Deux manifestants palestiniens ont été abattus par des soldats israéliens lors d’affrontements dans la bande de Gaza et en Cisjordanie sous occupation israélienne, hier vendredi. Les forces israéliennes ont abattu un Palestinien, et blessé de nombreux autres, lors de manifestations hebdomadaires vendredi à la frontière de Gaza. Plus de 10.000 Palestiniens s’étaient amassés le long de la frontière avec Gaza et que certains d’entre eux ont lancé des projectiles en direction des soldats se trouvant en face.

Un autre Palestinien a été tué vendredi par des soldats israéliens lors d’un incident séparé en Cisjordanie. L’armée israélienne a déclaré que ses troupes avaient ouvert le feu sur trois adolescents palestiniens qui avaient jeté des pierres sur des véhicules israéliens circulant le long de la grande route route 60 de la Cisjordanie et qu’après avoir été soignés, l’un des blessé, âgé de 16 ans, est décédé des suite de ses blessures.

Maniestants à la frontière de Gaza

Maniestants à la frontière de Gaza

Aujourd’hui, des Kurdes de la ville de Sheladize, dans le district de Derelok (gouvernorat de Duhoq, Kurdistan irakien), se sont rendus à une base turque en signe de protestation contre le bombardement turc dans la région. Les manifestants ont occupé la base et incendié les installations.

Ils ont réussi à pénétrer dans le périmètre de la base malgré les tentatives de l’armée pour les en empêcher. Un groupe de soldats turcs de la base a été arrêté par les manifestants en colère.

Les manifestants ont également incendié le matériel militaire de la base, notamment des chars, des tentes, des conteneurs et plusieurs autres véhicules. Craignant la frustration des manifestants, les soldats turcs se sont échappés et la foule continue de manifester. Ils demandent à l’armée turque de quitter le Kurdistan.

Plus d’infos et une vidéo de l’événement [ici
->https://anfenglishmobile.com/kurdistan/people-in-kurdistan-region-stormed-a-turkish-base-32451]

Un char capturé par les manifestants lors de la prise de la base samedi 26 janvier

Hier se tenait un rassemblement, en marge du procès de policiers qui avaient arrêté deux journalistes de ZIN TV, confisqué leur matériel et en détruis les images récoltées lors d’une manifestation à Bruxelles contre le TTIP en octobre 2015.

En décembre 2015, ZIN TV et ATTAC Bruxelles se sont joints pour porter plainte contre les policiers et se constituer partie civile. Ce rassemblement, « contre la répression de la liberté d’expression », avait pour but de rappeler qu’il est légal de filmer la police. Le procès en est au stade de la chambre du conseil (l’instance qui renvoie les accusés vers l’un ou l’autre tribunal) et se déroule donc pour l’instant à huis-clos.

Plus d’infos ici

L’affiche du rassemblement

L'affiche du rassemblement

Des milliers de Soudanais sont descendus jeudi dans la rue dans plusieurs villes du pays pour appeler au départ du président Omar el-Béchir, des rassemblements violemment dispersés par la police. Depuis le 19 décembre, le Soudan est secoué par un mouvement de protestation déclenché par la décision du gouvernement de tripler le prix du pain, dans un pays en plein marasme économique (voir cet article, mais aussi ici, ici et ici). Les manifestations, rythmées par le principal slogan « liberté, paix et justice », se sont aussitôt transformées en rassemblements quasi quotidiens contre Béchir arrivé au pouvoir par un coup d’Etat soutenu par les islamistes en 1989.

Jeudi, un manifestant est mort à Omdourman, ville jumelle de la capitale Khartoum. Un autre manifestant blessé lors d’un rassemblement le 13 janvier à Khartoum a succombé, et un troisième est décédé en détention. Les estimations varient entre 40 et 80 manifestants tués depuis le début du mouvement.

