Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Philip Zimmerman est l’inventeur de PGP « Pretty Good Privacy » qui est depuis 1991 la référence en matière de chiffrement des communications. En tant que Secours Rouge, nous faisons nous-même régulièrement la promotion de PGP via des formations et une utilisation quotidienne. A l’occasion de sa nomination comme Docteur Honoris Causa, Zimmerman donnera ce 18 mai une conférence « encryption, privacy, and avoiding a surveillance state » à l’ULB (local UD2.218A, Campus Solbosch) à 18.30. Les places sont limitées et réservables ici.

Zimmermann à l’ULB

Zimmermann à l'ULB

Un détachement des forces spéciales a saisi 3.000 bâtons de dynamite qui étaient transportées dans un taxi à destination de la région VRAEM, à la jonction de la route Placinos et Panamericana Norte, dans le district de Los Olivos. Outre les explosifs, 2.500 de mèche ont également été saisis. Deux personnes ont été arrêtées, le chauffeur et le convoyeur. La police les accuse d’approvisionner la guérilla maoïste du PCP-SL.

La dynamite destinée à la guérilla

La dynamite destinée à la guérilla

La police allemande a arrêté lundi après-midi et mardi matin deux hommes accusés d’être membres dirigeants du PKK. Ali D., 52 ans a été arrêté lundi vers 16 heures à Brême. Les enquêteurs l’accusent d’être le responsable du PKK à Brême après avoir eu les mêmes fonctinos à Berlin. Cem A., le deuxième suspect, a été arrêté dans son appartement de Friedrichshain, à Berlin, mardi matin à 10 heures.

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Les agents de la police provinciale basque sont entrés jeudi sur le campus Arrosadía de l’UPNA pour briser la protestation des étudiants. Deux personnes ont été arrêtées. Les étudiants réclamant la démission du recteur pour avoir appelé l’intervention policière alors que, dans la matinée, a maintenu une forte présence policière à l’extérieur du bâtiment.

Arrestation à Pampelune

Arrestation à Pampelune

Pour la quatrième fois en moins de deux mois, salariés, étudiants et lycéens ont manifesté hier jeudi 28 contre le projet de Loi travail de la ministre Myriam El Khomri. Entre 200.000 et 500.000 personnes ont participé à 210 manifestations dans toute le France. Depuis le lancement du mouvement contre la loi travail, il y a deux mois, 961 personnes ont été interpellées. Jeudi, en marge des manifestations à Paris et en province, qui ont fait 78 blessés dans les rangs de la police, 214 personnes ont été arrêtées. Le nombre de manifestants blessé est inconnu, mais il est confirmé que l’étudiant rennois touché par un flash-ball a perdu l’usage de son oeil.

Affrontements hier en France

Affrontements hier en France

Les étudiants manifesté mercredi contre le gouvernement soudanais qui envisage de vendre les bâtiments de l’Université de Khartoum. Des hommes armés en civil avaient ouvert le feu sur eux, tuant Mohammed al Sadek, une étudiant de 20 ans. Des manifestations anti-gouvernementales avaient éclaté lors de ses funérailles le mercredi.

Hier jeudi, la police a tiré des gaz lacrymogènes sur des centaines d’étudiants qui s’étaient rassemblés dans le centre de Khartoum et à l’extérieur de la principale université de la vill pour protester contre le meurtre de l’étudiant. La foule scandait: « A bas régime militaire ». Les manifestants ont ensuite bloqué une route et mis le feu à des pneus à l’extérieur de l’université s de Khartoum. La police a tiré des grenades lacrymogènes et utilisé des matraques pour frapper les manifestants qui lançaient des pierres.

Manifestation jeudi à Khartoum

Manifestation jeudi à Khartoum

La NPA a libéré ce lundi les cinq policiers capturés en avril dernier à Barangay Salapawan, dans le district de Paquibato. Les maoistes avaient réunis des centaines d’habitants de Barangay Lumiad pour une cérémonie de libération des prisonniers de guerre en présence des membres des familles des cinq policiers prisonniers de guerre. Un membre du 1er bataillon « Pulang Bagani » de la NPA a lu l’ordre de libération émis par le Front démocratique national.

