Ce vendredi 20 février, nous organiserons une soirée de solidarité avec Marco Camenisch, anarchiste emprisonné en Italie puis en Suisse depuis 1991 pour avoir pris part à la la lutte anti-nucléaire dans les années ’80. Ce sera l’occasion de projeter pour la première fois le documentaire ‘Marco Libero !’ qui retrace l’histoire des luttes antinucléaires en Europe.
La soirée commencera à 20h et aura lieu au Pianofabriek, 35 Rue du Fort à Saint-Gilles (Métro Parvis de Saint-Gilles).

Affiche de la soirée.

Affiche de la soirée.

Le militant anarchiste Alfredo Cospito a été placé en isolement punitif (article 14-bis du règlement pénitentiaire) il y a trois jours suite à une altercation avec un gardien. Un autre camarade dans la section AS2 a reçu un rapport disciplinaire pour le même incident. Les autres camarades détenus dans l’aile spéciale ont suspendu leur sociabilité et sont interdits de rencontrer l’autre. Les autres prisonniers ont protesté contre ce qui est arrivé, et ont manifesté l’intention de poursuivre leur mouvement de protestation jusqu’à ce que l’isolement de Alfredo est suspendu.

Pour écrire au prisonnier: Alfredo Cospito / CC di Ferrara / Via Arginone 327 / 44122 Ferrara / Italie

Pour lire la déclaration d’Alfredo à son procès: https://antidev.wordpress.com/2013/12/13/du-ventre-du-leviathan/

Italie: Un prisonnier anarchiste placé à l’isolement

Arrêté le 7 février après 5 ans de clandestinité, l’anarchiste Diego Rios est passé devant le tribunal le 9 février. Le procureur a tenté de ré-ouvrir le dossier ‘Caso Bombas’ dans lequel Diego avait été acquitté en son absence. Vraisemblablement, Diego sera jugé d’après la législation sur le contrôle des armes. Il est donc rentré dans une période de détention administrative de 30 jours. Diego était rentré dans la clandestinité il y a 5 ans après que sa mère l’ait dénoncé à la police chilienne pour possession et fabrication d’engins explosifs.

Affiche solidaire avec Diego Rios

L’anarchiste Diego Rios a été arrêté à La Ligua après 5 ans de clandestinité. Il y était passé en 2009 après que sa mère ait découvert du matériel explosif lui appartenant et en ait informé la police. Le 7 février, une opération policière a aboutit à son arrestation. Des solidaires du collectif ‘Lucha Revolucionaria’ ont immédiatement collé des affiches en solidarité.

Affiche en solidarité avec Diego Rios

Affiche en solidarité avec Diego Rios

Le militant anarchiste Diego Ríos, passé à la clandestinité depuis 2009, recherché pour détention de matériel pour l’élaboration d’engins explosifs, a été arrêté le 7 février dans une opération policière menée dans la commune de La Ligua (province de Petorca, région de Valparaíso).

Chili: Arrestation d’un anarchiste recherché

A l’aube du mardi 3 février, une attaque incendiaire a eu lieu contre le bureau du Partido Popular d’Espagne à Montevideo. L’action a été revendiqué en solidarité avec Mónica Caballero et Francisco Solar, détenus et incarcérés depuis plus d’un an par l’État espagnol, accusés d’appartenir à une « organisation terroriste » et d’avoir déposé un engin explosif en octobre 2013 dans la Basílique de Pilar à Saragosse.

Dans la nuit du 30 au 31 janvier, les 7 anarchistes qui étaient encore en prison suite à leur arrestation le 16 décembre dans le cadre de l’Opération Pandora ont été remis en liberté sous conditions (confiscation de passeports, obligation de pointer au commissariat, etc.). L e Jury d’Instruction 3 de l’Audience National les accuse d’appartenance aux GAC, d’attaques de banques, d’envois de colis piégés (un à l’archevêque de Pampelune, un à un membre de la congrégation fasciste Légionnaires du Christ, à Madrid, et d’autres à des entreprises italiennes), et « les relie » aux attaques explosives contre la cathédrale de la Almudena à Madrid (7 février 2013) et contre la basilique du Pilar à Saragosse (2 octobre 2013), ce dernier fait ayant mené à l’accusation et la mise en prison préventive de deux autres anarchistes.

Jeremy Hammond (a.k.a Anarchaos), hacker anarchiste qui avait piraté la base de données Stratfor et démontré la surveillance des groupes de gauche par cette compagnie de renseignements privée, faisait l’objet d’une inscription sur la liste TSC (Terrorist Screening Center). Cette liste émise par le FBI avertissait tout agent de police qui scannait la carte d’identité de Hammond de ne pas ‘prolonger la rencontre’ et de ne pas procéder à une arrestation s’il n’y avait pas d’infraction fédérale. Cette inscription soulève deux choses : que la définition de ‘terrorisme’ n’est pas clarifiée dans les textes de loi américains. Selon l’agence qui emploie le terme terrorisme, celui-ci peut être considéré comme ‘dangereux pour des vies humaines’, ‘dangereux pour la propriété ou les infrastructures’, ‘ayant pour but d’intimider la population civile’. Dans le cas de ce hacker qui dérobait des informations électroniques, ces définitions s’appliquent difficilement. En second lieu : il s’avérait en fait que Hammond allait être piégé par le FBI puisque c’est un informateur de l’agence fédérale, Sabu, qui a permis d’arrêter ce pirate informatique. Cette liste aurait donc permit de ne pas arrêter ‘Anarchaos’ avant qu’il ne procède à l’attaque informatique contre Stratfor.

Extrait de l’avis TSC

Extrait de l'avis TSC