Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Un membre des Grey Hounds, la force d’élite anti-naxale de la police de l’Andhra Pradesh a été capturé et tué après s’être perdu dans la jungle alors qu’il retournait à sa base après le ‘combat’ ayant fait neuf morts dans le camp de la guérilla mardi dernier. Ce ‘combat’ avait opposé une équipe conjointe des polices du Chhattisgarh et de l’Andhra Pradesh ainsi que des hommes de la CRPF à des guérilleros dans le district de Sukma (Chhattsigarh). Au cours de leur retraite, les forces de sécurité avaient continué à être poursuivies par les maoïstes. Selon les autorités, un des inspecteurs blessés aurait raté l’hélicoptère qui devait le ramener à son camp de base. Alors qu’il l’attendait, le Mi-17 a été pris pour cible par les guérilleros et a donc décollé en urgence sans attendre l’inspecteur qui a été capturé et ensuite abattu.

Par ailleurs, les corps des neuf guérilleros tués mardi ont été identifiés et rendus à leurs familles respectives. Mais de nombreuses voix s’élèvent une nouvelle fois pour dénoncer le prétendu ‘combat’. De nombreux militants affirment qu’une fois encore, les autorités ont monté cette histoire de toutes pièces et que les morts sont en fait les conséquences d’une vaste opération policière secrète.

Guérilleros abattus par la police

Guérilleros abattus par la police

Mercredi soir, plus de 200 travailleurs agricoles principalement bangladais s’étaient rassemblés pour réclamer leurs salaires impayés. Employés dans une exploitation de production de fraises à Manolada, à 260 kilomètres au sud-ouest d’Athènes, certains de ces ouvriers réclamaient jusqu’à six mois d’arriérés de salaire. Alors qu’il avait promis leur paiement mercredi matin, le propriétaire a fait réprimer le rassemblement en y envoyant trois superviseurs armés qui ont tiré à la carabine sur la foule. 28 ouvriers ont été blessés dont quatre très grièvement. Tous ont été hospitalisés, et sept d’entre eux le sont toujours aujourd’hui.

15 jours seulement après la rentrée des classes, un groupe d’étudiants cagoulés de l’Université de Cordoba a tenté de bloquer la route qui mène à cerete Monteria. La police est intervenue et a empêché l’action. Les manifestants ont répondu avec des pierres de l’intérieur de l’institution, tandis que la police sont stationnés à l’extérieur de la porte, tirant des gaz lacrymogènes.

Colombie: Affrontements à l’université de Cordoba

Un hélicoptère de la Border Security Force qui transportait des commandos menant des opérations anti-maoïstes a été abattu hier par des guérilleros dans les jungles du sud du Bastar, dans le Chhattisgarh. Il avait été affrété pour évacuer des troupes qui revenaient d’une opération dans le district de Sukma (Chhattisgarh). Le Mi-17 a été la cible de tirs nourris, mais est parvenu à atterrir. Au cours de la fusillade, dix soldats ont été évacués. Les autorités ont déclaré que les guérilleros étaient parvenus à atteindre le véhicule malgré toutes les mesures prises pour sécuriser l’hélipad qui était encerclé par les forces de sécurité. Une équipe de la CRPF a immédiatement été envoyée dans la zone pour tenter de retrouver les maoïstes qui ont battu en retraite dès leur action terminée.

Rassemblement ce vendredi 19 avril 2013 à 16h en face du consulat de France à hauteur du 42, Boulevard du Régent à 1000 Bruxelles pour soutenir les revendications du détenu Nezif Eski, prisonnier accusé d’être membre du mouvement marxiste anatolien, le DHKP-C. Il est actuellement en grève de la faim, et ce depuis le 13 mars dernier, pour dénoncer ses conditions de détention.

Pour davantage d’informations concernant sa situation, consultez notre récent article le concernant.

