Dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 4h du matin, 6 policiers ont débarqué dans le Caracole, maison occupée depuis 1 mois, en passant par le jardin puis par la porte arrière qui avait été mal fermée. Les occupants leur demandent de partir en leur disant qu’ils n’ont pas le droit de rentrer. Les policiers tentent sans trop de conviction de forcer la porte du salon où se trouvaient les occupants. Ils prétendent d’abord venir pour un tapage nocturne puis ont demandé les tickets de caisses de la nourriture qui était entreposée en accusant les occupants de « vols de poubelles » (sic). Les policiers ont fini par partir.

le blog du Caracole

Encore une fois, c’est sans surprendre que Snowden confirme plusieurs informations lors d’un témoignage auprès du Parlement Européen. Première information : c’est effectivement la NSA qui a espionné via des attaques informatiques Bics, la branche internationale de Belgacom active en Afrique, au Moyen-Orient, mais également au Parlement Européen. Le GCHQ britannique a bien aidé. D’autres institutions ont été espionnées lors de ces attaques : l’UE, l’ONU, Unicef, etc…
Seconde information : le département ‘Affaires Etrangères’ de la NSA se concentre actuellement sur des opérations de lobbying et pression auprès des pays européens pour ‘légaliser la surveillance de masse’. En effet, plusieurs pays européens préparent des législations qui donneraient un cadre à la surveillance de masse, soit via la NSA, soit via les agences d’espionnage habituelles.
Enfin, troisième information du jour : Snowden précise que l’utilisation d’un chiffrement (même pas exceptionnellement fort) dans les opérations les plus routinières feraient exploser les coûts d’espionnage de la NSA qui serait bien embetée.

Dix des vingt-quatre militants de Greenpeace, interpellés hier après leur intrusion sur le site de la centrale nucléaire de Tihange, ont été déférés devant un juge d’instruction de Huy. Mercredi matin, une vingtaine d’activistes sont entrés sur le site de la centrale dans le but d’y dresser une grande banderole. Quatorze d’entre eux ont aussitôt été appréhendées par la police, qui les a relâchés après avoir procédé à un contrôle d’identité. Dix autres personnes qui se trouvaient attachées sur les haubans de la cheminée de rejet de Tihange 2, où ils ont déployé une banderole, ont dû être interpellées par les unités spéciales de la police fédérale, venues en renfort. Ce sont zux ont été déférées devant un juge d’instruction de Huy. Une demande de mise sous mandat d’arrêt a été requise à leur encontre par le parquet de Huy.

Tihange: Procédure judiciaire contre 10 des 24 Greenpeace

Greenpeace a mené ce mercredi une action sur le site de la centrale nucléaire de Tihange. Les membres de Greenpeace présents sur le site ont été interpellés par la police peu après 13 heures après être montées sur les installations du site. Un peu plus tôt dans le journée, une dizaine de personnes avait déjà été interpellée et le parquet de Huy a été avisé des faits.

EDIT: L’action faisait partie d’une série d’actions menée ce jour contre les vieilles centrales nucléaires en Europe. Une tentative d’intrusion de militants écologistes a par exemple a été déjouée en France à la centrale nucléaire de Gravelines. Dans le sud de la Suède, une vingtaine d’activistes ont aussi réussi à entrer dans la centrale d’Oskarshamn, la plus ancienne et la plus grande des centrales du pays. Certains d’entre eux ont déployé une bannière « Le temps de la retraite est venu » sur un réacteur. Une centaine de militants de Greenpeace ont également pénétré dans la centrale de Beznau, en Suisse, pour exiger la mise à l’arrêt immédiat de ce site qui compte 45 ans d’activité. Aux Pays-Bas et en Espagne, ainsi que près d’une autre centrale française au Bugey (est), les opérations ont eu lieu à l’extérieur des sites.

