La société française Steria (SSII) équipera la police norvégienne d’une nouvelle solution de gestion des identités lui permettant d’analyser les empreintes digitales et d’être reliée aux autres pays signataires du Traité de Prüm. Appelé aussi Schengen III, le Traité de Prüm, signé en 2005, réunit une quinzaine de pays européens pour lutter contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière. Le système SteriaAFIS permet d’identifier des empreintes digitales leur sera présentée en temps réel. Assortie d’un contrat de six ans, cette solution biométrique comprendra un registre de photos, le stockage des photos et des empreintes digitales lors des demandes de passeports et la reconnaissance faciale en 3D.

ssii.jpg

La police anti-émeute suédoise s’est une nouvelle fois affrontée avec contre-manifestants antifas lors d’un rassemblement de 150 néo-nazis à Stockholm, samedi, deux semaines avant les élections législatives. Quatre policiers et trois personnes ont été légèrement blessés. Des milliers de personnes s’étaient rassemblées dans le centre de Stockholm pour protester, et quelques dizaines de militants masqués se sont affronté avec la police. Une personne a été arrêté pour « préparation pour voies de fait graves, » tandis qu’un autre a été arrêté pour violation de domicile après avoir grimpé sur le toit de l’Opéra royal. Quinze personnes ont été appréhendées pour avoir enfreint une interdiction de porter des masques lors de manifestations politiques.

Il y a une semaine, trois personnes ont été blessées lorsque la police montée anti-émeute avait chargé des manifestants antifascistes à Malmö.

stock.jpg

Les serveurs d’Indymedia Bristol ont été visités physiquement par la police. C’est apparemment 16 mois d’adresses IP de visiteurs qui pourraient être vus par la police. Indymedia Bristol a désactivé la publication de façon permanente en attendant une éventuelle ré-installation. Ne visitez pas leur site puisque les administrateurs annoncent eux-mêmes que les IP des visiteurs pourraient être enregistrées !

Il y a 87 ans jour pour jour, Sacco et Vanzetti étaient exécutés par l’appareil répressif américain. C’est pour commémorer cette date que plusieurs sections de l’Anarchist Black Cross, notamment en Europe de l’Est, au Royaume-Uni et au Mexique lancent cette année la ‘Semaine Mondiale de Solidarité avec les Prisonniers Anarchistes’ du 23 au 30 août.
Les organisateurs appellent à répandre l’info et à « organiser des événements allant de la soirée d’information, de la projection, de concerts benefiets à la solidarité et à l’action directe. »

soli-august-23.gif

Le 5 de ce mois, un groupe de militants du réseau Londres Palestine Action ont enchaîné les portes fermées d’une usine d’armement israéliennes, basée près de Birmingham au Royaume-Uni et occupé le toit. Ils exigent la fermeture permanente de l’usine et la fin de toutes les formes de commerce et de coopération militaire avec Israël. L’usine produit des moteurs de drones qui sont exportés vers Israël et utilisés sur la bande de Gaza. L’usine est détenue par Elbit Systems, la plus grande entreprise militaire israélienne et le plus grand producteur de drones dans le monde. A Melbourne, l’entrée de l’usine Elbit a été bloquée avec de grands blocs de béton et, là aussi, le toit a été occupé. La police est intervenue à chaque fois.

elbit.jpg
erbil_melbourne.jpg

Contrairement à ce que de nombreuses presses avaient annoncées : Julian Assange n’a pas l’intention de se rendre aux autorités britanniques. S’il a annoncé qu’il quitterait bientôt l’ambassade d’Équateur, c’est à la condition d’un « sauf-conduit » (couloir diplomatique) qui lui permettrait de quitter le pays sans « poser le pied sur le sol britannique » et probablement de se rendre en Amérique Latine comme c’est aussi l’intention de Snowden. Le gouvernement britannique a refusé directement, annonçant que Julian Assange serait arrêté aussitôt qu’il sortira de l’ambassade pour être extradé en Suède puis aux États-Unis. Wikileaks a également démenti les rumeurs selon lesquelles Assange aurait développé une maladie cardiaque ou pulmonaire. La surveillance de l’ambassade a coûté depuis ces deux dernières années plus de €8.5 millions
Julian Assange s’était réfugié à l’intérieur de l’ambassade équatorienne en juin 2012 et avait reçu l’asile politique le 18 août de la même année.

Julian Assange lors de la conférence de presse

Julian Assange lors de la conférence de presse

Un tribunal de Moscou a condamné lundi quatre opposants russes à des peines allant jusqu’à trois ans et demi de prison pour participation à des « troubles massifs » au moment d’une manifestation anti-Poutine en mai 2012. Alexeï Gaskarov, 29 ans, et Alexandre Margoline, 42 ans, ont été condamnés à trois ans et demi de camp, alors que Ilia Gouchtchine, 25 ans, s’est vu condamner à deux ans et demi de camp. Pour sa part, Elena Kokhtareva, une retraitée de 58 ans, a été condamnée à 3 ans et sept mois de camp avec sursis.

La manifestation du 6 mai 2012, pour laquelle une dizaine de personnes ont déjà été condamnées à des peines de camp tandis que d’autres sont en cours ou en attente de jugement, avait débouché sur des affrontements avec la police.

gaskarov-2.jpg

Dossier(s): Archives Reste de l'Europe Tags:

Julian Assange donne en ce moment même une conférence de presse depuis l’ambassade d’Équateur où il vit reclus depuis 2 ans. Celui-ci aurait développé une grave maladie due à son enfermement. Comme attendu par la presse locale, Assange a annoncé qu’il quitterait « bientôt » l’ambassade, sans préciser le quand et le comment, il ne pourra probablement pas la quitter autrement qu’en se faisant arrêter par les policiers qui surveillent en permanence l’ambassade pour un coup de 11’000€ par jour. Assange risque d’abord d’être extradé en Suède et ensuite aux États-Unis où il sera jugé pour l’affaire WikiLeaks lorsqu’il a fait fuir des milliers de câbles diplomatiques américains. Le seul espoir d’Assange serait que le Royaume-Uni autorise un couloir diplomatique à l’Equateur.

Des manifestants en solidarité avec Assange

Des manifestants en solidarité avec Assange

Le gouvernement russe a publié, vendredi 8 août, un décret qui exige que les Russes fournissent leur numéro de passeport ou leur identité lorsqu’ils se connectent à un réseau Wi-Fi public. Ce décret amende en réalité une loi déjà existante qui prévoit que « l’accès aux services de communication et d’échange de données et à une connexion Internet ne sera permis par l’opérateur (…) qu’après identification de l’utilisateur ».

Le fournisseur d’accès à Internet (FA I) devrait ainsi théoriquement recueillir le nom complet et plusieurs informations, comme le numéro de permis de conduire. Le FA I devrait stocker ces informations pendant six mois. Il devra en outre noter et conserver la durée de connexion de l’usager, selon le décret. Le ministère de la communication de la Russie a déclaré que cette décision s’inscrivait dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et que les réseaux Wi-Fi privés ne seraient pas concernés.