Une groupe inter-forces anti-guérilla composé de membres de la Garde de réserve de district (DRG), de la Force opérationnelle spéciale (STF) et du commando COBRA de la CRPF, a lancé samedi une opération dans la région de Bhattiguda (district de Bijapur, la région de Bastar). Une fusillade les a opposé à un groupe de guérilleros maoïstes. Un guérillero a été tué et deux paramilitaires ont été blessés. La police a récupéré une énorme quantité d’explosifs, y compris des IED et quatre armes, sur le lieu de la fusillade.

Unité antui-guérilla de la CRPF

Unité antui-guérilla de la CRPF

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Les polices ont un charroi énorme et extrêmement diversifié.
Cet article se limitera aux types de véhicules susceptibles d’être rencontrés lors des manifestations.
Une connaissance de ceux-ci vous permettra de mieux apprécier la situation et, au besoin, de mieux informer qui de droit.

1° Généralités

Police fédérale et polices locales.
La sérigraphie des véhicules de ces différents services est lettrée de la même manière mais avec des couleurs et un logo spécifiques. Quatre lignes partent de l’extrémité du véhicule jusqu’au bas de caisse situé à proximité de la roue la plus proche de cette extrémité.
Police Fédérale : Trois bandes bleu foncé, une bande orange sur les côtés et deux bandes orange à l’avant et à l’arrière.
Police Locale : Trois bandes bleu foncé, une bande bleu ciel sur les côtés et deux bandes bleu ciel à l’avant et à l’arrière.
Deux lignes de la couleur propre au service se trouvent également sur le capot et le coffre du véhicule.

Ci-dessous: à gauche un 4X4 de la police fédérale, à droite un combi d’une police locale

Le présence de la police fédérale en renfort des policiers locaux est une indice de l’importance accordée par les services de police à la manifestation: soit en raison de son ampleur, soit en raison des incidents potentiels.

Le maintien de l’ordre est, dans la police fédérale, d’abord l’affaire du Corps d’intervention.
Il compte environ 500 hommes réparti en 11 détachements d’une cinquantaine d’hommes (par province et pour les grandes villes dont Bruxelles). Si les véhicules portent encore parfois « Réserves générale », celle-ci n’existe plus en tant que telle. Ses effectifs ont été versés au « Corps d’intervention » et marqués comme tel (d’un côté Police/Corps d’intervention, de l’autre Politie/interventiecorps).

Le Corps d’intervention a une réserve de 50 hommes qui est basée à Bruxelles.
Ce sont donc cent hommes formés à la répression des manifestations qui sont basé à Bruxelles en permanence.
Ceux-ci bénéficient de l’appui des 600 policiers de la Direction Sécurité Publique, qui offre toute une série de « service » allant de l’installation de barrage sur les rues à la gestion des images fournies par les arroseuses, l’installation de PC mobile ou la gestion du CRPA, le Centre de rassemblement pour personnes arrêtées, dans la caserne Géruzet à Etterbeek.

La police belge est en voie d’adopter le marquage « Battenburg » sur ses véhicules, soit un damier jaune et bleu, à l’anglaise. Ce nouveau look, déjà en vigueur à Anvers fin avril 2021, est testé dans plusieurs zones de police du pays, dans le cadre d’un projet pilote. Les grosses unités de la police fédérale suivront.

 

2° Les monospaces du Corps d’intervention

Leur présence près d’une manifestation indique presque toujours une force plus importante prête à intervenir.

Peugeot 807 du Corps d’intervention (trois exemplaires)

VW Jetta du Corps d’intervention (deux exemplaires)

Opel Zafira du Corps d’intervention (trois exemplaires)

 

3° Motos, motocyclettes, patrouilleuses et combis des polices locales

Dans les manifestations, elles servent à l’observation, au blocage de la circulation, à ouvrir et à fermer la marche du cortège.
Il peut y avoir des véhicules (voiture ou motos) banalisées dans le dispositif, servant à l’observation..
Elles sont de dizaines de types différentes possibles.

