Suite à une opération menée par la 7e division de l’armée colombienne le long du río Pató, dans la province du Chocó, troisième commandant du Front « Resistencia Cimarrón » de l’ELN, connu sous l’alias de « Andrés Eutemio », et un autre responsable de la même structure, connu sous l’alias de “Yariquí”, se sont rendus aux militaires. ​​ »Andrés Eutemio » était actif dans l’ELN depuis 10 ans. Lors de leur reddition, ils portaient deux AK47 et un M16, des grenades, une radio et des munitions.

L’armée expose le matériel saisi

L'armée expose le matériel saisi

Huit policiers circulaient dans la région de Bicol, dans l’île province de Masbate dimanche matin, lorsque les combattants de la NPA ont fait exploser un IED au passage de leur véhicule. Les guérilleros ont ensuite tiré à l’arme automatique. Un policier a été tué et deux autres blessés. Cette embuscade survient à peine deux jours après une autre, également dans la région de Bicol de Sorsogon: les guérilleros avaient mitraillés des policiers circulant à moto, tuant deux d’entre eux.

Meeting de la NPA

Meeting de la NPA

Un IED, installé sous une plaque d’égout, a explosé au passage d’un véhicule blindé de la police qui patrouillait lundi à Silopi, dans le district de Sirnak. Plus tôt dans la journée, près de la ville de Van, un autre IED a été déclenché au passage d’un blondé de la police, tuant ses deux occupants.

Un blindé de la police en patrouille à Sirnak

Un blindé de la police en patrouille à Sirnak

C’est vers 19h dimanche soir qu’une cinquantaine de guérilleros de la NPA, ont encerclé le siège de la Police Nationale des Philippines (PNP) de la ville de Governor Generoso, dans le Davao Oriental. L’un d’eux, à l’aide d’un mégaphone, a appelé les 14 policiers retranchés à l’intérieur à se rendre: « Vos familles vous attendent à la maison, nous voulons seulement vos armes! » Mais les policiers ont ouvert le feu, déclenchant une fusillade de deux heures. Ils se sont finalement rendus. Trois policiers ont été blessés, ainsi qu’un civil touché par une balle perdue.

Les guérilleros sont arrivés et repartis à bord de trois pick-ups et d’un camion, en emportant l’arsenal du bâtiment (notamment six fusils d’assaut) et un prisonnier, l’inspecteur chef Arnold Ongachen, commandant de la police provinciale, qui se trouvait dans le bâtiment. Les troupes du 28e Bataillon d’infanterie et de la police locale, appuyées par deux hélicoptères, ont mené en vain une opération de poursuite. D’autres forces ont établi des check-points partout dans la province. Lundi en début d’après midi, les véhicules ayant servi aux guérilleros ont été retrouvés à 25 kilomètres du lieu de l’attaque.

Le mur criblé de balles du siège local de la police nationale (PNP)

Le mur criblé de balles du siège local de la police nationale (PNP)

Entre 10 et 15 maoïstes lourdements armés ont fait irruption lundi dans le logement qu’occupait à Chainpur, dans le district de Gumla, Badrinath Tiwari, un agent de la « Special Brach » (le service de renseignement de la police de l’Etat du Jharkhand) qui avait pour mission d’espionner les activités et les cachettes des maoïstes dans le district. Ils l’ont emporté avec eux. Son corps criblé de balle a été retrouvé ce mardi matin, ainsi qu’un communiqué du Comité zonal de Gumla du PCI(M) promettant un sort similaire à ceux qui espionnent les maoïstes pour la police.

Patrouille anti-guérilla de la police du Jharkhand

Patrouille anti-guérilla de la police du Jharkhand

Le matin du 26 mai, des unités des Forces Spéciales ont été repérées par les guérilleros de la TIKKO dans la vallée Kalik Kuşağı, à Ovacık (Dersim). Ces unités qui tentaient une opération secrète ont été suivies et à 14h elles ont été prises sous le feu des guérilleros. Selon le TIKKO, qui dédie cette action à la mémoire à des combattants Haydar Arğal (Sinan) et Murat Tekgöz (Rıza), tombés le 6 mai derniers (voir notre article), quatre militaires ont été tués et d’autres blessés. Leurs corps ont été récupérés 45 minutes plus tard par les hélicoptères Sikorsky arrivés sur place. L’opération du TIKKO a été menée dans le cadre du Mouvement Révolutionnaire Uni des Peuples (HBDH), une alliance militaire entre plusieurs forces de guérilla en Turquie/Kurdistan (voir notre article).

Combattants de la TIKKO

Combattants de la TIKKO

Une unité conjointe de la DRG (District Guard Reserve) et de la Force armée de l’état du Chhattisgarh a tué un militant maoïste lundi matin dans la zone forestière Modenar du district de Dantewada. Sukhram aurait été commandant adjoint d’une escouade de la guérilla, il était recherché pour 18 affaires dont 4 de sabotage de voies ferrées.

Combattants maoïstes en Inde

Combattants maoïstes en Inde

Quatre soldats et deux guérilleros de la NPA ont été blessés dans un échange de tirs, mercredi, dans l’arrière-pays de Columbio, dans le Sultan Kudarat. Un détachement du 39e Bataillon d’infanterie, qui patrouillai dans une zone isolée à Barangay Datal Blao (Columbio), a été pris sous le feu d’une trentaines de guérilleros du Front 72 de la NPA. Les guérilleros se sont repliés vers la frontière provinciale du Nord Cotabato et du Sultan Kudarat quand ils ont commencé à manquer de munitions, emportant semble-t-il deux des leurs blessés. Quatre militaires ont été transportés à l’hôpital.

Patrouille anti-guérilla de l’armée philippine

Patrouille anti-guérilla de l'armée philippine

Mudkam Deva avait été arrêté à un poste de contrôle sur la route Basaguda-Bijapur, dans le district de Bijapur où la guérilla maoïste est particulièrement active. Il a été interrogé pendant six jours aux commissariat de Basaguda, interrogatoires durant lesquels il a avoué avoir effectué des missions de reconnaissance pour la guérilla. Non seulement le prisonniers a réussi à s’évader, mais il a dévalisé l’armurerie du commissariat, emportant un AK47 muni d’un lance-grenade UBGL et autant de munition qu’il en pouvait porter… Un nouvelle directive a été émise concernant le stockage des armes et des munitions. On ne s’en étonnera pas…

Un paramilitaire indien avec un AK47 UBGL tel que dérobé par l’évadé

Un paramilitaire indien avec un AK47 UBGL tel que dérobé par l'évadé

Le commandant militaire de l’Armée Populaire de Guérilla, Abel Auqui Lopez, le « camarade Alejandro » ou « camarade Abel », a été tué vendredi dans un affrontement avec la police et l’armée. Le « camarade Alejandro » était à la tête d’une colonne de 16 combattants du PCP-SL qui a été prise en embuscade par la police et les militaires dans la vallée de la rivière Apurimac, Ene et Mantaro (VRAEM) dans la région andine d’Ayacucho. Les forces de l’ordre ont récupéré un fusil d’assaut Galil, une radio et divers documents politiques sur son corps.

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