Hier 14 juillet, quatre personnes dont trois membres de Partizan/YDG ont été arrêtées à Londres après un affrontement avec des Turcs membres du parti d’Erdogan, AKP, qui voulaient célébrer la « résistance populaire contre le coup d’état du 15 juillet 2016 », le début de l’état d’urgence et des purges donc. La célébration a tout de même pu être empêchée.

La manifestation anti-AKP.

La manifestation anti-AKP.

Les 11 adresses permettant d’accéder aux versions web de l’application de messagerie Telegram ont été bloquées en Indonésie, une menace brandie par le Ministère des Communications et Technologies de l’Information qui annonce une mesure d’interdiction totale de l’application (mobile cette fois) si Telegram ne « cesse pas d’être un forum pour la propagande radicale et les militants violents ». La mesure est censée permettre à l’état indonésien de lutter contre Daesh, mais des millions d’Indonésiens n’ont plus accès à l’application web dans l’un des pays où elle est le plus utilisé.

Telegram

Telegram

Actuellement, une garde à vue (délai pendant lequel une personne peut être privée de liberté sans être présenté à un juge) peut durer jusque 24h. Une proposition de modification de l’article 12 de la Constitution a rassemblé deux tiers des députés fédéraux, la majorité nécessaire, pour étendre ce délai à 48h. Les partis d’opposition sp.a et cdH cosignent le texte avec les partis de la majorité (N-VA, MR, CD&V et Open Vld). Le texte doit encore être validé en plénière. Un précédent projet de loi (envisageant la prolongation de la garde à vue à 72 heures en cas d’affaire « terroriste ») avaient été rejeté dernièrement (voir notre article).

Les niveaux de l'OCAM

Les niveaux de l’OCAM

Juldas Biviga, journaliste de la radio Massanga, a été arrêté le samedi 17 juin dans le sud-ouest du Gabon suite à la diffusion de l’interview de Marcel Libama, un syndicaliste qui avait été arrêté le 15 juin (voir notre précédent article). Le chef d’accusation de « diffamation par voie de presse » envers le procureur de Tchibanga a été retenu pour le syndicaliste, arrêté le 15 juin en marge du procès d’un autre syndicaliste désormais libre. Le journaliste est pour sa part accusé de « complicité de diffamation par voie de presse » contre le même magistrat, pour avoir diffusé l’interview du syndicaliste.

Ils ont été condamnés à 184 jours de prison, dont 139 avec sursis; ce qui ramène à 45 jours fermes leur peine. En comptant les 23 jours qu’ils ont déjà fait en prison, il leur en reste 22 avant de sortir. Marcel Libama, syndicaliste, est le leader de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed), que le gouvernement gabonais avait interdit, fin mars, dont les membres étaient en grève depuis fin 2016. Selon la Conasysed, Libama et Biviga auraient été passés à tabac à la prison le jeudi matin, avant d’être conduits au tribunal. Ils ont tous deux été conduits à l’hôpital après le délibéré.

Marcel Libama

Marcel Libama

Dossier(s): Afrique Archives Tags: ,

Mercredi 12 juillet dernier, les slogans « Non à la fête nationale française à Beyrouth », « Libérez Georges Abdallah », « Honte à l’État libanais, qui a oublié Georges Abdallah prisonnier politique » ont été inscrits sur l’ambassade française à Beyrouth au Liban. Une journaliste et un militant de « Jeunes pour le changement » ont été arrêtées suite à cette initiative. Ils ont été libérés dans la soirée.
Des agents français de la sécurité du palais des pins, l’ambassade française, ont participé aux investigations aux côtés de la police libanaise.

Devant la résidence de l'ambassadeur de France à Beyrouth

Devant la résidence de l’ambassadeur de France à Beyrouth

Comme nous l’avions annoncé dans un précédent article, une manifestation a eu lieu aujourd’hui pour la libération des prisonniers révolutionnaires de l’ATIK (Confédération des Travailleurs de Turquie en Europe) à l’occasion d’une nouvelle audience dans le cadre de leurs procès.

Affiche pour exiger la libération des prisonniers de l'ATIK

Affiche pour exiger la libération des prisonniers de l’ATIK

Dossier(s): Allemagne Archives Tags: , ,

L’Australie compte obliger les groupes comme Facebook ou WhatsApp à donner à la police, dans le cadre d’enquêtes criminelles et terroristes, les messages cryptés de suspects, selon un projet de loi dévoilé ce vendredi. WhatsApp, détenu par Facebook, et Skype, qui utilisent le cryptage de données pour garantir à leurs utilisateurs la confidentialité des échanges, refusent de se plier aux lois qui imposent dans certains pays aux opérateurs traditionnels de télécommunication (fournisseurs d’accès à internet, opérateurs mobiles et fixe) de fournir leurs données aux gouvernements qui le leur demandent.

En Australie, les services d’enquête peuvent actuellement adresser des réquisitions aux opérateurs mobiles. Le projet de loi donnerait aux autorités australiennes des pouvoirs coercitifs pour contraindre « en dernier ressort » les entreprises si elles ne coopèrent pas volontairement. Facebook a rétorqué qu’il disposait déjà d’un mécanisme d’aide aux enquêteurs australiens. Des messageries comme Signal sont au-delà de ce débat puisque les protocoles de cryptages sont tels que Signal elle-même ne peut décrypter les messages qu’elle véhicule.

.

.

Une brigade maoïste a tué trois personnes dans le district de Jamui (Bihar). Celles-ci travaillaient en collaboration avec les autorités locales afin de tracer la guérilla dans la région. D’après un officier de police, des guérilleros ont attaqué les trois personnes dans la nuit de jeudi à vendredi à proximité d’un barrage. Sur place, les guérilleros ont laissé des tracts dénonçant les activités de délation. Une vaste opération de ratissage a été lancée dès ce matin dans toute la région.

Tract maoïste

Tract maoïste

Dossier(s): Archives Inde-Népal

A l’initiative de l’Union des Femmes Socialistes, une dizaine de personnes se sont rassemblées devant le consulat de Roumanie à Paris le 13 juillet dernier pour la libération de Nalan Oral, refugiée politique kurde en Belgique arrêté en Roumanie et menacée d’extradition vers la Turquie. Voir notre dossier.

Rassemblement à Paris pour la libération de Nalan Oral.

Rassemblement à Paris pour la libération de Nalan Oral.

Par ailleurs, l’OCML VP a affirmé son soutien dans un communiqué et a realisé plusieurs graffitis pour exiger la libération de Nalan Oral.

Free Nalan Oral !

Free Nalan Oral !