Le tribunal du district pour les affaires administratives de Bir Saba vient à nouveau de prononcer une décision refusant à Ahmad Sa’adat (secrétaire général du FPLP) les visites des membres de sa famille. De plus, le tribunal lui a interdit de recevoir les journaux en langue arabe et anglaise et ne l’a autorisé qu’à recevoir les journaux en hébreu. Depuis le 16 mars 2009, Ahmad Sa’adat n’a pu recevoir qu’une seule visite familiale. Il est évident que l’action des tribunaux fait partie intégrante de la décision politique d’Israël pour punir le militant à cause de son rôle dans le mouvement des prisonniers, ses positions politiques et son adhésion aux principes nationaux de défense du peuple palestinien et de ses droits fondamentaux. C’est tout cela qui a guidé chaque action menée contre Sa’adat par l’occupant, y compris son enlèvement de la prison de Jericho le 4 mars 2006, sa peine de trente ans, et l’isolation qu’il subi depuis le 16 mars 2009, ce qui n’est que la dernière confirmation de leur démarche.

Lors d’une meeting organisée par le confédération démocratique du travail (CDT), le 13 juin les militants des syndicats nationaux des enseignants, les camarades Abdelkarim haha, secrétaire de la section, et Jamal Mojbar membre du bureau ont été arrêtés et emmenés par les gendarmes de Talsint et Bouarfa (Est du Maroc) pour être déférés devant le procureur du Roi.

Souad Haouti est née en 1987, elle a obtenu son baccalauréat et est inscrite à la faculté du droit d’Agadir, où elle s’est affiliée à l’organisation Voix Démocratique bassiste. Suite à son militantisme étudiant, elle a été arrêtée avec ses trois de ses camarades, Mohamed Majdof, Mohamed Chwisse et Abdelaziz Ahdibi.

Depuis la fondation du régime islamique en Iran en 1979, des milliers de gens ont été emprisonnés et torturés. Les hommes et les femmes qui dénoncent le régime sont jetés en prison et parfois même exécutés. Personne n’est épargné : des mères accouchent en prison, des parents voient leurs enfants être torturés, des jeunes enfants sont enfermés dans les cellules de prison avec leurs parents, et les prisonniers politiques sont brutalement torturés chaque jour en Iran. De nombreux prisonniers politiques n’ont pas le droit aux visites et sont maintenus dans les quartiers d’isolement pendant des mois voir des années. Des centaines de prisonniers politiques ont perdu la vie sous la torture, mais le monde n’a jamais entendu leurs histoires. Voilà ce qui se passe en Iran depuis 30 ans, et cela se passe encore en ce moment.

La CFPPI (Campagne pour la Libération des Prisonniers Politiques en Iran) commémorera le 20 juin chaque année jusqu’à ce que le dernier prisonnier politique en Iran soit libéré. Le 19 juin, un rassemblement a eu lieu à Paris pour soutenir les prisonniers (photo).

Rassemblement à Paris pour les prisonniers politiques en Iran

Rassemblement à Paris pour les prisonniers politiques en Iran

Le lien de la campagne

Début septembre 850 mineurs de l’OCP (entreprise étatique qui extrait du phosphate), dans la région de Khouribga, se sont mis en grève. Ce mouvement est la conséquence de leurs licenciements secs pour leur refus d’accepter les nouvelles conditions de travail au sein de l’entreprise. La Direction de l’OCP entendait revenir sur des acquis sociaux (CDI, salaire, sécurité sociale) conquis dans le passé au prix de luttes souvent très dures. Parmi cette remise en cause, il y a entres autres l’idée de systématiser des CDD (contrats à la semaine) et de diviser les salaires par deux.

Comme cela arrive souvent au Maroc, ce qui prouve que le Maroc de Mohamed VI n’est pas très éloigné de la réalité des « années de plomb » des années 80, la seule réponse est la politique de la matraque. La police a attaqué systématiquement tous les rassemblements de soutien. 13 ouvriers de SMESI-OCP et 2 citoyens solidaires avaient été arrêtés le jeudi 22 avril 2010 suite aux affrontements qui avaient eu lieu entre les forces de répression d’un côté et 850 prolétaires licenciés abusivement par l’OCP et les citoyens solidaires de ces victimes de l’autre. Le 7 juin, les 15 prisonniers ont été condamnés le lundi 7 juin 2010 à 4 mois de prison ferme et 500 dh d’amende.

