Des étudiants de l’Université de Cordoba, certains cagoulés, ont affronté les policiers qui tentaient de reprendre le contrôle des routes pour éviter les blocages. Les étudiants ont jeté des pierres sur les forces de sécurité qui ont usés des gaz lacrymogènes. Le mouvement a commencé suite à la décision des administrateurs de l’université de réduire le déficit financier de l’institution, en réduisant la main-d’œuvre et les services.

Ayant été informée de mouvements des FARC à proximité du village de San Antonio de Getucha (province de Caqueta, sud du pays), l’armée a déclenché une opération dans la zone. Une intense fusillade a opposé la brigade de guérilleros et les soldats lorsqu’ils se sont retrouvés face à face. Sept soldats au moins ont été tués et cinq autres blessés. Dans un communiqué, l’armée a en outre affirmé qu’il y avait un nombre indéterminé de victimes parmi les guérilleros.

La police anti-émeute colombienne, l’ESMAD, a dû affronter les occupants de terres agricoles à El Cedro Yondó (Antioquia) qui s’opposaient à leur expulsion. Cinq policiers ont été blessés et une moto incendiée. 180 familles résistaient à l’expulsion en jetant des pierres, des bâtons, et en brandissant des machettes. Plusieurs occupants ont également été blessées dans les émeutes.

Colombie: Emeute pour la terre

Les 5 et 6 février avaient été déclarés ‘journées d’actions décentralisées pour la liberté de Marco Camenisch et contre toutes les prisons’. Outres les tags à Genève et le calicot, l’exposition sauvage et la distribution de tractes à Lausanne, un rassemblement s’est déroulé devant l’ambassade de Suisse à Bogota.

Rassemblement devant l’ambassade de Suisse à Bogota

Le SRI a également publié une nouvelle affiche pour exiger la libération du prisonnier vert-anarchiste incarcéré depuis plus de onze ans pour, entre autres, avoir pris part à des actions antinucléaires dans les années ’70.

Affiche du SRI pour Marco Camenisch

Rassemblement devant l'ambassade de Suisse à Bogota

Un membre de la guérilla des FARC a provoqué l’explosion d’une voiture piégée qui a tué une personne, mardi, lors d’un contrôle militaire dans le sud-ouest de la Colombie. La victime de l’explosion, non identifiée, pourrait être le guérillero lui-même, qui avait quitté son véhicule à l’approche du barrage, situé près d’El Palo, un hameau du département du Cauca. Lorsqu’il a vu la présence des soldats, le conducteur a abandonné la voiture qui a explosé à l’extérieur d’El Palo. A la suite de cette explosion, des combats ont éclaté dans les environs de Caloto, une municipalité de 30.000 habitants, dont dépend El Palo. Au cours de ces affrontements, un soldat a été tué et deux autres blessés, a indiqué l’armée.

Deux hommes, probablement d’origine allemande, ont été fait prisonniers à proximité de la frontière avec le Vénézuela. L’ELN a publié un communiqué pour revendiquer l’action qui s’est déroulée dans la province de Santander, dans le nord du pays. Par contre, l’organisation ne précise pas depuis combien de temps ils sont détenus. ‘Au cours des semaines qu’ils ont passé avec nous, ils n’ont pas été en mesure de justifier leur présence dans la région. Par conséquent, nous les considérons comme des agents de renseignement et nous allons enquêter davantage sur eux. Les espions ne sont pas protégés par la convention européenne des droits de l’homme’.

Les autorités militaires colombiennes ont publié un communiqué ce samedi affirmant avoir tué le commandant du 5ème Front des FARC ainsi que cinq autres guérilleros dans l’attaque aérienne de leur campement dans la province de Cordoba située au nord du pays. Selon l’armée, les analyses des empreintes digitales ont confirmé que le commandant Jacoba Arango figure parmi les personnes abattues au cours de l’attaque de jeudi dernier.

Quatre soldats ont été tués et deux autres blessés lors de combats avec la guérilla des FARC aujourd’hui en Colombie. Les affrontements se sont déroulés dans la matinée dans le département de Nariño, à la frontière avec l’Equateur, lorsque l’armée a tenté d’interdire aux guérilleros l’accès à la localité de Policarpa.

Colombie: Quatre soldats tués

Les FARC ont confirmé mercredi avoir d’avoir capturé le 26 janvier deux policiers qui patrouillaient dans le département du Valle del Cauca. L’armée colombienne a envoyé des renforts dans la zone où a été perdue la trace des policiers. Les policiers avaient été capturé six jours après la fin du cesser-le-feu unilatéral proclamé par les FARC. Les forces gouvernementales n’avaient pas reconnu la trêve, procédant à de nombreuses opérations de contre-guérilla, tuant trente-cinq guérilleros et en arrêtant plusieurs dizaines.

Colombie: Deux policiers capturés par les FARC

Dans le cadre des pourparlers de paix avec le gouvernement colombien, la guérilla des FARC avait annoncé en novembre un cessez-le-feu unilatéral. Les autorités colombiennes avaient refusé pareil engagement, affirmant que la guérilla profiterait de l’occasion pour se réarmer. Samedi, Ivan Marquez, un des négociateurs des FARC a annoncé la fin de cette trêve unilatérale. Cette annonce fait suite à la déclaration du président Santos qui a déclaré samedi que les forces armées étaient prêtes à faire face à toute résurgence possible. Marquez a demandé à ce dernier d’étudier la possibilité d’un cessez-le-feu bilatéral.