4° Combi et minibus: ne pas confondre

Il ne faut pas confondre ces minibus avec ce que l’on appelle les « combis ».
Combi vient de l’abréviation du mot allemand Kombinationenwagen, et a d’abord désigné l’utilitaire VW à moteur de coccinelle. Si l’acception la plus restrictive réserve le terme « combi » aux utilitaires VW de cette génération, une acceptation plus large désigne ainsi toutes les utilitaires VW héritiers (la gamme Transporter).
Dans l’acceptation « policière », combi désigne une camionnette dont l’arrière est partiellement aménagé en espace bureau, de telle sorte que les policiers peuvent y procéder à des auditions, procéder à des alcootests, etc.
Certains modèles de véhicules peuvent servir à l’un comme à l’autre, comme les très courants VW Transporter T5 et T6, utilisés généralement comme combi, est aussi utilisé comme minibus pour le transport du personnel.
En règle générale, les minibus sont allongés et ont le toit rehaussé, etc.
Bien entendu, en cas de grande mobilisation, des combis peuvent être mobilisés, et parfois appartenant à des services â priori étrangers au maintien de l’ordre.

Un combi

Un minibus

Deux combis de la Police des chemins de fer mobilisés, pour leur plus grand malheur, à une manifestation des Gilets Jaunes

5° Les minibus

Parqués généralement hors de vue mais à proximité immédiate de la manifestation, ils transportent les policiers susceptibles d’intervenir en « robocop ».
On a un indice de l’imminence d’une intervention selon que les policiers soient entièrement équipés (casque sur la tête) ou non.

 

Minibus Renault Master (14 exemplaires) de l’Openbare veiligheid (Sécurité publique)

VW Transporter 5b rehaussés (trois exemplaires) du Corps d’intervention

Certains de ces véhicules sont spécialement équipés pour amener les policiers au plus près de l’affrontement, où de les appuyer dans l’affrontement en faisant barrage. Ces véhicules ont des protèges phares, des grilles amovibles pour protéger les vitres ainsi qu’une peinture ignifuge (à l’aspect granuleux).

Mercedes Sprinter rehaussé et protégé (remarquez le plexi qui protège les phares)

Usage tactique classique du minibus protégé: le barrage des rues

6° Les transporteurs blindés IVECO

Les Iveco 40 Turbo Daily 4×4 sont des transports de personnel blindés et protégés (peinture ignifuge), ils peuvent amener du personnel au plus près de l’affrontement et donner de la solidité à un barrage ou à une charge de police.

Cet IVECO porte encore la marque de l’ancienne Réserve générale. Ces véhicules sont anciens et en voie de retrait.

7° Les blindés Shortland 300

A la différence des IVECO blindés, ils n’ont pas pour mission de transporter du personnel, mais de barrer les rues ou de forcer les barricades

8° L’arroseuse Ziegler

Ces 12 camions sont équipés de 2 jets et comprennent 4 membres dans la cabine: le chauffeur, le chef de bord, et 2 opérateurs pour chacun des jets. Arroser n’est qu’on partie de leur fonction: elles jouent aussi le rôle de poste d’observation blindé avec une caméra dans chaque canon à eau, et une troisième sur mat télescopique, sur le toit, derrière la cabine. Les images peuvent être envoyées vers le centre de commandement.

9° Bus pour le transport de manifestants arrêtés

De type IVECO GX 337, ses vitres sont revêtues de telles sorte qu’on puisse voir du dedans vers l’extérieur mais pas le contraire. Il est aménagé en cellules et est équipé à l’intérieur d’un système de caméras (voir ici notre dossier sur les lieux de détention).

10° L’U.M.S. Viséo

L’U.M.S. Viséo est une tour d’observation mobile, déployable à quatre mètres de hauteur,  adopté par la police de Bruxelles. Equipé de caméras embarquées, l’U.M.S. Viséo peut être stationné et s’élever sans pilote pour compléter provisoirement un dispositif de vidéosurveillance fixe. Il peut enregistrer ou transmettre en direct par 4G les images vidéo ainsi récupérées. Silencieux car électrique, l’U.M.S. Viséo se déplace en toute discrétion et peut être équipé de caméras infrarouges ainsi que de projecteurs longues portées.

