Depuis samedi, les forces de sécurité du Jharkhand et le l’Orissa ont conjointement déclenché une vaste contre-offensive dans la forêt de Saranda (Singhbhum Occidental, Jharkhand). Selon un haut fonctionnaire de police, entre dix et douze guérilleros ont été tués au cours du week-end. Les forces de sécurité ont également détruit deux camps d’entraînement maoïstes, un bunker et ont saisi deux armes et cinq grenades. Deux hélicoptères, des membres de la CRPF, de la CoBRA, de la police armée de l’état et du district ainsi que des hommes de la sécurité de l’état voisin de l’Orissa ont pris part à l’opération. Trois d’entre eux ont été tués. Au même moment, les guérilleros ont fait explosé une auberge et un autre bâtiment dans lesquels les forces de sécurité avaient logé il y a deux mois à Anandpur (Punjab). Ils ont également déclenché l’explosion de trois IED dans la jungle.

Durant l’opération menée jeudi au cours de laquelle le commandant Mono Jojoy a été tué, la police a saisi quinze ordinateurs portables, 94 clés USB et quatorze disques durs. Elle pense que l’un des appareils puisse être l’ordinateur personnel du commandant des FARC. Quarante experts de l’unité d’enquête criminelle de la police de Bogota travaillent actuellement pour tenter de briser les codes de sécurité des appareils saisis pour accéder à leur contenu. Ils espèrent ainsi pouvoir localiser les camps des guérilleros afin de mieux cibler leurs futures attaques. La police a également donné ce week-end les détails de l’opération de jeudi. 78 avions ont survolé le camp de Mono Jojoy et y ont lâché des douzaines de bombes. 400 membres des forces spéciales ont été parachutés pour encercler le camp. Après plusieurs heures de combats, 400 policiers supplémentaires les ont rejoints. L’armée colombienne affirme qu’entre vingt et trente guérilleros ont été tués et que treize policiers ont été blessés, pour la plupart durant leur parachutage dans la jungle.

Les combats se poursuivent actuellement dans la zone du camp des FARC. Par ailleurs, environ 10.000 policiers supplémentaires ont été déployés dans les grandes villes du pays pour empêcher les attaques des FARC en représailles de cette vaste contre-offensive.

Ce jeudi, les autorités colombiennes ont déclaré que Jorge Briceño, alias ‘Mono Jojoy’ faisait partie d’un groupe de guérilleros qui a été décimé au cours de la nuit de mercredi. ‘Mono Jojoy’ était un des membres du Secrétariat des FARC, structure disposant de la plus haute autorité dans l’organisation, et commandait le Bloc Est. Il a été tué au cours d’une opération menée par les forces gouvernementales dans le centre du pays, durant laquelle une vingtaine de guérilleros ont également été tués. Des photos de son corps, sur lesquelles on distingue de larges blessures au visage, ont été transmises à la presse. Ce vendredi, les autorités ont affirmé que leurs troupes continuent à avancer et qu’elles combattent toujours dans la région.

Mono Jojoy

Mono Jojoy

Les forces de sécurité ont mené plusieurs raids dans la journée d’hier dans diverses zones du Midnapore occidental contrôlées par les guérilleros maoïstes. Deux d’entre eux, Sukdeb Soren et Jubaraj Murmu, ont été arrêtés. Sukdeb serait un sous-commandant spécialisé dans la pose d’IED. Les policiers auraient saisi vingt kilos d’explosifs, du nitrate d’ammonium (servant à la fabrication d’explosif), quatre carabines, 803 bâtons de gélatine et mille détonateurs.

Deux personnes suspectées d’entretenir des liens avec le PKK ont été arrêtées ce mercredi à la suite d’une vaste opération urbaine de la police. Neufs suspects avaient été placés en garde à vue vendredi dernier par les équipe de contre-terrorisme du Département de Police d’Istanbul. Sept d’entre eux ont rapidement été libérés. Un des deux arrêtés, Abuzer D., est accusé d’être lié à une attaque réalisée par le PKK au mois de juin.

Ce dimanche, six policiers circulant sur deux motos ont disparu dans le district de Bijapur (Chhattisgarh). Les hommes venaient de quitter un camp de la police dans le cadre d’une ‘obligation officielle urgente’ lorsque le contact a été perdu. Les corps de trois d’entre eux ont été retrouvés et identifiés aujourd’hui. La police, qui continue à chercher les trois autres, ainsi qu’un quatrième porté disparu depuis plusieurs jours. Elle suspecte fortement les guérilleros maoïste d’être à l’origine de cette attaque.

Sixto Antonio Cabana Guillen « Domingo Biojo », aurait été identifié parmi les 22 membres des FARC tués pendant l’opération de police lancée dimanche dans Miguel San, Putumayo. C’était un cadre des FARC depuis 25 ans et commandait le 48ème front des FARC. Les USA avaient offert une récompense de 2.5 millions de $ pour sa capture.

Une attaque explosive s’est produite à San Carlos de Apoquindo, endommageant un transformateur, un pylone et une ligne électrique à haute tension et provoquant des coupures de cette zone de Santiago. Le « Comando Alex Lemún » a revendiqué l’attaque en appui et solidarité aux prisonniers Mapuches. Ce groupe tire son nom du jeune mapuche assassiné par la police lors d’une occupation de terres de communautés mapuches du fonds forestier Santa Elisa.

Action au Chili pour les Mapuches

Action au Chili pour les Mapuches

Selon l’agence de presse Firat, le PKK aurait annoncé avoir prolongé son cessez-le-feu jusqu’à une date encore indéterminée. Le 13 août dernier, l’organisation avait déclaré une trêve unilatérale en raison du ramadan. Le délai fixé pour celle-ci était ce lundi, mais aujourd’hui, le PKK a indiqué qu’il annoncerait le semaine prochaine sa décision finale quant à ce cessez-le-feu qui restera donc en vigueur jusqu’à cette date.

Le gouvernement colombien a déclenché une vaste contre-offensive ce dimanche. Le président Juan Manuel Santos a déclaré hier soir aux médias que l’armée avait bombardé trois camps des FARC dans la province de Putumayo, qui fait frontière avec l’Equateur. De violents affrontements se sont alors déclenchés entre les soldats et les membres des FARC. Selon le ministre de la défense, 22 d’entre eux auraient été tués, alors que les pertes seraient nulles du côté de l’armée. Cette contre-offensive fait suite à la mort de huit policiers le 10 décembre dernier, alors qu’ils combattaient les guérilleros qui tentaient de s’emparer de la ville de San Miguel. Par ailleurs, deux militaires et un membre présumé des FARC sont décédés samedi lors d’un affrontement dans la municipalité de Tulua, dans le sud-ouest du pays.