Le leader du FPLP a été transféré depuis la prison de Gilboa vers la prison de Nafha, déclenchant une grève de la faim solidaire de la part des prisonniers palestiniens emprisonnés à Gilboa. Son dernier transfert datait du début du mois de mai. Le 23 juin dernier, le tribunal de Nazareth a examiné la demande de Sa’adat de dévoiler ou de révoquer le dossier secret qui est utilisé par les autorités israéliennes pour le priver de visites, notamment de sa femme et de ses enfants.

Sa’adat a annoncé qu’il attendrait 45 jours la décision du tribunal, suite à quoi il ferait sa demande à la Cour Suprème et se mettrait en grève de la faim. Ahmad Sa’adat est privé de visite depuis le 14 septembre 2014.

Ahmad Sa'adat

Ahmad Sa’adat

L’assistance médicale aux blessés de guerre est une des formes du soutien plus ou moins masqué qu’apporte Israël à l’organisation jihadiste syrienne Al Nosra.
Plusieurs dizaines de Druzes avaient attaqué à coups de pierres une ambulance militaire israélienne transportant des blessés d’Al Nosra. L’un des blessés est mort et l’autre était dans un état critique après cette attaque précédé dans la matinée d’une autre attaque contre une ambulance militaire. Les islamistes, et notamment Al Nosra, persécutent les Druzes comme toutes les autres minorités religieuses en Syrie. Israël compte une importante minorité druze. Environ 110.000 ont la nationalité israélienne, 20.000 autres vivent dans le Golan conquis lors de la guerre de ’73. Ils sont détenteurs d’un laissez-passer israélien sans avoir la nationalité et se considèrent comme Syriens. La police israélienne a arrêté ces derniers jours neuf Druzes qu’elle accuse d’avoir participé aux attaques contre les ambulances militaires.

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Le prisonnier politique Mansour Arvand, lutteur et entraîneur kurde de 39 ans, a été exécuté en Iran le 14 juin. Sportif populaire de Mahabad, il avait été arrêté en juin 2011 et condamné à mort pour « guerre contre Dieu », « propagande contre l’État et appartenance au Parti démocrate du Kurdistan ». Soumis à de violentes tortures au cours des quatre années passées en prison, notamment dans le centre de détention des services des Renseignements de Mahabad, Mansour Arvand était gravement malade et souffrait d’infection rénale

Avec des camarades, ce courageux prisonnier politique avait entrepris le 20 novembre 2014 une grève de la faim à la prison d’Oroumieh (nord-ouest de l’Iran) contre le plan du régime visant à supprimer la section des politiques dans le but de les mélanger avec les prisonniers de droit commun, ainsi que les pressions exercées sur les familles des détenus politiques. Cette grève de la faim avait duré plus d’un mois.

Mansour Arvand

Mansour Arvand

Le gouvernement israélien a relancé le processus d’adoption d’une loi qui autoriserait à nourrir de force les prisonniers lorsque leur vie est en danger, entraînant de sévères critiques de médecins et défenseurs des droits de l’Homme. Le ministre de la Sécurité intérieure, a indiqué en approuvant le projet de loi que les grèves de la faim menées par des prisonniers, en l’occurrence palestiniens, étaient une « menace » pour Israël.

En juin 2014, en pleine grève de la faim collective de prisonniers palestiniens en Israël, lorsque 80 d’entre eux ont dû être hospitalisés, le Parlement avait voté ce projet de loi mais avait été dissous avant la fin du processus. Le vote de ce dimanche permet au Parlement israélien, de reprendre son examen là où il l’avait laissé en 2014. Le président de l’Association médicale israélienne a critiqué le texte, estimant que nourrir les gens de force était « contraire aux règles de l’éthique médicale »: « Toute décision sur une procédure médicale, y compris l’alimentation d’une personne, doit être prise par une équipe médicale indépendante, dans le respect des droits légaux du patient », ce qui implique son consentement, a souligné l’Association des médecins.

Tekber Haddi est en grève de la faim illimitée depuis le 15 mai devant le consulat du Maroc à Las Palmas, aux îles Canaries. Elle réclame l’ouverture d’une enquête juste et impartiale sur l’assassinat de son fils, Mohamed Lamine Haidalla par des colons marocains et la traduction des responsables devant la justice. Cette grève devient symbolique pour les Sahrouis qui multiplient des démonstration de solidarité.

