150 personnes se sont rassemblées devant l’ambassade de Turquie ce lundi à 16h malgré l’appel tardif à manifester. Des militants ont pris la parole pour réclamer la libération de Bilen Ceyran qui est emprisonnée depuis plusieurs jours à Izmir où elle a été arrêtée et accusée d’être membre d’une organisation terroriste (le KGÖ, la jeunesse du MLKP). Les manifestants ont également dénoncé l’occupation turque au Rojava (à Jarabulus) et la guerre aux Kurdes menée par le parti AKP.

Manifestation pour Bilen à Bruxelles

Manifestation pour Bilen à Bruxelles

Bilen Ceyran, étudiante belge de 24 ans, et co-présidente de Young Struggle -une organisation de jeunesse socialiste- a été arrêtée ce 26 août (et non le 23 comme précédemment annoncé) en Turquie, à Izmir, avec deux amis lors d’une raffle. Bilen est active parmi les militants bruxellois et parisiens, elle a été étudiante à l’ULB et part parfois en vacances en Turquie.

A cause de l’état d’urgence, l’information de son arrestation est arrivée très tardivement. Elle se trouve toujours en garde à vue à l’heure actuelle. Elle n’est pas autorisée à consulter un avocat. Sa famille et ses amis ont très peu d’information à l’heure actuelle.

Selon la presse turque pro-AKP, Bilen est accusée d’être membre de la KGÖ, la Jeunesse Communiste affiliée au MLKP et considérée comme une organisation terroriste par le régime.

Manifestation ce lundi 29 août à 16h devant l’ambassade de Turquie à Bruxelles. Rue Montoyer 4, à 1000 Bruxelles (Métro Trône).

Liberté pour Bilen Ceyran !

Une manifestation de la communauté kurde (NavBel) aura lieu ce samedi 20 août, Place Saint-Jean à Anvers. Le rassemblement de tiendra en réponses aux conditions de détention d’Abdullah Öcalan, qui continuent à de détériorer. Le leader emprisonné du PKK est maintenu à l’isolement total depuis le 5 avril 2015 sans qu’on ait de nouvelles de lui, le contexte du coup d’État manqué (les putschistes trouvaient Erdogan trop « clément » avec le PKK) fait craindre le pire. La libération d’Öcalan est l’une des revendications du PKK, condition préalable à la moindre négociation avec l’état turc.

Rassemblement pour la libération d’Ocalan

Rassemblement pour la libération d'Ocalan

Les employés de la SNCB (Chemins de Fer belges) qui ont fait grève entre le 25 mai et le 3 juin dernier ont reçu des amendes de 12,5€ de la part de HR Rail, la société qui emploie les travailleurs de la SNCB (voir notre article à ce sujet). Le syndicat remboursera ces amendes, mais la nouvelle a fait réagir plusieurs élus de droite, la CGSP-Cheminots est donc sommée de s’expliquer et sera convoquée sous peu puisqu’en parallèle, un accord a été négocié entre le syndicat et la direction, cet accord est censé réduire le nombre de grèves sauvages.

Grève à la SNCB (archive)

Une perquisition a été effectuée au domicile de Hugo Périlleux Sanchez dans le cadre d’une enquête concernant le piratage de l’écran Coca-Cola à De Brouckère. Il a été embarqué et son matériel informatique a été saisi. L’action avait été revendiquée par le collectif “écran de fumée” qui visait à dénoncer les négociations sur les traités de libre-échange et la place de la publicité dans l’espace public. Le 10 juillet dernier, les activistes s’étaient rendus sur le toit du bâtiment de la Régie Foncière de la Ville de Bruxelles. Ils sont rentrés dans l’ordinateur qui se trouvait à côté de l’écran et ils ont remplacé le logo Coca-Cola par celui des « TTIP Game Over » avec le message suivant : « No more negotiations, No more free trade deals, It’s time for action”.

Un Leetchi a été ouvert ici pour les frais de justice.

Piratage de l’écran Coca-Cola à De Brouckère (TTIP Game Over) from zin tv on Vimeo.

Le panneau coca

Le panneau coca

La justice espagnole souhaite poursuivre Maria Natividad Jauregui Espina (58 ans) pour l’exécution en 1981 par ETA, à Bilbao, d’un lieutenant-colonel de l’armée espagnole. En 2013, la chambre des mises en accusation avait refusé de rendre exécutoire un premier mandat d’arrêt européen délivré pour les mêmes faits, craignant que Maria Espina soit victime de violation des Droits de l’Homme en Espagne. La Cour de cassation s’était prononcée dans le même sens en novembre 2013, permettant la libération de la Basque. Mais en août 2015, la justice espagnole a délivré un nouveau MAE, dans lequel elle réfute le risque de violations des Droits de l’Homme. Ce nouveau mandat d’arrêt européen a été lui aussi rejeté avant-hier, tant par la chambre du conseil de Gand que par la chambre des mises en accusation. Le parquet général près la Cour de Cassation ne voit aucun motif justifiant de casser cet arrêt.

Maria Natividad Jauregui Espina

Maria Natividad Jauregui Espina

Une vingtaine de personnes se sont rassemblées ce vendredi devant l’ambassade d’Ukraine à Bruxelles en soutien à Andreï Sokolov qui a disparu il y a tout juste 3 mois à sa sortie du tribunal, alors qu’il devait être libéré à l’issue de 16 mois de prison pour son soutien à la résistance antifasciste dans le Donbass. L’appel a été posté à l’ambassadeur.

Bruxelles: Manifestation pour Andreï Sokolov

Lors d’une tentative de blocage des ‘négociations’ du traité de libre-échange TTIP ce jeudi matin entre 6h30 et 8h30, une quarantaine de manifestants ont été arrêtés par la police, au moins une manifestante a été plaquée au sol brutalement. Les actions contre le TTIP se sont poursuivies durant une partie de la journée. Les actions ont été tweetées sous le hashtag #ttipgo.

Bruxelles: 40 manifestants contre le TTIP arrêtés

La commission temporaire « Lutte contre le Terrorisme » de la Chambre a adopté aujourd’hui mercredi à l’unanimité le projet de loi visant à supprimer l’anonymat des cartes de téléphonie mobile prépayées. Le projet avait franchi le cap du Conseil d’Etat et de la commission de protection de la vie privée qui examine actuellement l’arrêté royal d’exécution. Le projet de loi doit encore être examiné en séance plénière. Les nouvelles règles devraient entrer en vigueur à l’automne. Actuellement, les opérateurs téléphoniques conservent uniquement les données d’identification des clients dont la carte sim est liées à un abonnement. A l’avenir, la règle s’appliquera aux cartes prépayées, qui seront activées lorsque l’utilisateur s’est identifié.

L’identification se déroulera de plusieurs manières. Lorsque la carte est achetée dans un magasin, la carte d’identité sera scannée et les données seront transmises à l’opérateur ou il sera fait une copie de la carte et les données seront également communiquées à l’opérateur. En cas d’achat en ligne, l’identification se fera via la carte d’identité électronique, la signature électronique, un service de contact certifié ou une transaction de paiement électronique. Les nouvelles règles s’appliqueront également aux cartes prépayées qui sont déjà en service. Leurs utilisateurs disposeront d’un délai de 6 mois pour s’identifier. Les opérateurs conserveront les données qui ne seront accessibles qu’aux services de police et de renseignement, aux mêmes conditions que pour les abonnements.

Fin de l’anonymat des cartes SIM

Fin de l'anonymat des cartes SIM