Le FBI et le département US de la Justice ont annoncé l’interpellation aux États-Unis de seize individus, âgés de 21 à 42 ans, qui auraient joué un rôle dans des cyberattaques. Cinq autres personnes ont été arrêtées au Royaume-Uni et aux Pays-Bas pour des attaques similaires. Aux USA, quatorze personnes ont été arrêtées pour leur implication présumée dans une attaque informatique qui a ciblé le site de PayPal. Une cyberattaque par déni de service distribué pour rendre indisponible le site avait eu lieu en décembre 2010, et par les Anonymous comme de représailles suite à la décision de PayPal de geler le compte de WikiLeaks.

Parmi les quatorze interpellés, un homme de 21 ans est accusé d’accès non autorisé au site de InfraGard (et de la mise en ligne de trois fichiers), un prestataire qui travaille avec le FBI. Également âgé de 21 ans, le dernier des seize interpellés aux USA est accusé du vol et de la divulgation d’informations confidentielles appartenant à l’opérateur AT&T. Une attaque qui serait liée non pas à Anonymous mais LulzSec.

Ce n’est pas la première fois qu’une telle vague d’arrestations a lieu et des enquêtes sont toujours en cours. Des arrestations liées à Anonymous ont déjà été médiatisées en Espagne, Turquie ou encore en Italie avec aucun impact sur les actions d’Anonymous qui ne se définit d’ailleurs pas tant comme un groupe.

Le Commandement des Opérations Spéciales des Etats-Unis (USSOCOM) a mis en service opérationnel les fusils SCAR (Special Operations Forces Combat Assaut Rifle) conçu et développé par la FN de Herstal. De 2005 à 2008, le système d’armes SCAR proposé par FN Herstal a été soumis à un programme d’évaluations techniques et technico-opérationnelles poussé à l’extrême. Ces armes sont fabriquées par la filiale US de la FN.

Belgique/USA: Des armes de la FN pour les forces spéciales US

Un ancien officier de l’armée péruvienne Telmo Hurtado est arrivé vendredi à Lima après son extradition par les Etats-Unis. Hurtado, diplômé de la fameuse Ecole des Amériques commandait la patrouille militaire qui tua 69 villageois, dont 30 enfants et 27 femmes, en août 1985 à Accomarca, dans le sud-est du Pérou, durant le conflit avec la guérilla du PCP-SL. 29 autres militaires sont jugés depuis le 4 novembre 2010 pour ces faits.

Durant la présidence d’Alberto Fujimori (1990-2000), Hurtado était officiellement protégé. il fut même décoré en 1992, 1994 et 1996. Il était major quand une modification de la loi d’amnistie l’a exposé aux poursuites. il a alors pris la fuite, d’abord en Colombie, ensuite à Miami. Hurtalo a déclaré que le massacre faisait partie d’une stratégie d’ensemble de lutte contre le PCP-SL. Plusieurs de ces massacres avaient pour double but de terroriser les populations indiennes et de servir la propagande gouvernementale (largement reprise dans les médias internationaux) qui attribuaient ces massacres aux maoïstes.

Trois hommes ont été condamnés mercredi à New York à 25 ans de prison. Ils avaient été arrêtés en mai 2009 alors qu’ils s’apprêtaient à poser des «bombes», (en fait des leurres fournis par le FBI) près de deux synagogues du Bronx. L’informateur du FBI a mis près d’un an à convaincre l’un des accusés de faire un attentat. Ce petit trafiquant de drogue n’a cédé que lorsqu’il a perdu son emploi dans un magasin et s’est retrouvé criblé de dettes, tandis que l’informateur lui promettait argent, voitures et vacances. Et il a aussi eu du mal à trouver des complices.

«Le fait que toute l’opération ait été une arnaque ne change rien», a estimé le procureur, «Ils avaient toujours le choix de se désengager.» En octobre, un jury fédéral les avait reconnu coupables de huit chefs d’inculpation (notamment: « complot en vue d’utiliser des armes de destruction massive »), leur faisaient encourir une peine comprise entre 25 ans de prison et la perpétuité. La juge du tribunal fédéral de Manhattan était donc contrainte de les condamner au moins à 25 ans, ce qu’elle a fait en déclarant: «Je ne peux pas ne pas appliquer la loi, mais je crois que l’attitude du gouvernement doit changer», faisant allusion au fait que l’affaire a été montée de toutes pièces par le FBI

Vendredi 24 juin, grand place de Lille, comme chaque mois, a eu lieu un rassemblement pour exiger la libération des 5 Cubains de Miami.
Un autre rassemblement aura lieu le 1er juillet 2011 de 18h a 19h devant le Beffroi d’Arras.