L’organisation policière internationale a annoncé hier qu’elle n’était pas convaincue que les éléments transmis par la Turquie concernant Bahar Kimyongür permettent de répondre aux exigences des règles de ses instances juridiques. Elle a dès lors provisoirement retiré le mandat d’arrêt international délivré à son encontre. Bahar est détenu en Italie en vertu de ce mandat depuis le 21 décembre dernier, et est actuellement assigné à résidence. Ce retrait du mandat d’arrêt devrait signifier la remise en liberté du militant.

Le gouvernement souhaite autoriser les gardiens de la paix à devenir policiers sans avoir suivi la formation complète normalement nécessaire. Les gardiens de la paix (environ 400 à Bruxelles), reconnaissables à leur uniforme mauve, exercent actuellement toutes les fonctions publiques de sécurité non policières, comme constater les infractions aux règlements communaux.

Le gouvernement voudrait que ceux qui auraient suivi une formation réduite puissent à l’avenir effectuer des contrôles d’alcool et de vitesse, par exemple, avec la compétence de rédiger des PV. Ces gardiens de la paix seraient ainsi transformés en agents de police du bas de l’échelle. L’entretien de sélection habituel serait remplacé par une simple nomination du bourgmestre ou du chef de corps. Une condition préalable serait que les gardiens de la paix aient trois ans d’expérience.

Belgique: Transformer les gardiens de la paix en policiers?

Un drone assiste cette année les policiers dans leur travail de surveillance du populaire carnaval de Binche. Equipé d’une caméra, l’engin mobile vient donc en appui des traditionnelles caméras de surveillance fixes. « Il faut impérativement qu’il y ait un policier avec le pilote du drone. Ce même policier est en contact avec le poste de commandement afin de recevoir les ordres de ce dernier », explique Thierry Meunier, chef de corps de la zone de police d’Anderlues-Binche. En plus de la vue aérienne qu’offre l’engin téléguidé, s’ajoute également la technologie de géolocalisation des policiers présents sur le terrain.

La direction d’Agfa-Gevaert va mettre un terme à la mission des huissiers qu’elle a envoyé aujourd’hui lundi sur le site anversois, toujours bloqué par les travailleurs en grève. L’astreinte qui pourrait être infligée aux personnes présentes au piquet de grève s’élèverait à 5.000 euros par personne. Selon les syndicats, la réunion devrait être organisée avec un médiateur social issu du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale. Le piquet de grève installé devant les portes de l’entreprise reste pour l’instant en place. Une large partie du dispositif policier qui stationnait près de l’usine, et notamment autopompes, a quitté les lieux.

Anvers: La situation à Agfa-Gevaert

Environ 150 personnes, dont une délégation de notre Secours Rouge, ont manifesté samedi après-midi devant l’ambassade italienne à Bruxelles afin de marquer le dépassement des 100 jours de rétention de Bahar Kimyongür en Italie dans l’attente d’une éventuelle extradition vers la Turquie. Poursuivi mais acquitté en Belgique pour appartenance au DHKP-C, Bahar a été arrêté le 21 novembre dernier en Italie sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par la Turquie. Le procureur général italien a jusqu’au 31 mars pour rendre un avis sur la demande d’extradition turque.

L’épouse de Bahar partira mardi à Rome avec leurs deux enfants pour demander un entretien au ministre italien de la Justice Andréa Orlando. « La Turquie est connue pour harceler ses opposants politiques en les épuisant moralement et économiquement, mais je compte revenir avec Bahar d’Italie », a-t-elle assuré. Plus tôt dans l’année et en Espagne cette fois, il avait été libéré contre 10.000 euros de caution dans l’attente de la décision de la justice.

Manif pour Bahar

Manif pour Bahar

La prison de Beveren doit ouvrir le 17 mars prochain. A terme, 312 personnes devraient y être détenues. Depuis hier après-midi et jusque demain soir, une centaine de volontaires y sont enfermés dans le cadre d’une procédure de test. Parmi ces volontaires, des juges, des avocats, des magistrats, des membres du personnel pénitentiaire, des profs et des journalistes.

La nouvelle prison de Beveren

La nouvelle prison de Beveren