Le Secrétariat International de la CNT en appelle à la solidarité financière la plus active. L’argent récolté sera remis en main propre en juillet, une délégation de la CNT se rendra à cet effet à Khouribga rencontrer les mineurs en lutte. Cet argent servira à fournir une aide matérielle aux détenus et plus généralement aux mineurs (et à leurs familles) privés de salaire depuis leur licenciement en juillet dernier soit quasiment un an. Il servira aussi à contribuer à payer les frais d’avocats. Les chèques seront centralisés par la CNT Gard.
Ils ont à adresser à la CNT ETPIC 30 et à envoyer à : CNT 30, 6 rue d’Arnal, 30 000 Nîmes. Mettre mention « Solidarité OCP » au dos du chèque.

La tribu Igli, région Missour (Maroc oriental), a été spoliée illégalement de ses terres collectives. Les habitants avaient décidé d’organiser un sit in (qui dure depuis plusieurs semaines) réclamant justice. Le jeudi 10 juin, les forces de répression ont donné l’assaut: des dizaines de blessés (à majorité femmes et enfants), 17 arrestations, parmi lesquelles un membre du comité local de la voie démocratique.

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Un Israélien soupçonné d’appartenir au Mossad, Uri Brodsky, a été arrêté début juin à son arrivée à l’aéroport de Varsovie, à la demande de l’Allemagne. Il est soupçonné d’avoir participé à la mise en place du commando responsable de l’assassinat de Mahmoud al-Mabhouh, l’un des fondateurs de la branche armée du Hamas assassiné le 20 janvier dans un hôtel de Dubaï. La police de Dubaï a publié une liste de 26 suspects porteurs de vrais-faux passeports (des passeports authentiques mais utilisés frauduleusement par usurpation d’identité).

Uri Brodsky aurait aidé l’un des membres du commando à obtenir un passeport allemand en 2009. Le passeport en question a été délivré le 18 juin 2009, à Cologne, à un homme affirmant s’appeler Michael Bodenheimer qui avait présenté un passeport israélien émis à la fin 2008. Il s’était prévalu du droit à un passeport allemand en affirmant résider à Cologne et en présentant un extrait de mariage de ses parents dont la famille avait été persécutée par les nazis. C’est maintenant aux Polonais de décider s’ils vont le remettre à l’Allemagne.

Des journées de bombardement d’artillerie par des forces iraniennes poursuivant des guérilleros du Parti pour une Vie Libre au Kurdistan (PJAK) ont provoquées un exode de réfugiés. D’autre part, des sources militaires turques ont annoncé que quatre guérilleros PKK ont été tués le 20 mai lors des bombardements de l’aviation militaire turque dans le nord de l’Irak.

Le procès d’une jeune Israélienne accusée d' »espionnage aggravé » pour avoir divulgué aux médias des informations militaires classées secrètes, s’est ouvert lundi à huis clos devant le tribunal de district de Tel-Aviv. Anat Kam, 23 ans, risque une peine de prison à perpétuité pour « divulgation de documents secrets avec l’intention de porter atteinte à la sécurité de l’Etat » durant son service militaire obligatoire entre 2005 et 2007.

Mlle Kam est accusée d’avoir profité de ses fonctions de secrétaire du général commandant la région militaire centrale -qui couvre la Cisjordanie occupée- pour s’emparer de documents secrets qu’elle a transmis à un journaliste. Grâce à ces documents, le journaliste avait publié une série d’articles relatifs à des détails opérationnels et des méthodes controversées de l’armée, et notamment sur des exécutions extra-judiciaires contre des activistes palestiniens, alors qu’il aurait été possible de les arrêter, en contradiction avec un arrêt de la Cour suprême.Elle reconnaît avoir agi pour des motifs idéologiques. Elle voulait porter à la connaissance du public les méthodes de l’armée.