Un rassemblement de solidarité avec Georges Abdallah s’est tenu devant l’ambassade de France à Tunis vendredi 26 septembre. Il était organisé par le Comité de solidarité tunisien pour la libération de Georges Abdallah. Le même jour, un colloque sur la peine de mort était organisé à Tunis en présence de l’ambassadeur de France et de quelques personnalités étrangères et tunisiennes. Les militants du comité ont fait irruption dans la salle en lançant des slogans et en brandissant des photos de Georges Abdallah. Le bâtonnier du conseil des avocats a pris la parole pour exprimer sa solidarité.

tunis.jpg

L’émergence de l’État Islamique donne l’occasion de nouvelles lois anti-terroristes un peu partout. Le parlement libyen vient de valider un texte qui reconsidère le terme ‘terrorisme’. Sera donc considéré comme terrorisme ‘Tout usage de la force, de la violence, ou de menaces dans le but d’entrainer un trouble grave à l’ordre public ou mettre en péril la sécurité de la société ou ses intérêts’. Le texte prévoit la perpétuité pour toute personne qui dirigerait ou formerait un mouvement terroriste et 10 ans de prison pour quiconque à appartient à une telle organisation. Cette dernière peine sera aggravée si l’accusé a reçu un entrainement militaire.

Dossier(s): Archives Monde arabe et Iran Tags:

Près de 4.000 personnes ont pris part vendredi 12 à Hébron en Cisjordanie occupée a accompagné le corps de Raëd Abdessalam Al-Jaabari. Les autorités israéliennes ont affirmé que ce Palestinien de 35 ans s’était « pendu dans les toilettes » de la prison d’Eshel (sud). Des Palestiniens ont pratiqué une autopsie du corps a annoncé que la cause principale du décès est un coup fort sur la tête ayant provoqué une hémorragie interne.

fune.jpg

Un tribunal de Koweït a acquitté mardi les 67 apatrides qui avaient été arrêtés en octobre 2012 alors qu’ils manifestaient à l’occasion de la journée mondiale de la non-violence pour demander le droit à la nationalité koweïtienne. Libérés sous caution peu après leur arrestation, ils étaient aussi accusés d’avoir agressé des policiers, ce qu’ils ont nié devant le tribunal. Le verdict n’est pas définitif et le procureur a la possibilité d’interjeter appel.

Environ 110.000 apatrides sont nés au Koweït et en revendiquent la nationalité. Ces deux dernières années, ils ont manifesté à plusieurs reprises pour demander la nationalité et l’accès aux services publics. Les autorités en ont naturalisé 34.000 mais affirment que les autres détiennent d’autres nationalités. Ces manifestations ont été réprimées par la police et des centaines de manifestants ont été arrêtés et certains condamnés à des peines de prison.

Dossier(s): Archives Monde arabe et Iran Tags:

Une soixantaine de Palestiniens, récemment réincarcérés par Israël après avoir été libérés dans le cadre d’un échange de prisonniers, mèneront une grève de la faim mardi au moment de la reprise des négociations israélo-palestiniennes.

Ces 63 détenus faisaient partie d’un groupe de 1.027 prisonniers palestiniens condamnés à de longues peines et libérés fin 2011 en échange d’un soldat israélien en vertu d’un accord entre Israël et le Hamas. Ils ont tous été arrêtés en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est où les forces israéliennes ont envoyé en détention plus de 2.000 Palestiniens depuis la mi-juin. Actuellement, plus de 7.000 Palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes.

Les autorités du Qatar ont libéré deux Britanniques, membres d’une ONG, qui enquêtaient sur les conditions de travail des immigrés sur les chantiers du Mondial-2022 de football, a annoncé mardi une porte-parole de l’ambassade du Royaume-Uni à Doha. Ces deux chercheurs de l’ONG Global Network for Rights and Development (GNRD) basée en Norvège, avaient été arrêtés à Doha le 31 août.

