Un certain nombre de Palestiniens ont été blessés par des balles réelles, des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes que des affrontements ont éclaté dans différentes parties de la Cisjordanie enter les jeunes et les forces d’occupation israéliennes à la suite des manifestations en solidarité avec 1.500 prisonniers en grève de la faim. Deux Palestiniens ont été blessés dans les affrontements ont éclaté dans le centre d’Hébron. Deux autres ont été frappés par des balles en métal recouvertes de caoutchouc et d’autres ont souffert de l’inhalation de gaz lacrymogène dans la ville de Béthanie à Jérusalem-Est.

Les affrontements comprenaient également les points de contact dans la ville d’Azzoun, au sud de Qalqilya, et devant la prison d’Ofer, à l’ouest de Ramallah. Des colons israéliens ont également ouvert le feu à des manifestants palestiniens près de la colonie de Jabal Tawil dans la ville de Al-Bireh, en Cisjordanie. Les affrontements ont également commencé à l’entrée nord de Bethléem près du point de contrôle 0, un jeune a été blessé par des munitions en direct jusqu’à l’instant. L’Autorité palestinienne a annoncé jeudi une grève générale pour faire preuve de solidarité avec les prisonniers.

Les forces d’occupation tirant sur les manifestants à Hébron

En solidarité avec les prisonniers palestiniens en grève de la faim, il y aura un rassemblement à Bruxelles ce vendredi 28 avril à 17h, au Carrefour de l’Europe (gare centrale).

Le rassemblement de vendredi passé rond-point Schuman

Les forces d'occupation tirant sur les manifestants à Hébron
Le rassemblement de vendredi passé rond-point Schuman

Un certain nombre de Palestiniens ont souffert de suffocation mardi suite à une inhalation massive de gaz lacrymogène lors d’affrontements qui ont éclaté avec des forces israéliennes dans la localité de Rummanah, au nord-ouest de la ville de Jénine, en Cisjordanie occupée. Les villageois ont résisté lorsque l’armée israélienne a attaqué la localité. Les soldats israéliens ont tiré des gaz lacrymogènes contre les Palestiniens et leurs maisons causant des cas d’étouffement. Par ailleurs, des forces israéliennes ont attaqué le village d’Anin, également près de Jénine, et ont effectué des recherches à grande échelle dans les zones agricoles et les maisons, sans arrêter personne.

Rummanah, près de Jénine

Rummanah, près de Jénine

Les forces de l’ordre ont réprimé avec du gaz lacrymogène l’avancée d’hommes armés d’arcs et de flèches qui tentaient de pénétrer dans le bâtiment en portant de faux cercueils représentant les Indiens de 305 ethnies qui sont mort ces dernières années. La manifestation dénonçait notamment le lobby de l’agro-business tente de détruire les droits des indigènes en transformant le Brésil en grenier du monde et en liquidant sa biodiversité. La manifestation a eu lieu dans le cadre d’une semaine d’activités politiques et culturelles visant à promouvoir les droits des peuples autochtones.

Les affrontements à Brasilia

Les affrontements à Brasilia

Une manifestation de 50.000 personnes contre le parti anti-immigration Alternative für Deutschland à Cologne a donné lieu samedi à des affrontements avec les forces de l’ordre. Les manifestants dénonçaient la tenue du congrès du parti antimigrants Alternative für Deutschland (AfD). Deux policiers ont été blessés et un véhicule de police a été incendié. Des incidents ont eu lieu dans plusieurs quartiers de la ville. Quelque 600 délégués de l’AfD participent ce week-end au congrès protégé par plus de 4.000 policiers.

La manifestation de Cologne

La manifestation de Cologne

A l’appel de mouvements antifascistes qui entendaient organiser une nuit des barricades au soir du premier tour de la présidentielle, des centaines de militants ont commencé à se rassembler hier dimanche fin d’après-midi autour de la Bastille à Paris. Certains ont tenté d’arracher les palissades puis ont lancé sur les CRS des bouteilles et des pétards. Les forces de l’ordre ont alors chargé les manifestants.

A Nantes, derrière une banderole de tête proclamant « ni banquier, ni raciste » et aux cris de « Nantes debout soulève toi, ni Le Pen, ni Macron » une manifestation a démarré vers 21H15 dans le centre-ville, avant d’être dispersé par les forces de l’ordre moins d’une heure plus tard. Des manifestants ont lancé des cocktails Molotov contre la FNAC et ont cassé des vitrines d’agences bancaires. Les forces de l’ordre, présentes en nombre, ont tiré des grenades lacrymogène et de grenades de désencerclement, ainsi qu’au flashball.

