Hier se tenait La Pride de Bruxelles. Des membres de l’association Reclaim the Pride étaient présent·s·s et entendaient protester contre la récupération politique et commerciale la manifestation.

« Nous protestons contre la récupération politique de la Pride, contre le manque d’action politique et l’incertitude dans laquelle vivent encore les personnes LGBTQIA + ainsi que les travailleurs du sexe », ont expliqué les militant·e·s. « La Belgian Pride est devenue une organisation commerciale et politique. Les politiciens viennent prendre une place qui n’est pas la leur, à la recherche de votes et monopolisent un événement qui faisait partie à l’origine de la lutte, de la résistance et de la révolution du LGBTQIA +. Le ’pinkwashing’ amène le flou sur le but du défilé et le réduit à un carnaval. »

Les manifestant·e·s se sont donc naturellement opposé·e·s au passage des cortèges des partis politiques bourgeois et ont jeté des bouteilles sur le char de la NVA. Iels ont alors été nassé·e·s, matraqué·e·s et gazé·e·s par la police qui cherchait à faire de la place pour le passage du char de la NVA. D’autres personnes sont alors venues en soutien force la police à établir une double ligne pour faire face aux deux groupes. Les membres de Reclaim the Pride ont été libéré·e·s après un contrôle d’identité.

Répression policière de Reclaim the Pride

Répression policière de Reclaim the Pride

Lundi, une manifestation de femmes qui réclamaient le départ sans condition de la première responsable de la préfecture de la petite ville industrielle de Fria. Ces femmes qui assiégeaient la préfecture ont été chargées et bastonnées par les forces de l’ordre. Ces violences contre les manifestantes ont entraîné des heurts nocturnes partout dans la ville. Des véhicules ont été incendiés, des pneus brûlés sur la chaussée, des rues désertes… une dizaine de personnes ont et blessées dont une par balle.

Les affrontements se sont poursuivis hier mercredi. La ville a été paralysée toute la journée. Les jeunes de la localité ont érigé des barricades sur sur les différents artères de la ville avec des troncs d’arbres, de vieux véhicules et autres objets. Les forces de l’ordre ont tenté de les disperser avec du gaz lacrymogène et les manifestants ont répliqué avec des cailloux et autres projectiles. La prison civile a été attaquée et tous les détenus ont profité pour s’évader.

Traces des affrontements de la nuit de lundi à mardi

Traces des affrontements de la nuit de lundi à mardi

Au moins 47 Palestiniens ont été blessés mercredi dans des heurts avec les soldats israéliens, à l’occasion du 71e anniversaire de la Nakba ou « jour de la Catastrophe » de 1948. Parmi les blessés, un infirmier touché à la tête. Des dizaines d’autres personnes ont souffert de suffocation après avoir inhalé des gaz lacrymogènes.

Ce rassemblement à la frontière de la bande de Gaza a été organisé par la Haute commission de la Grande marche du retour, qui regroupe différentes factions et forces politiques palestiniennes. Près de 10 000 manifestants se sont rassemblés auprès de la clôture à la frontière, et ils ont brûlé des pneus, jeté des pierres sur les soldats à la frontière et lâché des ballons incendiaires.

Evacuation d’un manifestant blessé ce mercredi à Gaza

Evacuation d'un manifestant blessé ce mercredi à Gaza

Aujourd’hui, Axel, un Gilet Jaune passe au tribunal, à Lille. Il a été arrêté et tabassé par la police lors de la manifestation du 13 avril. Il a ensuite été accusé de violences, dissimulation de visage (une nouveauté de la loi anti-casseur), groupement en vue de commettre des dégradations. Un rendez-vous est prévu à 13h30 devant le Tribunal de Grande Instance de Lille pour le soutenir.

Samedi 11 mai, deux Gilets Jaunes en fauteuil roulant ont été aspergés de gaz lacrymogène à Lille alors qu’ils demandaient à la police de relâcher un manifestant qui poussait l’un d’entre eux. Ils ont également été repoussés à coup de pied (voir la vidéo).

Axel, le Gilet Jaune de Lille, après son arrestation

Axel, le Gilet Jaune de Lille, après son arrestation

Une manifestation a eu lieu dimanche soir, place Riad el-Solh dans le centre-ville de Beyrouth, à l’appel de collectifs de la société civile, afin de protester contre le gouvernement qui doit se réunir pour poursuivre les discussions autour de l’avant-projet de budget contenant des mesures d’austérité sans précédent. Quelques échauffourées ont éclaté entre des manifestants et des policiers anti-émeutes aux abords du Grand Sérail.

