Au moins neuf guérilleros ont été abattus par la police tôt ce matin dans le district de Rayagada (Orissa). La fusillade a eu lieu après que les forces de sécurité aient mené un raid dans la zone. Elle avait été informée de la présence des maoïstes dans cette région forestière et montagneuse. Les corps de neuf guérilleros ont été retrouvé sur place, ainsi que des armes et du matériel explosif dans ce qui semblerait avoir été un camp. Des forces additionnelles ont été envoyés afin d’entreprendre une opération de ratissage de grande envergure et intensifier les patrouilles.

Ce vendredi, des guérilleros colombiens ont lancé une attaque dans le département de Caqueta, au sud du pays. Ils se déplaçaient dans deux véhicules et ont été arrêté par un groupe de soldats alors qu’ils se préparaient à prendre d’assaut un poste avancé de police. Un violent combat s’est alors déclenché, au cours duquel cinq guérilleros, quatre soldats et un civil sont décédés. Selon le général Juan Carlos Salazar, le commandant du bataillon déployé dans la région, l’objectif de cette action était d’attaquer la ville de San Vicente. Cette offensive fait suite à une série d’attaques à la bombe dans la ville de Nieva, un peu plus au nord.

Cinq guérilleros maoïstes, dont quatre femmes, ont été tués au cours d’une fusillade dans le district de Jajpur (Orissa) ce dimanche. Le Special Operation Group (SOG) et la police de l’état effectuaient une opération de ratissage dans une région forestière du district lorsqu’ils sont tombés sur un groupe de guérilleros. S’en est suivi une fusillade longue de six heures. Cinq corps ont été retrouvés sur les lieux alors que les autorités affirment qu’il n’y a aucun blessé du côté des forces de sécurité. Celles-ci ont également saisi douze fusils, des munitions, des affiches maoïstes et des brochures. La forêt a immédiatement été ratissée pour tenter de retrouver les guérilleros qui avaient pu s’échapper, mais aucun d’eux n’a pu être pris.

Mario Antoine Sifuentes Sandoval, le « camarade Sergio », cadre du PCP-SL a été capturé le 30 décembre à Aucayacu (province du Huánuco) après un affrontement avec une patrouille de la Police Nationale, peu de temps après qu’il ai dirigé une embuscade contre l’armée au cours de laquelle un lieutenant a été blessé.

Selon les autorité péruviennes, les forces de guérillas du PCP-SL sont actives dans la région du VRAE, sous la direction du « camarade José », et dans la région de Huallaga, où le Parti est dirigé par le « camarade Artemio ». Les maoïstes auraient deux principes colonnes de guérilla dans le Huallag – une sur chaque rive du fleuve – et le « camarade Sergio » commandait une de ces colonnes, remplaçant dans cette fonction le « camarade Rubén », tué en mai dernier dans un affrontement avec la Police.

Pérou: Un commandant maoïste arrêté après une embuscade contre l’armée

Deux soldats de l’armée péruvienne ont été abattu par des guérilleros du PCP-SL armés de fusils d’assaut, tandis qu’ils décrochaient des drapeaux rouges avec la faucille et le marteau de divers arbres entre Aucayacu et Pucayacu. Les soldats appartiennent au bataillon de commandos Nº 26, qui siège dans la même localité.

Deux militants du PKK ont été tués lundi soir au cours d’une fusillade avec les forces de police dans la province de Mardin. Un troisième homme a également été blessé et immédiatement placé en détention. Il n’y a eu aucune victime dans le camp de la police, qui a lancé dès hier soir une vaste opération militaire dans la région afin de capturer les autres guérilleros impliqués dans le combat.

Des membres de la COBRA et de la CRPF ont déclenché une vaste opération de ratissage dans la région la forêt de Dekai (Purulia, Bengale occidental) hier matin. Une fusillade a éclaté dès leur arrivée devant un camp de la guérilla maoïste. Un membre de la CRPF est décédé tandis que quatre autres ont été blessés par balles. Selon certaines sources non confirmées, il y aurait également eu une violente explosion durant le combat. La police locale a également affirmé que des guérilleros avaient été blessés, mais aucun corps n’a été retrouvé sur les lieux. A Calcutta, le ministre délégué de l’état a immédiatement annoncé une intensification des actions de contre-guérilla dans le district de Purulia.

En outre, quatre membres de la CISF (Central Industrial Security Force) ont été blessés vendredi après que leur bus soit tombé dans une embuscade maoïste dans le district de Giridih (Jharkhand). Les guérilleros auraient attaqué à l’arme lourde le bus qui les ramenaient d’une mission de surveillance et de protection de fonctionnaires dans le cadre d’élections régionales. Une opération de ratissage de la police d’état et de la CISF est toujours en cours afin de retrouver les responsables de l’attaque.

Hier, nous rapportions l’information selon laquelle deux membres de la guérilla maoïste avaient été tué au cours d’une opération de ratissage menée par les forces de sécurité dans le Jharkhand durant le week-end. Aujourd’hui le commandant Samerjee a démenti cette information. Par un coup de fil, il a contacté la presse afin de signaler que les affirmations de la police concernant le décès de deux guérilleros étaient fausses. Il a également ajouté que les forces de sécurité n’avaient détruit aucun camp d’entraînement maoïste dans sa zone, contrairement à ce qui a été annoncé par les autorités.

Depuis plusieurs jours, les offensives des forces de sécurité dans les zones occupées par les maoïstes ont redoublé de vigueur. Hier, un commando de la CRPF effectuant une opération de ratissage a entraîné une fusillade dans le district de West Singhbhum (Jharkhand) lorsqu’il s’est retrouvé face à face avec un groupe de guérilleros. Selon la police, deux membres de la CRPF ont été blessés et deux maoïstes tués. Néanmoins, leurs corps n’ont pas été retrouvé. Un peu plus tôt durant même ce ratissage, le commando avait déjà détruit un camp d’entraînement abandonné par la guérilla et y avait saisi deux bombes pesant chacune entre vingt et trente kilos, et une grande quantité de documentation maoïste.

Ce matin, trois maoïstes ont été arrêtés lors d’un raid des forces de sécurité dans les forêts à la frontière de l’Orissa et du Bengale occidental. Elles sont parvenues à détruire totalement un camp géré par les guérilleros. Les deux dirigeants présents sur place sont parvenus à leur échapper, mais trois de leurs adjoints ont été appréhendés. Après avoir minutieusement fouillé la zone, elles ont également retrouvé trois fusils, 14 chargeurs et 21 bâtons de gélatine.

Ce matin, à un kilomètre du lieu où s’est déroulée la fusillade d’hier ayant fait trois morts dans le camp de la guérilla maoïste, une nouvelle confrontation a opposé les forces de sécurité et les maoïstes. Des membres de l’unité Greyhounds de la police qui effectuait une opération de ratissage dans la zone sont tombés sur un groupe de militants de la People’s Liberation Guerilla Army. Le combat a duré une vingtaine de minutes avant que les guérilleros ne fassent retraite, laissant derrière eux le corps d’une femme tuée par la police, allongée à côté de son fusil .303. Ce décès porte à quatre le nombre de guérilleros tués en deux jours, alors que les guérilleros ont intensifié leurs activités ces dernières semaines dans la zone.