11° L’unité anti lock-on

Ce Toyota Hilux est celui de l’unité anti-lock-on, spécialisée dans l’extraction de manifestants s’attachant ou s’enchainant à des grilles, des rails, etc.

12° Brigade canine

La police de Bruxelles (mais aussi celles des autres zones de police de la région bruxelloise) a une brigade canine. Elle roule dans en Volkswagen Caddy facilemeznt reconnaissance aux grands autocollant à tête de berger allemand.

13° Les hélicoptères

Ils sont de deux type, l’Explorer, bimoteur, généralement déployé pour les manifestations. Il est équipé de caméras susceptibles de produire des images capables d’identifier un manifestant.
Le 520, monomoteur et moins bien équipé en optronique, est davantage utilisé hors des villes (surveillance du trafic routier etc.)

Mc Donnell Douglas 902 Explorers (5 exemplaires)

Mc Donnell Douglas 520N – monomoteurs (deux exemplaires)

14° Les drones

La DAFA, la Direction de l’Appui Aérien) possèdent cinq drones.
L’administration régionale Bruxelles Prévention et Sécurité (BPS) en a acquis six pour des missions en extérieur (et deux pour des vols à l’intérieur des bâtiments). Ils sont mis en oeuvre par la Direction de Coordination et d’Appui (DCA) de la Police fédérale.
Leur optronique est inférieure à celle des hélicoptères

Ci-dessous: un drone de la DAFA. Remarquez les feux de navigation: rouge à babord et vert à tribord. Si vous voyez les feux vert à gauche (et donc les rouges à droite), le drone avance vers vous, si vous ne voyez que des feux verts ou rouges, il est de profil par rapport à vous.

 

Ci-dessous: un drone de BPS

Type d’image prise par un drone

15° Le camion-barrière

Dernier venu dans l’arsenal anti-manifestation, acquis par la zone de police Bruxelles ville/Ixelles

 

 

De nombreux jeunes manifestants de la gauche nationalistes sont descendus à l’appel de la Gazte Koordinadora Sozialista, dans les quartiers de La Rochapea et Chantrea à Pampelune samedi après-midi, renversant et incendiant des conteneurs, détruisant des terminaux bancaires, et affrontant la police nationale venu soutenir de la police municipale. Il n’y a eu aucune arrestation. Les policiers ont essuyé des jets de projectiles et ont tiré des balles en caoutchouc.

 

Mercredi 4 novembre, des manifestations de lycéen·nes se sont déroulées dans plusieurs lycées de France pour dénoncer l’absence de mesures sanitaires. Le lendemain c’était au tour des élèves du lycée de Pont-l’Abbé (département du Finistère en Bretagne) de se mobiliser. Au cours de la manifestation un engin explosif à base d’acide chlorhydrique a été lancé sur une voiture de la gendarmerie. Trois lycéens de 17 ans ont été arrêté vendredi et déférés le lendemain au parquet de Quimper. Ils ont tous trois été mis en examen pour « violence aggravée sur gendarmes et fabrication d’engins explosifs ». Laissés en liberté sous contrôle judiciaire, les trois lycéens seront prochainement convoqués devant un juge pour enfants.

Trois lycéens mis en examen pour violence aggravée sur gendarmes et fabrication d’engins explosifs

Trois lycéens mis en examen pour « violence aggravée sur gendarmes et fabrication d’engins explosifs »

Des manifestants sont descendus dans les rues du Lower Manhattan, à New-York,  pour une deuxième journée consécutive, ce qui a entraîné des incidents avec la police et des arrestations. Les manifestants scandaient «Defund the Police» et «Can’t Stop the Revolution». Initialement, le rassemblement était organisé par le mouvement Black Lives Matter (BLM) et des militants LGBT, mais il a été rejoint par ceux qui étaient mobilisés en raison de l’incertitude des l’élection présidentielle. Les manifestants se sont rassemblés au Stonewall Inn, monument LGBT, et ont défilé dans plusieurs rues du Lower Manhattan. À un moment donné, la police a exigé qu’ils restent sur le trottoir. Les manifestants ont scandé « Notre ville – Nos rues » et ont insultés les policiers. La police a refoulé et cogné les manifestants, en arrêtant certains.