Dans le petit village de Buzhe, dans la province de Guizhou, environ 600 villageois ont été battus et dispersés à coup de tirs de gaz lacrymogène par plus de 300 policiers anti-émeutes le 11 avril dernier. Il y a neuf ans, les autorités locales et une compagnie minière privée ont conclu un accord de réinstallation des villageois déplacés par l’exploitation d’une mine, mais n’ont fourni aucune compensation pour les dommages environnementaux qui touchent directement la population. Depuis, celle-ci lutte pour dénoncer la situation. Le 11 avril, un homme a bloqué l’entrée de la mine. La police est rapidement intervenue pour le déloger, et un jeune couple s’est interposé. Il a été emmené, menotté et battu par les forces de l’ordre. Plus de 600 villageois se sont alors rendus sur place, et c’est alors que les policiers anti-émeutes se sont déchaînés. Sept personnes ont été grièvement blessées, parmi lesquelles une femme de 80 ans. De nombreuses autres ont du être emmenées à l’hôpital pour y subir un traitement aux yeux suite aux effets des gaz lacrymogène.

Hier et aujourd’hui se déroule un vaste exercice de coordination anti-terroriste impliquant la Belgique, l’Autriche, l’Irlande, l’Italie, la Lettonie, la Slovaquie, l’Espagne, la Suède et la Roumanie. Préparée pendant huit mois, cette simulation est gérée par le réseau européen des services anti-terroristes Atlas. En Belgique, il a mis l’accent sur le train à grande vitesse alors que l’objectif était de simuler des attaques simultanées sur des sites stratégiques tels que des noeuds de transport, des sites nucléaires,… L’exercice a eu lieu sur un ‘site industriel’ de la gare du Midi à Bruxelles.

L’Audience nationale, la plus haute instance pénale espagnole, a décidé d’incarcérer les huit militants, accusés d’appartenir au mouvement de jeunes Segi, un mouvement interdit en Espagne à cause de ses liens présumés avec l’ETA, mais qui a annoncé sa dissolution en juin 2012. Ce mardi 16 avril, l’Audience nationale a ordonné leur arrestation. Les huit accusés ont été condamnés à six ans de prison.

Depuis mardi, des centaines de personnes forment une barrière humaine au Boulevard, une des principales voies qui longe le vieux quartier de San Sebastian, pour accompagner les huit jeunes « jour et nuit » et empêcher leur arrestation. Le mouvement pour les droits civiques en Pays Basque Eleak y a installé depuis plusieurs jours un chapiteau, nommé AskeGunea (lieu libre). Des centaines de personnes y étaient toujours rassemblées ce mercredi matin.

Alors que ce mercredi est la Journée des Prisonniers en Palestine, le Prisoners Club publie un rapport dans lequel il déclare qu’en 2013, il y a près de 5000 personnes détenues dans 27 prisons, centre de détention et d’interrogatoires différents. 106 de ces prisonniers sont détenus depuis avant même la signature des accords d’Oslo entre Israël et l’OLP en 1993, ce qui signifie qu’ils sont emprisonnés depuis plus de vingt ans, et cinquante d’entre eux le sont en fait depuis plus de 25 ans. Il y a quatorze femmes et 235 enfants actuellement enfermés dans les prisons israéliennes. Le rapport souligne qu’il n’y a aucun chiffre officiel concernant les prisonniers malades, mais selon diverses sources, leur nombre est évalué à 700. Enfin, certaines prisons israéliennes sont remplies de prisonniers à l’isolement, technique utilisée comme ‘punition’ par les autorités. Les prisonniers à l’isolement vivent dans les pires sections des prisons, dans des conditions négligeant tous les droits humains.

Depuis le début du mois d’avril, dix communes belges délivrent des passeports biométriques. Cette initiative des autorités fait suite aux exigences de l’Union Européenne qui demande qu’à terme, tous les états membres fournissent ce type de document. Afin d’obtenir un passeport biométrique, le citoyen se voit dans l’obligation de fournir ses empreintes digitales, via un appareil appelé ‘digipat’. Celles-ci sont alors scanées, ainsi que sa photo et sa signature. Toutes ces informations sont ensuite stockées sur une puce intégrée au passeport.