est organisée le samedi 14 juin prochain à Paris au départ de la place de la République dès 14H en soutien au communiste libanais emprisonné en France depuis plus de 40 ans. Celle-ci a lieu alors qu’une audience décisive pour la libération de Georges Abdallah se tiendra le 19 juin prochain (voir notre article). Le Secours Rouge International sera présent et appelle à y participer largement (lire l’appel en intégralité en français, anglais, arabe, turc, allemand et italien).

[…] Tandis que le génocide sioniste se poursuit en Palestine grâce au soutien de l’impérialisme occidental, s’engager dans le combat pour la libération de Georges Abdallah c’est lier le soutien à la gauche révolutionnaire palestinienne et arabe au combat contre notre propre impérialisme ici en Europe. En ce sens, la gauche révolutionnaire européenne doit s’engager pleinement dans cette bataille qui n’est pas seulement en soutien à un camarade debout et fidèle à ses principes, mais également en défense de notre propre histoire et notre projet politique. De la même manière, le combat de Georges Abdallah lui-même pour renforcer l’unité de notre camp est une leçon pour aujourd’hui. A travers sa contribution à de nombreuses initiatives, de la plateforme des prisonniers révolutionnaires du 19 juin 1999 à sa participation à de nombreuses grèves de la faim solidaires, il met en pratique sa célèbre formule « Ce n’est qu’ensemble que nous vaincrons ». […]

En Turquie, 10 prisonniers révolutionnaires sont en grève de la faim illimitée pour dénoncer l’isolement carcéral (en particulier dans les prisons de type S, Y et R), les transferts forcés et exiger de meilleures conditions de détention (voir notre article). Alors que l’un d’entre eux – Sercan Ahmet Arslan – entame son 200e jour de grève de la faim ce 7 mai 2025, une journée internationale d’action est organisée ce même jour pour les soutenir. Dans ce cadre, le communiste libanais et prisonnier politique Georges Abdallah fait aujourd’hui une journée de grève de la faim en solidarité avec le combat de ces révolutionnaires emprisonnés.

Le prisonnier Fikret Akar est en grève de la faim avec 9 autres prisonniers politiques révolutionnaires de Turquie pour dénoncer les conditions de détention inhumaines dans lesquels ils sont détenus (voir notre article). Dans ce cadre, il a adressé un courrier au communiste libanais Georges Abdallah emprisonné en France depuis plus de 40 ans.

C’est pourquoi la résistance à l’isolement est notre priorité en tant que prisonniers révolutionnaires. C’est pourquoi, dans de nombreuses prisons d’isolement, dix prisonniers révolutionnaires sont en grève de la faim illimitée. […] Si notre priorité est l’isolement, nous nous efforçons également de suivre autant que possible l’évolution de la situation nationale et internationale : l’Ukraine, Gaza, les événements au Moyen-Orient, les menaces et les actions de Trump. À mesure que la crise de l’impérialisme s’aggrave, son agressivité s’accroît. Les populations ne sont pas encore suffisamment organisées pour répondre à cette agression à une échelle suffisante. Mais l’agression crée des opportunités de résistance, et la résistance crée des opportunités d’organisation. La population de Gaza, en particulier, a payé et continue de payer un lourd tribut, mais elle montre au monde entier – et à tous les peuples opprimés – qu’il est possible de résister, quelle que soit l’ampleur ou la puissance de l’agression. Nous sommes convaincus que les peuples opprimés, résistants et inflexibles finiront par gagner.

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Le parquet général a formé un pourvoi en cassation contre l’arrêt de la cour d’appel de Paris du 20 février dernier. Cette cour d’appel, sans remettre en cause la libération de Georges obtenue en première instance le 15 novembre 2024, avait inventé de l’ajourner à une nouvelle audience, fixée au 19 juin prochain, afin qu’il « justifie d’un effort conséquent d’indemnisation des parties civiles », une « mesquinerie juridique » inédite selon l’avocat de Georges. Dans cette nouvelle démarche le parquet (qui dépend directement du pouvoir) est dans son rôle qui consiste depuis toujours à tout faire pour maintenir Georges Abdallah en prison. La Cour de cassation, elle, si elle ne rejette pas ce pourvoi, pourra décider ou non de casser la décision de la cour d’appel, totalement ou partiellement. Elle pourrait aussi décider de renvoyer l’affaire devant une autre cour d’appel pour qu’elle soit rejugée.

Suite à l’annonce de la dissolution du Collectif Palestine Vaincra (voir notre article) et la nouvelle manœuvre juridique pour prolonger la détention de Georges Abdallah (voir notre article), plusieurs organisations appellent à manifester ce samedi 1er mars à 11H au départ du métro Jean Jaurès à Toulouse.

La cour d’appel de Paris a reporté ce jeudi au 19 juin sa décision sur la libération du militant pro palestinien Georges Abdallah détenu depuis 40 ans. La cour a ajourné sa décision afin que le détenu de 73 ans puisse justifier de l’indemnisation des parties civiles, selon une source judiciaire et son avocat, Me Jean-Louis Chalanset, qui a dénoncé devant la presse « une mesquinerie juridique ». Georges Ibrahim Abdallah s’est toujours refusé à cette indemnisation. La préfecture de police a interdit des manifestations de soutien prévues mercredi soir en région parisienne, estimant qu’elles pourraient troubler l’ordre public. À Toulouse, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées pour réclamer la libération de celui qui compte parmi les plus anciens détenus du pays. D’autres initiatives ont eu lieu, notamment à Bruxelles.

Le mercredi 19 février prochain, veille du rendu de la Cour d’Appel de Paris, sera une journée internationale d’action pour faire en sorte que,  le 20 février, Georges Abdallah soit effectivement libéré. Des initiatives sont prévues dans de nombreuses villes de France (à Paris, place de la République à 18h30, à Toulouse, métro Jeanne d’Arc, 18h30) et dans plusieurs autres pays.

Voir le communiqué du Secours rouge international

Tag à Tripoli (Liban)
Tag à Tripoli (Liban)

Le 15 novembre dernier, le tribunal d’application des peines de Paris a ordonné la libération de Georges Abdallah, détenu depuis maintenant plus de 40 ans. Le parquet antiterroriste a immédiatement fait appel et une audience s’est tenue le 20 décembre dernier. La décision sera rendue le 20 février prochain. Si la Cour confirme la décision de novembre, cela signifiera la libération effective de notre camarade. C’est donc le moment d’un (ultime?) effort de mobilisation. A l’appel de la Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah et plusieurs organisations, une manifestation de soutien est organisée à Paris le samedi 8 février dès 14H au départ de la place de la République.

L’audience décisive (en appel) pour la libération de Georges Abdallah aura lieu le jeudi 19. C’est le samedi 21 décembre, entre cette audience et le prononcé, qu’une journée internationale d’action aura lieu. Un appel à été lancé pour une large participation à une manifestation à Paris et pour des rassemblements et des actions solidaires dans les pays voisins de la France.