A Rennes, une centaine de manifestants ont défilé dans le centre ville malgré un arrêt préfectoral interdisant toute manifestation. Il y a eu quelques incidents mais pas d’affrontements.

A Nantes hiers soir

A Nantes hiers soir

Hier samedi, la manifestation « pour un 1er tour social » a réuni environ plus de 2000 personnes et a été émaillée d’incidents. Près de 70 organisations avaient appelé à manifester (CGT, SUD, CNT, le N PA, des collectifs, Droits Devant !…). La manifestation, partie vers 15H30 de la place de la République, s’est dispersée vers 17H30 place de la Bastille. Les manifestants ont défilé derrière une banderole affichant « 22 avril, premier tour social, tous dans la rue ». Parmi les slogans: « Grève générale dans tous les pays, en Guyane comme à Paris ! ». Des premiers heurts ont éclaté durant la manifestation entre manifestants masqués et forces de l’ordre. Les jets de pierres fumigènes et bouteilles, ont croisés les tirs de gaz lacrymogènes. Un policier a été très légèrement blessé.

A Paris hier samedi

A Paris hier samedi

Au moins quatre personnes ont été blessées, hier samedi en matinée dans la ville de Rio Gallegos, dans le sud de l’Argentine, lorsque la police s’est affrontée à des manifestants qui essayaient de forcer l’entrée de la résidence officielle du gouverneur de la province de Santa Cruz. Santa Cruz connaît une grave crise financière et les salaires des fonctionnaires ne sont pas payés, ce qui a provoqué plusieurs manifestations ces dernières semaines, notamment devant le palais du gouverneur de la province.

Manifestants devant l’entrée de la résidence officielle du gouverneur de la province de Santa Cruz

Manifestants devant l’entrée de la résidence officielle du gouverneur de la province de Santa Cruz

Les forces de sécurité israéliennes ont réprimé vendredi la manifestation hebdomadaire dans le village de Kafr Qaddum, dans nord de la Cisjordanie, blessant huit Palestiniens et un militant pacifiste israélien. Les résidents de Kafr Qaddum ont commencé à organiser des manifestations hebdomadaires en 2011 contre les confiscations de terres, ainsi que la fermeture de la route qui relie le village à Naplouse pour étendre une colonie israélienne. Le comité populaire du village avait décidé de consacrer cette manifestation à la solidarité avec les prisonniers palestiniens en grève de la faim (voir notre article). Les forces israéliennes ont tiré des balles en acier et des gaz lacrymogènes sur les manifestants qui ont jeté des pierres et des bouteilles. Jeudi, une autre manifestation, tenue à Abu Dis, près de Jérusalem, avait aussi été réprimée, donnant lieu aussi à des affrontements: 18 manifestants palestiniens ayant été blessés par les forces d’occupation.

Les affrontements de ce vendredi

Les affrontements de ce vendredi

La violence a éclaté devant le parlement hier mercredi alors que des milliers de manifestants (essentiellement des travailleurs de la fonction publique) avaient établi un blocus autour du bâtiment pour empêcher le vote d’un projet de loi de réforme des retraites. Sept policiers ont été blessés dans les affrontements, et plusieurs parlementaires, maires et magistrats ont été poussés, poussés et battus par des manifestants en colère. Un véhicule de relais satellite d’un media a également été endommagé lors des affrontements. La police a procédé à plusieurs arrestations et déclare enquêter sur 25 personnes soupçonnées « d’incitation à la violence ».

Manifestants hier à Taïpe

Manifestants hier à Taïpe

Le 21 mars, les forces de l’ordre ont procédé à l’expulsion du centre social occupé « La Solidaria » rue Fernández Crespo, à Montevideo. Deux personnes ont été arrêtées le jour même de l’expulsion, juste après les protestations contre celle-ci. Le 4 avril, des membres des services de renseignement et de la police ont effectué deux perquisitions conjointes liées à « La Solidaria ». Les perquisitions se sont soldées par l’arrestation de cinq personnes, dont une a été mise en examen pour dégradations. Une sixième personne a été ensuite arrêtée puis relâché quelques heures après avec une convocation. Le 21 mars, une manifestation a été organisée à Montevideo contre l’expulsion de « La Solidaria », qui a donné lieu à des affrontements avec les forces de sécurités, et une nouvelle manifestation est prévue ce jeudi 20 avril.

Uruguay: Affrontements après l’expulsion d’un squat