Durant les dernières 24 heures, 12 dirigeants du FPLP ont été arrêtés dans différentes villes de Cisjordanie par les forces d’occupations israéliennes, une semaine après qu’une autre leader du FPLP ait été menacée de déportation de Ramallah à Jericho. Le 27 août marquera le 13eme anniversaire de la mort d’Abu Ali Mustafa, ancien secrétaire général du FPLP abattu par l’armée en 2001, dont la branche armée du FPLP porte le nom. À cette occasion, le FPLP appelle à un jour de la colère demain dans toute la Palestine. Après 50 jours de guerre à Gaza, 2’150 Palestiniens ont péris et plus de 11’000 ont été blessés. Dans le même temps en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, des émeutes éclataient toutes les nuits entre Palestiniens et forces de sécurité israéliennes. L’armée israélienne a annoncé ce matin avoir arrêté 9 Palestiniens cette nuit en Cisjordanie.

Un combattant du FPLP

Un combattant du FPLP

Un adolescent Palestinien blessé vendredi en Cisjordanie par des soldats israéliens lors d’une manifestation de solidarité avec Gaza est décédé ce lundi. Hassan Achour (14 ans) a été blessé par balles à l’abdomen lors d’une manifestation dans le nord de la Cisjordanie occupée, à Beit Furik, près de Naplouse. Plusieurs manifestations de soutien ont été organisées en Cisjordanie depuis le début le 8 juillet de l’opération israélienne contre le Hamas dans la bande de Gaza. Dans certains cas, l’armée israélienne a réagi en ouvrant le feu. L’ONU a comptabilisé au moins 20 Palestiniens tués en Cisjordanie depuis le 8 juillet.

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Une campagne de répression visant des syndicalistes indépendants se traduit par der des mesures telles que des suspensions, mutations et radiations. Les autorités algériennes mettent des entraves à la création des syndicats indépendants ainsi qu’à l’organisation et à la participation dans des manifestations pacifiques et des grèves du travail. Les autorités ont bloqué des manifestations, arrêté arbitrairement des militants syndicaux et poursuivi certains d’entre eux au pénal pour l’exercice pacifique de leurs activités syndicales, de même qu’elles ont renvoyé des fonctionnaires suite à des grèves pacifiques et emprisonné des leaders syndicaux pour des accusations à motif politique.

Le 18 août, Alaa Abd El fattah a commencé une grève de la faim illimitée. Cette grève de la faim conteste sa troisième détention depuis le 25 janvier, et a été motivée par la détérioration des conditions de santé de son père, ainsi que l’emprisonnement continu de sa sœur Sanaa depuis le 21 juin. Alaa a mentionné à sa famille que sa grève de la faim reflète de sa décision de ne plus coopérer avec un système égyptien. Arrêté le 28 novembre 2013 chez lui pour s’être engagé contre la nouvelle loi anti-protestation, il avait été libéré en mars dernier sous caution. Quelques semaines après sa libération, il a une nouvelle fois été condamné le 11 juin à 15 ans de prison, pour avoir participé à des manifestations non autorisées en compagnie de 24 autres militants.

Alaa Abd El Fattah est emprisonné une première fois en 2006, alors qu’il était venu protester en soutien à des activistes poursuivis pour avoir « insulté le président ». Co-fondateur avec sa femme de l’agrégateur de blogs en arabe Manalaa.net, il était alors déjà une figure importante de la liberté d’expression. Fin octobre 2011, il est emprisonné pour incitation à la violence contre le régime militaire transitoire. Alaa est libéré deux mois plus tard. En novembre, Alaa est arrêté une nouvelle fois puis remis en liberté sous caution avant d’être une nouvelle fois condamné, pour la quatrième fois depuis 2006.

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Le mercredi 20 août, les forces armées israeliennes ont fait irruption au domicile de Khalida Jarrar, députée du FPLP en Cisjordanie. Ceux-ci lui ont ordonné de s’exiler dans la ville de Jericho avec interdiction d’en resortir.

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EDIT: Khalida Jarrar a refusé de signer le document et de se conformer à l’ordonnance qui inclut son assignation à résidence à Jericho. Un sit-in de solidarité avec elle avait été organisé, hier devant son domicile. Des militants palestiniens et des organisations sont venus témoigner leur solidarité avec la députée. La députée a dénoncé aussi l’attitude passive du Président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas. Elle lui demandera à mettre fin à toute « coordination sécuritaire avec Israël », qui, affirme-t-elle, maintient « le peuple palestinien à la merci de l’occupation. »

Le 27 avril dernier, alors que Wafaa Charaf quitte une manifestation de soutien aux ouvriers grévistes de l’usine Greif, à Tanger, elle est enlevée par des hommes en civil et emmenée de force dans un véhicule banalisé à 12 km de la ville. Ses kidnappeurs, se présentent comme des policiers, l’interrogent sur ses activités politiques, la frappent, l’insultent pendant plusieurs heures et la menacent d’autres sévices si elle ne cesse pas de militer. La jeune femme dépose plainte auprès des autorités judiciaires de Tanger.