Manifestation anti-gouvernmentale au Soudan

Manifestation anti-gouvernmentale au Soudan

Alexandre Chantry, 27 ans, proche de la France Insoumise, organise pratiquement toutes les manifestations, chaque samedi, depuis le début du mouvement. Il participait ce mardi matin à un rassemblement à côté du Grand Palais, où se déroule le Forum international de la cybersécurité. Il voulait protester contre la venue de Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur. Il a été interpellé et placé en garde à vue pour organisation d’une manifestation non déclarée. Les soutiens et Gilets jaunes sont actuellement devant l’hôtel de police de Lille-Sud pour réclamer sa libération. Ils se sont rassemblés vers 11 heures devant le commissariat de Lille pour exiger sa libération.

Alexandre Chantry

Alexandre Chantry

Des heurts en marge d’une manifestation contre les violences policières dans le centre de Lisbonne ont fait ce soir plusieurs blessés légers (y compris parmi les forces de l’ordre). Cette manifestation avait été convoquée en réaction à une intervention musclée de la police dimanche à Seixal, commune de la banlieue sud de Lisbonne,, dénonçant devant le ministère de l’Intérieur le racisme et les violences policières. Au moment de la dispersion de cette manifestation en début de soirée, des manifestants se sont dirigés vers une avenue chic du centre de Lisbonne, l’Avenida da Liberdade avant de se heurter aux forces de l’ordre qui ont tiré avec des tirs de balles en caoutchouc.

Les manifestants se rassemblant à lisbonne

Les manifestants se rassemblant à lisbonne

Un manifestant de 27 ans a perdu un œil lors de la manifestation des Gilets jaunes ce samedi 19 janvier à Rennes. Pour disperser la manifestation, la police a fait usage de grenades de désencerclement, ainsi que des tirs de flash-ball. Ce serait une grenade de désencerclement qui, explosant au pied du manifestant, aurait mutilé le jaune homme. Ce dernier a été pris en charge par une équipe de « médics » issus du service d’ordre des Gilets jaunes avant l’arrivée des pompiers. Il a été opéré pendant trois heures par un interne qui a fait ce qu’il a pu pour lui sauver son œil, mais cela n’a pas réussi.

L’évacuation du manifestant blessé

L'évacuation du manifestant blessé

Trente Palestiniens ont été blessés hier vendredi par des tirs de soldats israéliens lors de nouveaux affrontements à la frontière de la bande de Gaza. Plusieurs milliers de manifestants se sont réunis ce vendredi à plusieurs endroits de la frontière mais les heurts avec les soldats israéliens ont été moins intenses que lors des dernières semaines. Parmi les blessés, figurent deux secouristes. Selon le ministère palestinien de la santé, la vie d’aucun des blessés n’est en danger.

A la frontière de Gaza hier vendredi

A la frontière de Gaza hier vendredi

Pour la deuxième fois en une semaine, la police grecque a utilisé des gaz lacrymogènes pour dissuader une manifestation de 3.000 enseignants qui tentaient de percer un cordon de police protégeant le parlement à Athènes. Les enseignants – qui sont en grève – s’opposent à un projet de loi sur l’embauche dans le secteur public inacceptable pour eux après des années de restrictions. Les enseignants grévistes ont par deux fois affronté la police à l’issue dee leur manifestation à Athène après des années sans nouveaux emplois en raison de la crise économique. Une femme a été blessée dans les affrontements.

Enseignants contre policiers à Athènes

Enseignants contre policiers à Athènes

Depuis samedi 12 janvier, date à laquelle le président Emmerson Mnangagwa a annoncé une hausse de 150% du prix de l’essence, une vague de colère s’est manifestée, qui a été durement réprimée par le pouvoir. À Harare, les protestataires, qui avaient érigé des barricades et bloqué de nombreuses routes menant des quartiers pauvres vers le centre-ville. Des techniques reprises à Bulawayo, ville considérée comme le fief de l’opposition, où les citoyens mécontents ont incendié des véhicules.

La situation est toujours extrêmement tendue, à la suite de ces manifestations dont la répression a fait six morts et des dizaines de blessés à Harare. Le troisième jour de grève décrété par l’opposition s’est soldé par de nombreuses arrestations. Tandis que l’armée continue à patrouiller, l’Internet a été coupé et les réseaux sociaux ont été suspendus.

Manifestations au Zimbabwe

Manifestations au Zimbabwe