Un commandant maoïste, recherché notamment pour l’attaque en 2009 d’un poste de police à Maniadih, au cours duquel un policier avait été tué, a été aujourd’hui arrêté dans le secteur de Giridih, dans le Jharkhand.
La CRPF parachève l’organisation de son propre service de renseignements pour lutter contre la guérilla maoïste et les indépendantistes cashmiris. La CRPF compte actuellement 218 bataillons, y compris 10 bataillon de commandos d’élite « Cobra ». 60 bataillons de la CRPF combattent la guérilla maoïste.
Le CRPF et la police de l’Etat d’Orissa ont mené une attaque conjointe contre une base maoïste dans la forêt Pilling, sur la montagne de Balli et ont détruit le camp. Les policiers et les paramilitaires ont récupéré un stock énorme d’explosifs, des détonateurs, du matériel électrique, des armes et du matériel d’agit-prop.

Ce mercredi 7 avril, le Premier ministre Naveen Patnaik a présenté le bilan de la contre-guérilla dans l’Odisha en réponse à l’opposition qui disait que l’état était en « anarchie totale » et que le moral des forces de sécurité était au plus bas. Patnaik a affirmé que les forces de sécurité avaient arrêté 38 maoïstes, tués 20 et capturés 15 en trois mois.

La police de l’Etat de l’Orissa a arrêté dans le district de Semiliguda, Ghasi, un important dirigeant du PCI(m) de la zone frontalière des états de l’Orissa et de l’Andhra Pradesh. La police avait offert depuis longtemps une forte récompense pour aiderait à arrêter Ghasi. Cet aborigène de 40 ans est accusé d’avoir dirigé plusieurs grandes opérations de la guérilla maoïste (attaque du dépôt d’armes et de commissariats, exécutions de politiciens, policiers et capitalistes) depuis 2004. Cette capture est le deuxième succès de la police puisque le 5 mars, elle avait arrêté un autre cadre maoïste: Shatrughna Biswal.

Un policier a été tué samedi dans l’explosion d’une bombe placée sous son véhicule dans la ville d’Omagh, en Irlande du Nord. Aucun groupe n’a revendiqué pour l’instant cette action qui intervient après la dissolution, la semaine dernière, de l’assemblée d’Ulster en vue des élections locales le 5 mai. Il s’agit de la première attaque meurtrière visant un membre des forces de l’ordre depuis mars 2009, lorsque l’IRA-Continuité avait abattu un policier dans le comté d’Armagh. Lundi, une voiture piégée a été désamorcée à Londonderry, deuxième ville de la province, et les forces de l’ordre ont été placées en état d’alerte devant la résurgence de mouvements ayant rompu avec l’IRA depuis les accords de paix de 1998.

Policier abattu en Irlande du nord

Policier abattu en Irlande du nord

Des soldats du Commando Spécial de lq région du VRAE ont attaqué un camp de formation la guérilla maoiste à Parhuamayo, sur les hauteurs du district de Llochegua – Huanta – Ayacucho. Quatre personnes ont été capturées, deux guérilleros du PCP-SL présentés comme des cadres militaire et politique, une infirmière et son fils mineur qui était pionnier. Les autres guérilleros ont pu échapper au raid militaire. Les commqndos ont récupéré un fusil d’assaut FAL, une radio, des téléphone mobile, un panneau solaire, des médicaments et du matériel d’agit-prop.

Commandos contre-guérilla au Pérou

Commandos contre-guérilla au Pérou

Trois policiers ont été tués et trois autres blessés dans une embuscade du 6e Front des FARC, près de la ville de Miranda, dans la province de Cauca province, au sud-ouest de la Colombie.

Par ailleurs, des guérilleros du 59° Front des FARC ont fait exploser un pipeline dans la région de Maicao, au nord de la Colombie. L’oléoduc, long de plus de 224 kilomètres, dont 88 sur le territoire colombien, transporte du gaz naturel depuis le champ de gaz naturel de Campo Ballenas – exploité par Ecopetrol et Chevron – vers la ville portuaire vénézuélienne de Maracaibo. L’explosion, qui a eu lieu samedi soir à 20h30, a détérioré le pipeline sur 25 mètres, et a occasionné un cratère profond de sept mètres. Le transport trans-national du gaz, estimé à 200 millions de mètres cubes par jour a immédiatement été interrompu et ne devrait pas reprendre avant mardi. Avant d’entamer les travaux de réfection, le personnel militaire doit en effet déminer le terrain.

Explosion d’un oléoduc par les FARC

Explosion d'un oléoduc par les FARC

Le 23 mars dernier, les aborigènes ont dénoncé les abus des forces anti-maoïstes contre leurs villages (plus de 300 maisons, greniers et abris, trois hommes tués, trois femmes agressées sexuellement, etc.). Depuis lors, les autorités ont bouclé les trois villages et ont gêné les journalistes qui tentaient de s’y rendre. La milice anti-guérillla organise le lynchage des militants et des journalistes qui souhaitent se rendre dans les villages pour aider ou écouter les villageois. Samedi, Agnivesh, un militant qui allait livrer des vêtements, des couvertures et du matériel de secours aux villageois a été attaqué deux fois en six heures. Des journalistes qui se rendaient sur les lieux ont aussi été assaillis: une grande partie de leur matériel a été détruit et plusieurs reporters ont été violemment battus.

Au moins dix membres présumés des FARC ont été tués dans des rencontres armées avec des troupes colombiennes dans le secteur montagneux à la frontière entre les départements du Chauco occidental et du Cauca. Quatre autres guérilleros ont été arrêtés – dont trois blessés. L’opération conjointe police-armée, qui bénéficiait d’un appui aérien, visait une unité du 30ème Front des FARC. Une grande quantité d’armes a été saisie, y compris des lances-grenades, des fusils d’assaut et des pistolets.

Ayant reçu des informations sur la présence d’un campement de la guérilla maoïste dans les collines de Bandarchuda, dans le Ghatshila, une force de police s’est rendue sur place et a été accueillie par des coups de feu. Une fusillade s’en est suivie. Un sous-officier de la police a été tué et les guérilleros ont pu s’échapper.

Les aborigènes de villages du district de Dantewada, dans le Chhattisgarh, ont accusé que les forces de sécurité d’avoir brûlé près de 200 habitations, tué le bétail, volé de l’argent et agressé sexuellement des femmes pendant quatre jours, lors d’une opération anti-maoïste. La police d’état a écarté ces accusations comme ‘propagande maoïste’. Les accusations visent des troupes de la CRPF, des commandos de l’unité Koya (une unité de supplétifs locaux).