Un délégué de la NPA lit l’ordre de libération devant les prisonniers

Un délégué de la NPA lit l'ordre de libération devant les prisonniers

Fabrice Roulliaux, militant CGT de Peugeot SA Rennes, a été condamné à deux mois ferme et Yann Tavernet, militant CGT de Peugeot SA à Tremery, a été condamné à 500 € d’amende. Ils ont été accusés de rébellion suite à une manifestation contre la loi Travail, ce qu’ils contestaient. Fabrice Roulliaux écope d’une peine de prison ferme car il refuse d’accepter la peine de 120 heures de TIG (Travaux d’Intérêt Général). Il est aussi condamné à 600 € d’amende pour avoir refusé de donner son ADN. Ils vont tous deux en appel.

Délégation CGT Tremery

Délégation CGT Tremery

Environ 1.500 prisonniers politiques sont détenus dans des conditions inhumaines et dégradantes en Ukraine. La majorité des prisonniers politiques sont accusés de séparatisme et de trahison pour avoir aidé les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk. Outre les partisans déclarés de ces républiques, comme Andreï Sokolov, sont détenus ceux qui ont dénoncé comme fratricide la guerre contre ces républiques comme l’ancien chef adjoint du Parti des régions à la Rada, Alexandre Efremov, le journaliste Ruslan Kotsaba, accusé de trahison de la patrie, pour avoir promu à Ivano-Frank l’action « Refus de mobilisation. »

Le nombre officiel de prisonniers de cette catégorie est de 1.354. Mais 459 personnes sont portées disparues: certaines ont sans doute été assassinées ou sont mortes en détention ou sous la torture, d’autres pourraient encore être détenues dans des prisons secrètes du SBU. Car à la répression officielle s’ajoute l’action des escadrons de la mort fascistes et des services secrets. Il faut enfin ajouter nombre officiel les prisonniers politiques détenus sous des accusations de droit commun comme « port illégal d’armes » ou « bagarre ». Plusieurs prisonniers politiques ont entamés une grève de la faim à Kiev, alors que leur état de santé est précaire et qu’ils sont laissés pratiquement sans aucune assistance médicale. Les prisonniers morts dans les prisons ukrainiennes en raison de la grève de la faim seraient déjà cinq.

Andreï Sokolov

Andreï Sokolov

Des affrontements ont éclaté jeudi à la mi-journée à Rennes à l’issue de la manifestation contre la loi travail, des jeunes tentant de gagner le centre historique bloqué par les forces de l’ordre. A grands renforts de gaz lacrymogènes, les forces de l’ordre ont chargé les manifestants qui leur lançaient des projectiles et engins pyrotechniques dans une rue conduisant à la place du Parlement de Bretagne, au coeur du centre historique. 38 manifestants ont été blessés dont dix gravement. Un étudiant a été grièvement touché à l’œil et transporté à l’hôpital. Il aurait été atteint par un tir de flashball venant des policiers.

A Nantes, les affrontements ont commencés dix minutes à peine après le départ du cortège, vers 11H15, opposant les manifestants aux qui bloquaient les accès au centre-ville à l’aide d’un camion lanceur d’eau. Les forces de l’ordre ont tiré des grenades lacrymogènes. Les manifestants criaient «Nique la BAC» et «Tout le monde déteste la police». Une jeune femme a été interpellée après avoir été traînée sur plusieurs mètres par les CRS. Des caméras de vidéosurveillance ont été démolies et une Porsche incendiée.

A Lyon, un groupe de jeunes manifestants qui progressaient vers le centre-ville dans la matinée ont lancé des projectiles sur les forces de l’ordre qui ont répliqué avec des gaz lacrymogènes. Deux manifestants ont été interpellés. A Bordeaux, c’est lors d’une scission entre deux groupes de manifestants que des incidents ont éclaté: tandis que le cortège officiel a continué à suivre la trajectoire déclarée mais un groupe d’étudiants a voulu prendre un autre chemin. Les CRS ont alors bloqué leur avancée et des échauffourées ont alors éclaté. Deux policiers ont été blessés par des jets de projectiles au visage à Toulouse.

Les incidents commencent à Paris…l’entrée du pont d’Austerlitz, sur la rive gauche de la Seine, plusieurs dizaines de manifestants ont lancé des bouteilles, des pavés et des extincteurs contre les forces de l’ordre, qui ont riposté à coups de gaz lacrymogènes. Ces incidents ont interrompu la progression du cortège, qui n’avait pas encore passé le pont, et provoqué l’arrivée de CRS en renfort.

EDIT 23H00
Un nombre inconnu de manifestants et 24 policiers ou gendarmes ont été blessés, à travers la France ce jeudi lors des manifestations contre la « loi Travail ». Plus de 120 personnes ont été interpellées sur l’ensemble du territoire.

France: Affrontements dans plusieurs villes lors des mobilisations contre la loi Travail