Suite à sa participation dans une manifestation pacifique de solidarité avec Takber Hadi et le militant et le journaliste sahraoui Salem Lebsir arrêté récemment, dans la ville d’El Aaiun occupée, le militant sahraoui Mohamed Ajmai a été violemment agressé dimanche par des membres des services de sécurité marocains. Les prisonniers politiques sahraouis (groupe de Gdeim Izik) ont annoncé aujourd’hui leur décision d’entamer une grève de la faim de 48 heures en solidarité avec Tekber Haddi.

Tekber Haddi

Tekber Haddi

Mohamed Ajmei

Mohamed Ajmei

Abdallah Ghanayem, 21 ans, est mort après avoir été percuté par une jeep dans le village de Kfar Malik, où des heurts ont éclaté à la suite d’un raid de l’armée israélienne dimanche à l’aube. Lors d’une opération d’arrestations de personnes recherchées dans un village situé à l’est de Ramallah, l’unité israélienne a été accueillie par des jets de pierres, d’engins incendiaires et explosifs.

D’après une porte-parole de l’armée israélienne, le Palestinien a été accidentellement heurté par le véhicule après avoir lancé un cocktail Molotov dans sa direction. Mais un habitant de Qafr Malik a démenti cette version. La victime, a-t-il dit, n’a pas lancé de bombe incendiaire sur le véhicule militaire. Il se rendait à pied sur son lieu de travail quand il a été renversé. Sa mort avait provoqué de nouveaux affrontements entre les soldats israéliens et des jeunes Palestiniens. Selon l’ONU, 11 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par des soldats israéliens depuis le début de l’année.

Incidents au village de Qafr Malik

Incidents au village de Qafr Malik

Un tribunal d’Alexandrie a condamné en appel la militante socialiste révolutionnaire égyptienne Mahienour El-Masry et deux autres militants à un an et trois mois de prison. Ils étaient accusé pour avoir participé à l’assaut contre le commissariat de police d’Al-Raml à Alexandrie, ainsi qu’à l’incendie du siège des Frères musulmans en mars 2013, sous le règne de l’ancien président Morsi. Les sept autres accusés avaient été condamnés par contumace et n’ont pas eu l’occasion d’aller en appel. Mahienour El-Masry avait été libéré de prison en septembre 2014, après avoir purgé quatre mois d’une peine de six mois pour une autre affair: une « manifestation illégale ».

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Un jeune Palestinien a perdu la vie ce mercredi matin suite aux tirs des soldats israéliens contre le camp de réfugiés Jenine, au nord de la Cisjordanie. Les soldats israéliens d’une unité de garde-frontière avaient pris d’assaut le camp pour y mener des arrestations. Des incidents ont eu lieu et ils ouvert le feu contre les manifestants. Un jeune Palestinien Izeddin Gara (21 ans) a été touché par deux balles au bras et à la poitrine, Gara a perdu la vie à l’hôpital où il avait été transféré.

Izeddin Gara, blessé, est emmené par les militaires

Izeddin Gara, blessé, est emmené par les militaires

La répression des manifestations qui avaient éclatées le 7 mai dernier dans la ville Kurde Iranienne de Mahabad après la mort d’une jeune travailleuse et femme de chambre Kurde qui s’était jetée du 4e étage de l’un hôtel où elle travaillait pour éviter d’être violée par un agent des services de sécurité, a conduit à l’arrestation et à l’emprisonnement de centaines de manifestants Kurdes. Les services de sécurité continuent d’arrêter arbitrairement des gens qui avaient participé à ces manifestations, dont la dernière a eu lieu il y a plus de deux semaines. Au moins 20 personnes ont été grièvement blessées lors de ces protestations. Un manifestant âgé de 19 ans nommé, grièvement blessé par balles le 7 mai est toujours dans un état critique dans une unité de soins intensifs de l’hôpital de la ville d’Urmiyeh. Un autre jeune manifestant qui avait subi de graves blessures aux yeux se trouvait en grave danger de cécité. Les agent des forces spéciales anti émeutes épaulés par des Agents du Ministère avaient arrêtés plusieurs manifestants blessés dans des hôpitaux de Mahabad et des villes voisines.

Le sort réservé à ces manifestants arrêtés demeure incertain, car ces toutes prisons ont depuis ces événements été placée sous le contrôle direct des services du Ministère des Renseignements Iranien. Les autorités reconnaissent que 68 personnes arrêtées, ont été transférées vers la prison centrale d’Urmiyeh. ils sont tous accusés de « Troubles à l’ordre public ». La plupart de ces prisonniers avaient été battus et violemment matraqués dés leurs arrivées dans cette prison. Et un grand nombre d’entre eux avaient été torturés dans le but de leur faire « avouer leurs crimes » et de donner des noms d’autres manifestants.

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