Depuis l’attribution en 2010 du Mondial-2022, l’émirat fait l’objet de critiques de la part d’organisations des droits de l’Homme et syndicales qui dénoncent des abus et de mauvaises conditions de travail pour les étrangers employés sur les chantiers de construction des stades. Les ouvriers travaillant à la construction du stade d’Al-Wakrah, l’une des enceintes choisies pour accueillir des matches du Mondial-2022 au Qatar, sont payés 57 centimes d’euros de l’heure et travaillent jusqu’à 30 jours par mois. « Le Qatar est un Etat esclavagiste » avait affirmé la Secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale,

Dossier(s): Archives Monde arabe et Iran Tags:

Le ministre de la justice iranienne a donné un mois au ministre des télécommunication pour interdire et contrôler les réseaux de communication gratuits Viber, Tango et WhatsApp, après des messages jugés insultants envers le fondateur de la République islamique.
Des messages hostiles au fondateur de la République islamique ont largement circulé sur les réseaux Viber, Tango et WhatsApp ces dernières semaines. Des messages similaires visant les responsables actuels, notamment le guide suprême l’ayatollah Ali Khamenei, ont également circulé sur ces réseaux que plusieurs millions d’Iraniens utilisent. Si le ministère des Télécommunications ne prend pas de mesures, la justice interviendra directement. Les autorités censurent déjà Facebook, Twitter, Youtube.

Sept prisonniers politiques sahraouis ont suspendu leur grève de la faim à la prison noire, à El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental, après que le directeur de la prison se soit engagé à satisfaire toutes leurs revendications. Les prisonniers ont longtemps souffert dans des conditions inhumaines pour revendiquer l’amélioration des conditions de leur emprisonnement. Trois journalistes ont été arrêtés par la police marocaine à cause de leurs positions par rapport à la question du Sahara Occidental et leur défense du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ainsi que leurs activités pour assurer une couverture des différentes manifestations pacifiques à El Aaiun.

D’autre part, une manifestation pacifique a été violemment réprimée lundi soir dans la ville d’El Aaiun. D’autres concentrations organisées dans les rues avoisinantes ont connu le même sort. Le même jour, une autre manifestation a été sauvagement réprimée à Boujdour. Les buts de ces manifestations était d’exiger que la mission de l’ONU se charge de la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental, la libération des prisonniers politiques sahraouis ainsi que le droit à l’autodétermination.

Le 20 août dernier, 50 soldats israeliens avaient fait irruption chez Khalida Jarrar, députée du FPLP, avocate féministe et ex-responsable de l’ONG se soutien aux prisonniers politiques ‘addameer’. Les militaires lui avaient remis un ordre de déportation (en hébreux) lui ordonnant de se rendre à Jericho dans les 24 heures et d’y rester 6 mois (renouvelables), elle n’aurait alors pas pu quitter la ville sans l’autorisation du tribunal militaire israelien. L’armée a justifié un tel ordre (qui n’avait pas été utilisé depuis les années 80) par la mention ‘Dossier secret’, même s’il est clair qu’il a été émis pour empécher son activité politique.

Khalida a refusé d’obtempéré et risquait donc d’être arrêtée, elle s’est réfugiée à l’intérieur du Conseil Législatif Palestinien où elle a dressé une tente. Même au regard des lois internationales et israeliennes, cet ordre de déportation était tout à fait illégal : Khalida habite dans la zone A (officiellement administrée par l’autorité palestinienne, l’armée israelienne y entre et en sort sans problèmes), la déportation d’une personne d’un territoire occupé à un autre est interdite et plus simplement cela viole l’immunité parlementaire de Khalida. Finalement, grâce à la solidarité, le tribunal militaire s’est rétracté ce 16 septembre et a raccourci la durée de 6 mois à un mois (écoulé).

La députée communiste Khalida Jarrar

La députée communiste Khalida Jarrar

260 enfants et adolescents palestiniens ont été arrêtés à Jérusalem-Est depuis le début de la vague de manifestation qui a débuté en juin dernier, et que certains nomment déjà « l’Intifada des jeunes ». Les avocats des familles accusent les autorités israéliennes de violer les droits des mineurs et de traiter les enfants comme des terroristes, et de leur appliquer un traitement dur, vengeur et discriminatoire.