Instagram et Facebook ont flouté, bloqué ou supprimé des publicités de pilules abortives. Instagram a suspendu les comptes de plusieurs fournisseurs, les a cachés dans les résultats de recherche et les recommandations. Meta a confirmé la suspension de comptes et le floutage de posts, la société a attribué ces incidents concernant ces messages et ces comptes aux règles qui interdisent la vente de produits pharmaceutiques sur ses réseaux. Certaines publications d’un des plus grands fournisseurs de pilules abortives, Aid Access, ont été supprimées et d’autres remontant jusqu’au mois de novembre ont été floutées sur ses comptes Instagram et Facebook. Cette organisation n’avait plus accès à son compte Facebook depuis novembre et son compte Instagram a été suspendu la semaine dernière, mais a été rétabli depuis. Les comptes Instagram d’autres fournisseurs de pilules abortives, dont Women Help Women et Just the Pill, ont également été suspendus ces derniers jours, sous le prétexte que leurs comptes n’étaient pas conformes aux règles de Meta. Tous deux ont finalement été rétablis jeudi 23 janvier.

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C’est après l’arrestation de Pavel Durov par la justice française, le 24 août dernier, que la messagerie a annoncé qu’elle allait faire plus d’efforts pour collaborer avec les autorités ( voir article ici ).

Telegram a davantage coopéré avec la justice française en 2024. Selon le rapport de transparence, la messagerie a satisfait 893 requêtes formulées par les autorités. Autrement dit, elle a communiqué l’adresse IP et les numéros de téléphone de 2.072 utilisateurs faisant l’objet d’une demande judiciaire. Telegram a permis l’identification de ces derniers par la justice française, en vertu du règlement européen sur les services numériques (DSA)en vigueur depuis le 25 août 2023.

La majorité des requêtes ont été satisfaites au quatrième trimestre. Sur cette période, Telegram a donné suite à 673 demandes, communiquant les adresses IP et numéros de téléphone de 1.386 utilisateurs, au troisième trimestre, ce chiffre s’élevait à 210 requêtes, de fortes augmentations comparé aux deux premiers trimestres de 2024. De janvier à mars, Telegram n’a répondu favorablement qu’à quatre demandes concernant seulement 17 utilisateurs.

Depuis le mercredi 25 décembre, un décret sur la cybersécurité, vivement critiqué, impose aux opérant d’internet de collecter des informations sur leurs utilisateurs et de les partager avec le gouvernement sur demande. Le « décret 147 » oblige les plateformes numériques et toutes les organisations, entreprises et individus étrangers, à vérifier les identités en collectant des données sensibles, numéro d’identification nationale ou de portable, nom complet et date de naissance des utilisateurs. Ces informations doivent être stockées et mises à disposition des autorités. Tout contenu jugé « illégal » doit être supprimé sous 24 heures.

Selon des militants qui défendent les libertés numériques , « Le décret 147 sera utilisé pour réprimer publiquement ceux qui ont des points de vue différents ». Les dissidents actifs sur les réseaux sociaux sont particulièrement visés. En octobre, le blogueur Duong Van Thai a été condamné à 12 ans de prison pour avoir diffusé des critiques contre le gouvernement sur sa chaîne YouTube suivie par 120 000 abonnés.

Le Vietnam est un pays où les médias sont sous contrôle étatique et les blogueurs indépendants interdits. Ce décret renforce une loi sur la cybersécurité adoptée en 2018, déjà critiquée par les défenseurs des libertés numériques, les États-Unis et l’Union européenne.

Ce décret limite également les vidéos en direct aux seuls comptes vérifiés, il pénalise les influenceurs et créateurs de contenu qui dépendent de plateformes comme TikTok pour leur revenu. Il vise également à réguler la pratique des jeux vidéo chez les mineurs, impose la limite stricte d’une heure par session et de trois heures par jour.

Le gouvernement français cherche à étendre la surveillance des activités des Français sur le web pour mieux «les comprendre ». Le SIG ( Service d’information du gouvernement ) vient de publier un appel d’offres pour renouveler le contrat d’écoute des réseaux sociaux. En 2025, cela concernera également l’analyse des recherches en ligne sur les moteurs comme Google et des signaux faibles comme les appels à manifester, à se rassembler. D’après le SIG, ce protocole permet de mieux comprendre la circulation de l’information. Seront scrutés: le nombre de vues, les commentaires, les likes, les retweets ainsi que les mentions sur un sujet particulier. En outre, les discussions publiques tenues en ligne sur Emmanuel Macron, Michel Barnier, des membres du gouvernement, des ministères ou des représentants de l’Etat (policiers, fonctionnaires, ambassadeurs, etc.) pourront être consultées.

Il s’agira de détecter les signaux faibles, de scruter Google, Youtube, Tik Tok et consorts à la recherche des tendances qui pourraient aboutir à des “évènements critiques” comme le mouvement des gilets jaunes ou les récents affrontements en Kanaky. L’IA serait notamment utilisée pour “prédire ces évènements”.

La technologie Holocam de Zeiss repose sur un film polymère fin qui peut transformer n’importe quelle surface de verre en un écran interactif. Avec plus de 92 % de transparence, ce film combine projection, détection, éclairage et filtrage. Holocam utilise l’holographie pour rediriger la lumière vers un capteur caché, éliminant ainsi le besoin d’encoches ou de modules de caméra visibles. Les débouchées sont innombrables: industrie automobile, vidéoconférences, possibilité de rendre les vitres des fenêtres opaques ou de projeter du texte et des images visibles uniquement de l’intérieur ou de l’extérieur et… caméras cachées. Zeiss ne prévoit pas de commercialiser directement des produits finis, mais agit plutôt en tant que fournisseur de systèmes pour les constructeurs.

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