La manifestation de dimanche à Beyrouth

La manifestation de dimanche à Beyrouth

Une militante du collectif Contre Les Abus Policiers (CLAP) est convoquée aujourd’hui au commissariat de Mériadeck à Bordeaux. On lui reproche d’avoir porté des pancartes du CLAP contre les violences policières et d’organiser des manifestations interdites.

Jeudi 9 mai, une militante du CLAP était de passage au commissariat de Mériadeck pour récupérer du matériel confisqué par la police au cours de la manifestation des Gilets Jaunes du 1ermai. Elle en a profité pour réclamer également des pancartes du CLAP saisies lors d’une manifestation le 16 mars. Elle a alors appris que les pancartes avaient été détruites mais qu’il y avait des vidéos où on la voit avec elles et qu’elle allait donc être convoquée.

Cette vidéo est la celle d’une action durant laquelle le collectif rendait un hommage particulier aux victimes de violences policières, aux mort-e-s, en soutien à leur famille. Cette action est menée chaque mois de mars depuis 9 ans. Elle consiste à tenir dans nos mains des pancartes où sont inscrits le nom de certaines victimes pendant qu’une bande-son égrène le nom des personnes décédées depuis 2005 jusqu’à nos jours.

Plus d’infos ici

Militante du CLAP portant une pancarte contre les violences policières

Militante du CLAP portant une pancarte contre les violences policières

Le 10 avril, Téo et Tristan, deux Gilets Jaunes de la région clermontoise ont été mis en garde à vue pour avoir participé à l’Acte XV des Gilet Jaune du 23 février. Ayant refusé la comparution immédiate, ils ont passé un mois en prison et ont été jugés ce lundi 13 mai. Le procès s’est déroulé uniquement à charge pour les deux inculpés. Téo a été condamné à 1 an et 8 mois de prison dont 10 avec sursis et interdiction de paraître place de Jaude pendant 2 ans. Tristan a été condamné à 18 mois de prison dont 10 avec sursis et interdiction de paraître place de Jaude pendant 2 ans. Ils sont solidairement condamnés à rembourser les parties civiles et à trouver du travail (tous les deux travaillaient avant leurs arrestations). Ils devront payer 9 670 euros au crédit mutuel pour les dégradations de la vitrine. D’autres amendes arriveront de la part de Clermont Communauté et de la société de parking du centre commercial de Jaude.

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Après bientôt six mois de mobilisation, l’acte 26 du mouvement des «gilets jaunes» avait pour épicentre Lyon et Nantes. Plusieurs milliers de manifestants ont défilés dans ces villes et des affrontements ont eu lieu avec la police. À Nantes, un journaliste de la chaîne d’information CNews a dit avoir été touché par un tir de LBD. Quelque 26 manifestants ont été interpellés. A Lyon, À Lyon, gendarmes mobiles et CRS ont fait un usage massif de gaz lacrymogènes. Les heurts ont fait plusieurs blessés et ont conduit à 9 interpellations. Les mobilisations ont été cependant inférieurs à celles des actes précédents

A Lyon ce samedi

A Lyon ce samedi

Un Palestinien a succombé à ses blessures vendredi après-midi lors d’affrontements avec des soldats israéliens déployés à la frontière de la bande de Gaza. Au moins autres trois manifestants palestiniens ont été blessés par balles. Des milliers de Palestiniens ont manifesté contre le plan de paix que les États-Unis vont annoncer, plus connu sous le nom d' »accord du siècle ». Les manifestants ont brandi des drapeaux palestiniens, répété des slogans contre les États-Unis et Israël, et ont demandé la fin du sévère blocus imposé par Israël à l’encontre de la bande de Gaza depuis 2007.

Vendredi, le ministère de la Santé gazaouï a déclaré que depuis le début des manifestations et rassemblements, l’année dernière, l’armée israélienne a tué 304 Palestiniens et en a blessé 17 301 autres par balles réelles. Le ministère a ajouté que parmi les personnes transférées vers des hôpitaux, il y avait 3 544 enfants et 1 168 femmes.

Manifestation à la frontière de Gaza

Manifestation à la frontière de Gaza

Des habitants de Los Olivos, capitale du district du même nom (province de Lima), ont essayé de prendre d’assaut le siège de la municipalité tôt mardi matin, entraînant une forte intervention policière. Ils sont menacé d’expropriation par le grand programme municipal My Housing Confraternidad. Plusieurs unités de la police nationale du Pérou (PNP) ont dû être présentes pour les empêcher de pénétrer dans les locaux utilisant la force et des gaz lacrymogènes pour disperser la foule.

Les incidents devant la mairie (capture d’écran)

Les incidents devant la mairie (capture d'écran)