« Pour les besoins de l’enquête », elle est régulièrement convoquée au commissariat. Des convocations répétées qui s’apparentent bientôt à du harcèlement et à une forme de vengeance des autorités pour avoir osé dénoncer les méthodes policières. Sa mère, son père et sa jeune soeur ont eux aussi été interrogés par la police, pendant plusieurs heures. Wafaa Charaf décide finalement de ne pas se présenter à l’une de ces convocations. Le 9 juillet, la police l’arrête et l’inculpe, avec un autre militant d' »accusations calomnieuses » et pour avoir porté plainte pour des faits qui n’ont pas eu lieu, elle est placée en détention préventive jusqu’à son procès.

Le 12 août, après plus de 20 heures d’audience, Wafaa Charaf est reconnue coupable de toutes les charges retenues contre elle. Le tribunal la condamne à un an de prison ferme, une amende et des dédommagement pour la partie civile. L’autre prévenu, Boubker Khamlichi, militant syndicaliste, politique et associatif, est relaxé. Ce procès a été émaillé de plusieurs incidents, dont l’arrestation de la secrétaire générale de l’Association Française d’Amitié et de Solidarité avec les Peuples d’Afrique, venue assistée au procès (elle sera retenue tout l’après midi et une grande partie de la nuit dans le commissariat de Tanger avant d’être libérée). Wafaa Charaf a fait appel.

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Dossier(s): Archives Monde arabe et Iran Tags:

Mustapha Meziani, le syndicaliste étudiant et militant communiste marocain qui avait été arrêté après des affrontements entre étudiants de gauche et islamistes sur le campus de Fès en avril dernier, est donc mort à son 72e jour de grève de la faim. Il réclamait le droit à poursuivre des études malgré son emprisonnement et son exclusion de l’université. Le jeune homme a été enterré vendredi, accompagné par sa famille et ses camarades, et un sit-in de protestation est organisé demain lundi devant le ministère marocain de la Justice, à Rabat.

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Dossier(s): Archives Monde arabe et Iran Tags:

Le tribunal marocain à la ville sahrarouie d‘El Aaiun a reporté aujourd’hui, mercredi, le procès de trois prisonniers politiques sahraouis jusqu’au 10 septembre prochain. Mohamed Baber, Abdelmoutalib Srir et Alien Almussaoui, ont comparu devant le juge marocain scandant des slogans appelant à l’autodétermination et l’indépendance, en présence des membres de leur famille et des observateurs espagnols. Pour sa part, Mohamed Baber, a dénoncé lors du procès les mauvais traitements perpétrés par l’administration locale de la prison d’El Aaiun occupée contre les prisonniers politiques sahraouis. Les forces de la police marocaine en uniforme et en civil, ainsi que les forces auxiliaires ont assiégé les locaux du tribunal. (SPS)

La police israélienne a annoncé avoir arrêté 52 Palestiniens la nuit dernière à Jérusalem-Est. Depuis le début du mois de juillet, plus de 600 personnes ont été arrêtées dans la ville, près d’un tiers (175) d’entre eux sont mineurs. Une partie des 600 personnes a été relâchée en attente de procès. La justice israélienne et les juges acceptent de juger collectivement les émeutiers sans examiner les dossiers individuels. Depuis début juillet, 1’650 Palestiniens ont été arrêtées en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, dans la majorité des cas ils sont accusés de jets de pierres ou de cocktails molotov.

Émeute à Ramallah le 9 juillet dernier

Émeute à Ramallah le 9 juillet dernier

Comme des forces militaires israéliennes escortaient des ingénieurs israéliens dans le quartier de Nabat al-Haffara, au sud de Hébron, près de la colonie sioniste de Haggay, quelques jeunes gens leur ont jeté des pierres. Les soldats ont ouvert le feu sur les jeunes et une de leurs balles a touché al-Anati, 12 ans, qui jouait plus loin devant sa maison. La balle est rentrée dans le dos et est ressortie par son ventre. Il a été évacué à l’hôpital où le décès a été constaté.

18 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie ce mois dernier, dans la colère générale et les manifestations de plus en plus nombreuses protestant contre l’attaque israélienne de Gaza, qui a tué plus de 1915 Palestiniens ces quatre dernières semaines.

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