A l’appel du Defend Education Birmingham, une centaine d’étudiants ont manifesté hier, occupant deux bâtiments de l’institution et déployant un calicot sur la tour de l’horloge de l’université. La police a rapidement été appelée sur place par les autorités universitaires pour disperser les étudiants qui dénoncent l’augmentation des frais de scolarité ainsi que les faibles revenus du personnel. Des bombes de fumées et des feux d’artifice ont été tirés par les étudiants qui ont très vite été enfermés dans un kessel policier. Plus de cent étudiants ont été interrogés par les policiers, tout ceux refusant de décliner leur identité ont été interpellés. L’opération a duré plus de quatre heures. Au final, quatorze personnes ont été interpellées. Elles sont accusées d’avoir porté atteinte aux gardes de la sécurité et de dommages criminels.

Calicot à l'université de Birmingham

Calicot à l’université de Birmingham

Samedi soir, plus de 8000 personnes s’étaient réunies à Vienne pour protester contre le bal annuel de l’extrême-droite qui se déroulait le même soir. Les forces de l’ordre avaient été déployées en nombre et de violents heurts les ont opposées aux manifestants alors qu’elles avaient bouclé un vaste périmètre autour du palais impérial d’hiver où était organisé le bal. Les violences policières ont fait 17 blessés parmi la foule et 5 autres dans les rangs de la police. Certains manifestants souffrent de fractures après avoir été frappés à coup de matraques par des policiers. Durant la nuit, onze véhicules de police ont été détruits. Les dégâts ont été évalués à plus d’un million d’euros, des vitrines de banques et de magasins ayant également été brisées. Quinze personnes ont été interpellées et ont été relâchées. Des organisateurs de la manifestation ont dénoncé une violence extrême de la part des forces de l’ordre et l’opposition a jugé ‘irresponsable’ la stratégie de la direction des forces de l’ordre.

Affrontements entre la police et des manifestants antifa

Alors que les manifestations pro-européennes ont fait 4 morts et 400 blessés à Kiev en Ukraine, les personnes présentes aux alentours des affrontements ont reçu sur leur portable le message suivant: «Cher abonné, vous êtes enregistré comme participant à un trouble massif à l’ordre public.» Ce texto a été envoyé par les forces de police ukrainiennes, qui a utilisé la technologie mobile pour localiser les téléphones portables en activité près des affrontements opposant des policiers anti-émeutes et des manifestants le 21 janvier. Les trois opérateurs téléphoniques ukrainiens auraient nié avoir fourni les données de localisation au gouvernement ou envoyé les messages. L’une de ces compagnies aurait néanmoins suggéré que ces textos avaient été envoyé d’«une antenne relai pirate» installée à proximité.

Dans la nuit du 17 janvier 2014, une voiture de police a été incendiée devant le PAZ (Centre de rétention de police) à Vienne. Dans le PAZ se trouve un centre de rétention, d’où des personnes se font continuellement expulser de l’Autriche.

Le Polizeianhaltezentrum (PAS) de Vienne, protégé lors d'une manifestation de soutien aux sans-papiers

Le Polizeianhaltezentrum (PAS) de Vienne, protégé lors d’une manifestation de soutien aux sans-papiers

Une étude commandée par l’Union Européenne envisage, pour les années à venir, d’interdire le déplacement sur le territoire européen des militants et activistes de la cause animale dans le but d’empêcher le développement d’une internationale européenne de la cause animale. Cette étude, dont certains extraits ont été publiés en novembre déjà (désolé pour notre retard à relayer cette info…) dans la presse allemande, qualifie les activistes « criminels itinérants »…

animal liberation

animal liberation

Les ESSD/SPER (sociétés de protection en environnement à risques) se développent aussi en Russie. Le ministère de la Défense y a signé des contrats avec des entreprises recrutant dans les régiments cosaques, dans un démarche qui tend à la privatisation des unités cosaques et à leur recyclage dans des structures entrepreneuriales. Ces entreprises ont commencé à se charger de la sécurité d’entreprises, mais ont vu leur sphère d’action s’élargir puisque des patrouilles de cosaques ont lieu depuis 2012 dans la région de Krasnodar pour lutter contre l’immigration clandestine.

Le patron de la Kuban Cossack Brigade vient d’annoncer que 410 de ses paramilitaires patrouilleront dans les rues de Sotchi pour assurer la sécurité des Jeux olympiques d’hiver de février. Les cosaques seront affectés dans les gares, à l’aéroport ainsi que sur les sites olympiques pour patrouiller conjointement avec la police. Les autorités ont donné le droit de pratiquer des fouilles et de procéder à des arrestations.

paramilitaires cosaques

paramilitaires cosaques

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La chambre basse du parlement russe a reçu trois nouveaux projets de loi visant à durcir la législation antiterroriste et à augmenter les sanctions pour toute implication dans une activité terroriste. Les trois textes prévoient d’augmenter les pouvoirs du Federal Security Service (FSB), d’augmenter les mesures contre le blanchiment d’argent et de réguler davantage les flux d’informations électroniques. Les transactions anonymes internationales se verront notamment totalement interdire. Un des textes appellent à une augmentation de la peine pour ‘financement d’organisation terroriste’ à 20 ans de prison. Il prévoit également d’autoriser le FSB à fouiller les citoyens et leurs biens et possessions en toutes circonstances.

Les autorités néerlandaises viennent de publier une proposition de loi visant à faire payer des frais de séjour aux prisonniers. Elles voudraient que les détenus participent aux frais de leur incarcération à raison de 16 euros la nuit pendant une durée maximum de deux ans. Pour les mineurs incarcérés, ce sont les parents qui se verraient envoyer la facture. Le second volet de cette proposition concerne les frais de justice. Si la loi devait être adoptée, les condamnés devraient également participer aux frais de l’enquête dont ils ont été l’objet. La proposition de loi doit être approuvée par le Parlement néerlandais et si elle est adoptée, elle entrera en vigueur en janvier 2015.

Marian Price, 59 ans, qui avait reconnu avoir fourni un téléphone portable à des membres de l’IRA Véritable (Real IRA), téléphone qui avait servi à reveniquer la mort de deux soldats britanniques dans une caserne en Irlande du Nord, peu avant leur déploiement en Afghanistan, a été condamnée mardi à une peine de 12 mois de prison fermes et de trois ans de sursis. En raison du temps passé en préventive, elle a été libérée. Marian Price qui avait été détenue sept ans, de 1973 à 1980, pour une attaque à la bombe contre un tribunal londonien, est en mauvaise santé. Au moment de son arrestation 2011, elle a été secrétaire du Mouvement pour la Souveraineté des 32 Comtés.

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