Demonstrators verbally confront NYPD officers while demonstrating in Union Square, Thursday, Nov. 5, 2020, in New York. (AP Photo/Seth Wenig)

Au cours d’une marche de protestation contre le non paiement de leurs bourses, initiée par des étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, un des leurs a été atteint par une balle au pied dans des affrontements avec les forces de l’ordre. Ce qui a entraîné la colère des étudiants, qui promettent de descendre à nouveau sur le terrain, menaçant de poursuivre la grève jusqu’au paiement de leurs bourses.

 

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Plusieurs dizaines de personnes étaient rassemblées,hier, devant l’Hôtel-Dieu à Paris pour manifester contre la fermeture (temporaire) du service des urgences pendant l’épidémie de la Covid-19. Les manifestant·es, parmi lesquel·les se trouvait des soignant·es, se sont fait verbaliser pour leur participation au rassemblement.

 Les manifestants contre la fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu verbalisés

Les manifestants contre la fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu verbalisés

Samedi 7 novembre 2020, une manifestation s’est tenue dans les rues de Toulouse à l’initiative des syndicats CGT et Sud du CHU de Toulouse afin de réclamer plus de moyen pour l’hôpital public et dénoncer les mesures liberticides du gouvernement. Plus de 5000 manifestant·e·s étaient présent·e·s malgré le confinement en vigueur en France.

Dans la manifestation, de nombreux secteurs étaient présents. Un pôle rouge et noir a été formé ainsi qu’un cortège de salarié·e·s de l’aéronautique avec une banderole « De l’aéro aux hôpitaux, ensemble contre le macronavirus ». Deux initiatives auxquelles des membres du Secours Rouge Toulouse ont participé.

Crédit photo : Révolution Permanente Toulouse

Trois membres des forces armées péruviennes ont été tués et trois autres blessés dans une embuscade perpétrée par les guérilleros maoïstes du PCP-SL dans son bastion de la vallée des fleuves Apurímac, Ene et Mantaro (VRAEM), dans le au sud des Andes péruviennes. L’attaque s’est produite jeudi passé alors que plusieurs patrouilles s’étaient infiltrées sur le territoire du PCP-SL dans le cadre de l’opération « Eye of the Eagle ». Au cours de cette opération, une patrouille a été fauchée par l’explosion d’un IED placé sur sa route, puis longuement mitraillée par les guérilleros. Un sous-officier de l’armée et un autre de la police ont été tués sur le coup. Parmi les quatre blessés évacués des lieux de l’embuscade, figurait un capitaine de l’armée qui est décédé le lendemain, des suites de sa blessure. L’embuscade a eu lieu dans le secteur de Banderita, situé dans la municipalité de Canayre, dans la région sud d’Ayacucho.

Combattants du PCP-SL

 

Édit 7/11 : Le parquet général d’Angers a annoncé hier qu’il se pourvoira en cassation contre l’arrêt de cour d’appel d’Angers.

La cour d’appel d’Angers a refusé, ce mercredi 4, de remettre à l’Italie Vincenzo Vecchi pour sa condamnation principale prononcée après les émeutes du G8 de Gênes, en 2001, et a ordonné un supplément d’information pour un reliquat de peine (voir nos articles). Les magistrats ont par ailleurs refusé l’exécution en France de cette peine principale de dix ans de prison pour « dévastation et pillage », car cette incrimination n’a pas d’équivalent en France. La cour déterminera par ailleurs lors d’une nouvelle audience si Vincenzo exécutera un reliquat de peine d’un an, deux mois et 23 jours de prison en France ou en Italie. Avant cette audience, la juridiction invite le procureur général d’Angers à demander à la justice italienne si elle accepte que Vincenzo, 47 ans, purge ce reliquat de peine en France. Le président de la cour a précisé qu’une telle peine pouvait être aménagée.