Le procès « antiterroriste » visant six militants pour les affaires de la détention de fumigènes, Vierzon, incendie d’une dépanneuse de police et attaque anti-SNCF devrait probablement se dérouler durant cinq après-midi les 14, 15, 16, 21 et 22 mai 2012 devant la 10e chambre du Tribunal correctionnel de Paris. Un document veut rendre public des éléments de cette procédure.

Lire ce document

Un des quatre inculpés de Labège a été libéré après plus de deux mois de
détention. Cette libération tend à démontrer le vide qui remplit le
dossier: opinions anticarcérales et révolutionnaires et refus d’analyse
ADN pour l’essentiel.

Pour rappel, quatre militants anarchistes avaient été arrêtés le 15 novembre dernier, accusés d’avoir attaqué le 5 juillet dernier les locaux de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) pour contester les incarcérations de mineurs.

Le 10 janvier dernier, un tribunal de Copenhague a statué que ROJ TV était un instrument du PKK par l’intermédiaire de liens financiers, structurels et opérationnels. ROJ TV ne possède pas de studio au Danemark, mais diffuse ses programmes vers 68 pays depuis Copenhague via satellite. A la suite de ce verdict, la compagnie française Eutelsat a pris la décision de retirer ROJ TV de son offre de télévision par satellite. La Turquie a salué ce geste et a affirmé qu’elle souhaitait que les autres entreprises de services par satellite face de même et qu’elle allait les surveiller afin qu’elles se conforment au verdict danois.

Le samedi 14 janvier 2012, environ 150 personnes se sont retrouvées à Vincennes pour aller manifester contre les centres de rétention. La veille, six personnes sans-papiers avaient été condamnées en appel à des peines allant de 6 à 30 mois de prison ferme suite à la révolte, qui, le 22 juin 2008, a abouti à la destruction du centre de rétention de Vincennes.

A la fin de la manifestation, les policiers ont procédé à un kessel à la suite duquel trois personnes ont été isolées et placées en garde-à-vue. Les premiers chefs d’inculpation sont « participation à un attroupement armé, violences sur agents et dégradations de biens privés. » Le reste du groupe, 99 personnes, au nouveau commissariat de la rue de l’Évangile (XVIIIe) qui a déjà servi pour des opérations de contrôle d’identité massives (rafles, manifestation…). Ils ont été libérés à l’aube. Deux des trois personnes inculpées ont comparu avant-hier lundi au TGI de Paris cité hier à la 23-1ème chambre. La 3ème personne étant un mineur il passera devant le juge des enfants.

Le 21 janvier prochain, le collectif Coup Pour Coup 31 co-organise un rassemblement de soutien avec les 4 inculpés du Secours Rouge à Toulouse, devant le Consulat de Belgique, 3 rue Mage – Métro Carmes.

Lire l’appel

Manifestation pour les 4 à Toulouse

Les enquêteurs de la sous-direction antiterroriste de la direction centrale de la police judiciaire ont procédé à une triple arrestation hier à Joigny (Yonne). Les trois hommes seraient des membres de l’ETA et l’un d’entre eux est soupçonné d’être impliqué dans une fusillade avec les forces de l’ordre à Dammarie-Les-Lys qui a eu lieu le 16 mars 2010.

102 personnes ont été interpellées hier soir après une manifestation devant le centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes: 99 personnes pour des « vérifications d’identité » et trois pour des « violences ». La manifestation était organisée pour dénoncer l’existence des centres de rétention administrative. Quelques échauffourées ont eu lieu, des pétards et fusées ont été lancés, et deux policiers ont été légèrement blessés.

En octobre 2010, dix hommes sans papiers avaient été condamnés à des peines de prison ferme allant de un à trois ans pour incendie volontaire, dégradation et violence en réunion. Leur procès faisait suite à une révolte collective au Centre de Rétention Administrative de Vincennes suite au décès suspect d’un tunisien de 41 ans qui y séjournait. Un incendie avait dévasté les deux bâtiments du centre. Six des condamnés s’étaient pourvus en appel de la décision, estimant que le procès avait été organisé à l’image de l’instruction, menée exclusivement à charge pendant un an. Les inculpés et leurs avocats avaient d’ailleurs quitté le procès, ces derniers affirmant ne pas avoir les moyens de la défense et ne voulant pas être ‘la caution de cette comédie’. Hier, leurs peines ont été légèrement diminuées, passant de un à trois ans de prison ferme à six mois à deux ans et demi.