Les prisonniers politiques sahraouis, Elmoujahid Meyara et Mahjoub Ailal ont été transporté jeudi en coma à l’hôpital de Tiznit (Maroc) en raison de la détérioration de leur état de santé, alors qu’un autre, Elouali Amidane a été transféré à l’hôpital de Taroudant pour la même raison.

Le premier âgé de (34 ans) souffre d’infection rénale et d’hypertension artérielle, tandis que le deuxième (25 ans) endure des problèmes digestifs et une chute de poids croissante. De son côté, Elouali Amidane souffre lui aussi d’une insuffisance rénale et nécessite des analyses. La plupart des prisonniers politiques sahraouis souffrent d’une situation critique de santé, en raison des conditions de détention inhumaines auxquelles ils sont soumis dans les prisons marocaines, dont la torture, et des effets des grèves répétées de la faim.

Prisonniers politiques saharouis

Prisonniers politiques saharouis

Dans le cadre de l’attaque dirigée par le régime marocain contre les mouvements sociaux, nous avions annoncé l’arrestation de quatre militants étudiants. En fait, deux militants ont été arrêtés Youssef El Hamdia et Ilham Hasnouni. Les deux autres militants dont nous annoncions l’arrestation, Mourad Chouini et Khalid Meftah, étaient déjà détenus suite à la répression qui avait frappé le groupe de jeunes communistes (de l’organisation Voie démocratique basiste) et syndicalistes étudiants (à l’Union Nationale des Etudiants du Maroc) auqel appartenait Zahra Boudkour récemment libérée.

Dans la nuit de lundi à mardi, l’armée israélienne a capturé quatre enfants palestiniens dans le quartier de Silwan, pendant des affrontements entre la police israélienne et les habitants palestiniens de Jérusalem-est. Alors que la rue principale était barrée, les enfants se sont retrouvés encerclés et ont commencés à lancer des pierres sur les soldats, qui ont répondu avec des bombes sonores, gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc.

Les soldats responsables de l’enlèvement font partis d’une unité bien particulière qui s’habillent vêtus comme des arabes pour pouvoir se glisser dans les quartiers palestiniens de la ville sans se faire repérer. Après avoir enlevés les enfants, ils se seraient coiffés de leur casquette de policier. Les quatre enfants enlevés sont, Jihad Zeitoun, Ayhab Shouiki, Biha’ al-Rajbi et Muhammad Mufid Mansour, respectivement âgés de douze, onze, douze et treize ans. Ils ont été placés tous les quatre en détention.

Suleiman Abduh Sayyam, âgé de dix ans, a été blessé durant les affrontements par une bombe sonore et une balle qui l’a touché à la jambe. Il n’a cependant pas été arrêté. Les policiers ont également pénétrés dans la maison de Umrad Mansour, huit ans, et emmenés ses parents pour un interrogatoire. La nuit précédente, la police avait déjà arrêté un adolescent de 17 ans, Simah Maher Sirhan, neveu du résistant Samir Sirhan.

Samedi 25 septembre, environ 7.500 prisonniers politiques détenus par Israël ont commencé une grève de la faim pour exiger la fin des attaques dont ils sont l’objet et pour une amélioration de leurs conditions de détention. La situation dans les prisons, camps de détention et centres d’interrogatoire israéliens est inimaginable. Des dizaines de prisoniers ont récemment été blessés après avoir été attaqués par les soldats qui surgissent en force dans leurs cellules pour les fouiller.

Les trois militants sahraouis, défenseurs des droits de l’homme au Sahara occidental, Ali Salem Tamek, Brahim Dahane et Hammadi Naciri, détenus à la prison de Salé depuis plus de 11 mois sans inculpation ni jugement, ont décidé d’entamer une grève de la faim de 48 heures le 15 septembre 2010 pour exiger un procès équitable, ou une libération inconditionnelle.

Le 28 avril 2010, ils avaient suspendu leur grève de la faim illimitée après quarante et un jours de jeûne, en réponse à l’engagement des autorités marocaines de mettre un terme à leur emprisonnement (la libération conditionnelle de trois de leurs camarades faisait partie de cet engagement). Mais les autorités marocaines les maintiennent en prison et n’ont même pas commencé les préparatifs de leur procès.

Le prisonnier politique saharaoui, Ali Bouamoud, 22 ans, a été transféré jeudi dernier dans un état de santé « critique » à l’hôpital en raison de la négligence de l’administration de la prison de Tiznit de son état de santé. Il avait été arrêté en décembre 2008 à la ville de Tan-Tan, (sud du Maroc) pour sa participation à des manifestations pacifiques et condamné à quatre ans de prison ferme. La plupart des prisonniers politiques saharaouis souffrent des maladies chroniques en raison de grèves de la faim répétées et des conditions de vie auxquelles ils sont soumis dans les prisons marocaines.

Quatre combattants du KOMALA ont été tués dans un affrontement avec les forces de sécurité dans le Kurdistan iranien. Cette information a été communiquée aujourd’hui sans que soit mentionnée la date précise de l’attaque, à la suite de laquelle les forces de sécurité ont saisi des armes et des explosifs.

Combattants du KOMALA

Combattants du KOMALA

Quatorze espagnols ont été arrêtés samedi soir à Lâayoune, capitale du Sahara occidental occupé par le Maroc, au cours d’une manifestation en faveur de l’indépendance du territoire. Membres de l’association espagnole « SaharAcciones », les militants cherchaient à déployer des pancartes en faveur du peuple sahraoui et du respect des droits de l’homme quand un groupe de policiers en civil les a chargés sauvagement, arrêtés et conduits au commissariat.

Deux militants ont été blessés à la tête et au corps par des coups de pieds et poings. Les 14 manifestants ont été regroupés sur « recommandation des autorités locales » à la Casa Espana (hôtel espagnol) à Lâayoune en attendant d’embarquer dimanche soir à 21HGMT pour les Canaries. Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental est l’objet d’un conflit opposant le Front Polisario, partisan de l’indépendance, au Maroc, qui a annexé ce territoire en 1975 et propose une autonomie élargie.