Mardi 3 juin 2014, de 18h30 à 22 h, à la librairie Résistances, 4 villa Compoint 75017 Paris (angle du 40 rue Guy Môquet, métro Guy Môquet ou Brochant).

Au programme:
– 19 h – Documentaire «MAPUCHE RESISTE !» (2010, 37′)
– 19h45 – Compte rendu de la mission d’observation des Droits de l’Homme au Chili de la Présidente de la Fondation Frantz Fanon organisée par la Commission Éthique contre la Torture-France-Chili entre le 4 et le 15 mai.
– 20h45 – Interventions de l’avocat de Georges Ibrahim Abdallah et un membre du Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah.
– Accueil du public dès 18 h30. Entrée libre.

France: Soirée de solidarité Mapuches/Abdallah

Les cinq prisonniers politiques mapuches, dont trois condamnés à 10 ans de prison pour « terrorisme », ont arrêté leur grève de la faim le 19 mai après que le gouvernement chilien a convenu de ré-examiner la loi anti- terrorisme et de les transférer, après une période de récupération à l’hôpital, dans un centre à Victoria, où ils auront plus de liberté pour pratiquer leur traditions pour la durée de leur peine. Ce centre n’est pas celui demandé par les prisonniers, mais est cependant plus proche de leur famille.

Les prisonniers demandaient aussi la libération de José Llanca Tori, qui purge une peine de cinq ans pour l’incendie d’une véhicule et qui est actuellement dans un hôpital de Temuco, souffrant d’une maladie chronique potentiellement mortelle qui a endommagé son pancréas et provoqué une cirrhose du foie. Sa situation sera examinée par le ministre de la justice en tenant compte « des raisons humanitaires ». La grève de la faim a pris fin à l’hôpital de Nueva Imperial, elle avait commencé le 7 avril.

Trois prisonniers politiques mapuche – Luis Humberto Marileo, Cristian Pablo Levinao Melinao et Leonardo Quijon Pereira – sont en grève de la faim depuis le 7 avril 2014 à la prison d’Angol pour la troisième fois depuis leur détention. Ils revendiquent la révision de leurs condamnations, leur transfert immédiat dans le Centre d’Education et de Travail (CET) d’Angol, mesure déjà octroyée par différents gouvernements à la suite de trois grèves de la faim antérieures, la grâce humanitaire pour José Mariano Llanca Tori, également prisonnier politique mapuche à Angol, atteint d’une hépatite aiguë et transféré depuis mercredi 7 mai à l’hôpital de Temuco.

Chili: Longue grève de la faim de 3 prisonniers mapuches

Des dizaines de milliers d’étudiants, encadrés par 1800 policiers ont manifesté à Santiago du Chili, jeudi 8 mai, à l’occasion du premier rassemblement à réclamer une réforme du système d’éducation. Ils ont marché dans les rues du centre-ville de Santiago en direction du palais présidentiel. A la fin de la manifestations des groupes de manifestants se sont battus avec les policiers, lançant des pierres et des cocktails Molotov.

Chili: Affrontements lors de la manifestation étudiante

Des milliers de personnes ont célébré le Premier Mai à Santiago du Chili dans un défilé qui s’est terminé par des incidents qui ont fait 40 blessés, dont un grièvement. La manifestation s’est déroulée pacifiquement, par l’Alameda, l’une des principales avenues de la ville, qui passe devant le palais de la Moneda. A la fin du cortège, des groupes de manifestants cagoulés ont lancé des cocktails Molotov, les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogène et arrêté 20 personnes.

Chili: Affrontements ce Premier Mai à Santiago

Chaque année, des milliers de jeunes descendent dans les rues de Santiago et d’autres grandes villes du pays en mémoire de Rafael et Eduardo Vergara, deux jeunes militants abattus par la police lors d’une manifestation contre le régime de Pinochet en 1985. Les manifestants ont érigé des barricades dans le quartier de Villa Francia, où sont décédés les deux frères, mais des rassemblements similaires ont eut lieu tout le week-end à travers le pays. Tous ont été invariablement réprimés par les forces anti-émeutes et de violents affrontements ont émaillé les multiples rassemblements. Selon les Carabineros, 92 personnes ont été interpellées dimanche à Santiago et six autres personnes dans d’autres villes. Samedi, ils avaient déjà procédé à 31 arrestations.

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Jeudi 20 mars un véhicule diplomatique a été incendié dans la ville de Thessalonique. L’action a été revendiquée en solidarité avec trois révolutionnaires actuellement en procès: Freddy Fuentevilla, un ancien militant du MIR (Movimiento de la Izquierda Revolucionaria), Juan Aliste et Marcelo Villarroel sont des anciens militants du MAPU-Lautaro. Ils sont accusés de plusieurs attaques de banques, dans l’une desquelles un policier a été tué.

Dans la nuit du 6 Mars, l’agence bancaire Santander à Neukölln (Berlin) a été attaquée par un engin incendiaire. L’action était notament dédiée à Tamara Sol et Sebastian Oversluij Seguel.

Le 11 décembre 2013, le militant anarchiste, Sébastien Oversluij Seguel, 26 ans, a été abattu à Pudahuel, une banlieue de Santiago, au cours d’une tentative de hold up par un gardien de sécurité privé de la Banco Estado. Le 21 janvier 2014, Tamara Sol Farías Vergara est entrée dans une agence de la même banque dans le centre de Santiago, et a ouvert le feu sur la garde en criant : « Vengeance ». Peu de temps après elle a été arrêtée. Tamara a refusé toute coopération avec les autorités, et est maintenue en détention préventive.

Après avoir passé environ 20 ans en prison, José Miguel Sanchez a été libéré.
Déjà à minuit le 28 février, sa famille et ses camarades s’étaient rassemblés devant la prison de l’ex-Penitanciaria pour le saluer dans la rue. Parmi banderoles, tracts, des pétards et des slogans en faveur d’autres prisonniers révolutionnaires. Entre étreintes, des salutations et des affrontements verbaux avec les gardes, la journée s’est terminée par aucune arrestation. José Miguel Sánchez Jiménez était un membre actif de la lutte contre la dictature de Pinochet, faisant partie de la guérilla du FPMR. Dans la prétendue « transition démocratique » il a continue à lutter, avant d’être arrêté et condamné à 20 ans de prison pour différentes actions.

Chili: José Miguel Sanchez libéré après 20 ans de prison

Depuis le début du mois de décembre, un vaste mouvement de grève secoue plusieurs ports de la côte chilienne. A l’appel des syndicats, les ouvriers réclament que les intérimaires soient inclus dans la convention collective de travail. Au moins treize ports ont suivi le mouvement. Lundi, dans le port de Mejillones situé dans la région d’Antofagasta (nord du pays), six policiers ont été blessés et les bureaux de la société Ultraport démolis dans une manifestations rassemblant plus de 100 ouvriers. D’après les autorités locales, les ouvriers du port, parmi lesquels plusieurs dirigeants syndicaux, ont lancé des pierres contre les bâtiments de la société tentant d’interpeller les employés administratifs. Les six policiers blessés étaient affectés à la surveillance du site.

Grève au port de Mejillones