Voir le site consacré aux 5 Cubains

Manifestation pour les 5 Cubains de Miami

Manifestation pour les 5 Cubains de Miami

Deux juges de Pensylvanie, Mark Ciavarella et Michael Conahan ont été déclarés coupables de recevoir d’importants pots-de-vin de la part des promoteurs de différents centres pénitentiaires privés pour prononcer des condamnations en masse et ainsi favoriser leurs affaires. Ces juges ont envoyé en prison plus de 5.000 jeunes pour des « délits » tels qu’une bagarre dans un autobus scolaire ou la diffusion sur Internet d’une parodie de leur professeur. Un enfant de 12 ans a ainsi été condamné à 2 mois de prison pour avoir rayé la voiture de sa mère après l’avoir utilisée sans permis, un autre jeune a été incarcéré durant 2 mois pour avoir volé un morceau de viande au neveu de sa mère.
Aux cas de corruptions directes et illégales s’ajoute le lobbying légal: un rapport récent de la Fédération Américaine des fonctionnaires des États, des Districts et Municipalités révèle que les corporations pénitentiaires ont investi des centaines de milliers de dollars dans les campagnes électorales des gouverneurs, des législateurs d’Etat et des juges.

Geronimo Pratt, ancien responsable des Panthères pour Los Angeles, emprisonné à tort pendant 27 ans aux États-Unis, est décédé à l’âge de 63 ans dans le petit village de Tanzanie où il vivait.

Elmer Geronimo Pratt avait été condamné à la détention à perpétuité en 1972 pour le meurtre d’une femme, dont le mari avait été grièvement blessé lors d’un cambriolage à main armée. Ciblé par le programme COINTELPRO du FBI, il avait toujours clamé son innocence. Le FBI savait à l’époque, grâce à des infiltrés et une surveillance téléphonique illégale, que Pratt ne se trouvait pas sur les lieux du crime mais à une réunion du BPP. Le témoignage du mari qui ne reconnaissait pas Pratt, avait été caché aux jurés. La condamnation avait été cassée en 1997 et en 2000, la ville de Los Angeles et le FBI avaient versé 4,5 millions de dollars de dommages et intérêts.

USA/Tanzanie: Geronimo Pratt est mort

Le département américain pour la sécurité intérieure teste, dans des aéroports tenus secrets, un système baptisé Future Attribute Screening Technology (FAST), basé sur le concept d’une signature physiologique unique précédent un acte malveillant. FAST est proche du détecteur de mensonges, à cette différence près qu’il n’y a pas besoin d’un contact entre le corps humain et le capteur. Les passagers passent dans un portique proche des scanners corporels, qui analyse différents paramètres biométriques (rythme cardiaque, regard fixe ou fuyant etc). Un moyen de repérer les personnes suspectes, qui peuvent ensuite être interrogées par du personnel entraîné.

Ce genre de tests, tout comme celui utilisé par la justice américaine pour détecter les psychopathes, se heurte en général à deux problèmes: les faux po-sitifs (sur le principe du syndrome de la blouse blanche, le rythme cardiaque de nombreuses personnes grimpe naturellement en passant sous un portique ou en déposant ses empreintes digitales) et ceux qui passent au travers des mailles. En laboratoire, les scientifiques ont atteint un taux de réussite de 70%.

Le vidéo de présentation du système FAST

USA: Test d’un système de détection d’intention terroriste

Le Patriot Act, loi anti-terroriste mise en place sous Georges Bush après les attentats du 11 septembre et initiatrice des lois anti-terroristes adoptées par de nombreux pays à travers le monde arrivait à expiration ce jeudi soir à minuit, et a été reconduite jusqu’en 2015. Le texte a été adopté in extremis par le Sénat et la Chambre. Selon l’administration, la non-reconduction de cette loi aurait eu des conséquences néfastes dans la conduite des enquêtes antiterroristes aux Etats-Unis. Le texte contient trois mesures considérées comme cruciales: la surveillance mobile des communications de suspects utilisant plusieurs lignes téléphoniques, la disposition qui permet d’enquêter sur une personne paraissant mener des activités terroristes pour son propre compte et la possibilité pour les autorités d’accéder à toute donnée tangible concernant un suspect, comme ses courriers électroniques. Les amendements proposés qui imposaient des restrictions à l’application de la loi ont tous été rejetés à une majorité écrasante.

Le dimanche 17 avril dernier, un nouveau programme télévisé a débarqué sur une chaîne américaine essentiellement consacrée à la télé-réalité. Il s’agit de Police POV, pour Point Of View (point de vue). La star de ce programme est Axon, un des derniers produits commercialisés par la société Taser, fabricant de pistolet à impulsion électrique. Axon est doté d’une micro-caméra destinée à filmer les actions des policiers, et surtout à les protéger des « fausses allégations et plaintes visant à faire douter de leur intégrité et de leur honneur ». Mais Taser y a trouvé une autre utilité. En effet, Police Pov est basée en bonne partie sur les enregistrements de ces micros-caméras, et met en avant ces policiers qui dégainent leurs pistolets Taser.