A Athènes, des affrontements ont éclaté dans les dernières heures d’une manifestation record, ce jeudi, décrété jour de grève générale en Grèce. Près de 50 000 personnes ont défilé dans les rues de la capitale contre un plan de réforme de la sécurité sociale entamé par le gouvernement d’Alexis Tsipras, à la demande des créanciers du pays. Il prévoit de réaliser 1,8 milliard d’euros d‘économies par an (environ 1% du PIB grec) en baissant les retraites et en augmentant les cotisations. C’est la plus grosse manifestation depuis que SYRIZA est arrivé au pouvoir l’an dernier.

Affrontements à Athènes

Affrontements à Athènes

L’après-midi du 1er février, des étudiants de la faculté des lettres de Saiss à Fès ont décidé de boycotter les examens à cause de leurs revendications qui n’ont pas été traitées par l’administration de la faculté. Les étudiants demande une augmentation de leur bourse et de la capacité d’accueil de la cité universitaire. Les étudiants ont décidé de manifester sur le chemin principal qui relie la faculté et la cité universitaire. Les responsables de l’université ont fait appel aux forces de l’ordre et des affrontements ont alors opposé pendant plusieurs heures les manifestants aux forces de l’ordre. Les étudiants basistes ont résisté en caillassant les policiers et en érigeant des barricades sur la voie publique, causant des blessures dans les rangs des forces de l’ordre.Cinq manifestants ont été interpellés et de plusieurs blessés.

Les affrontements de Fès

Les affrontements de Fès

Un meeting pour la libération de Georges Abdallah aura lieu ce samedi 6 février. Organisé par le Comité Anti-Impérialiste, des soutiens de Bagnolet, du collectif Quartiers libres et Saint-Ouen Palestine, en présence de Saïd Bouamama, sociologue, fondateur et animateur du Front Uni des Immigrations et Quartiers Populaires (FUIQP), il aura lieu à 17h à la Belle Étoile, 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis (et non à Saint-Ouen, comme prévu initialement), métro ligne 12 station Front Populaire.

Manifestation pour Georges Abdallah au Liban

Manifestation pour Georges Abdallah au Liban

Voici la liste des rassemblements prévus ce jeudi 4 février pour la relaxe des 8 de Goodyear :
Alès – 17h30 Palais de Justice
Angers – 17h préfecture
Belfort – 12h devant le Tribunal
Besançon – 17h Place Pasteur
Bordeaux – 11h30 Préfecture
Dieppe – 17h sous-préfecture
Dole – 17h30 sous-préfecture
Grenoble – 10h30 préfecture
La Ciotat – 11h local CGT rue Bouronne
Le Havre – 11h30 Local du Parti socialiste (rue de Neustrie) et 17h30 sous-préfecture
Limoges – 11h30 Place d’Aisne
Lyon – 18h Place Bellecour
Marseille – 14h Rond-Point du Prado
Montbéliard – 16h30 sous-préfecture
Nancy – 14h Place de la République (Gare)
Nantes – 11h30 sous-préfecture
Narbonne – 18h30 sous-préfecture
Paris – 11h Place de la Nation (attention, modification du lieu prévu initialement !)
Rennes – 11h30 Plateforme colis Postal (rue du Gros guillaume au Rheu)
Saint-Nazaire – 14h sous-préfecture
Strasbourg – 11h place Kléber
Toulouse – 11h30 place Charles de Gaulle
Tourcoing – 12h Parvis Saint-Christophe
Tours – 17h30 Place Jean Jaurès

Rassemblement à Marseille le 26 janvier

Rassemblement à Marseille le 26 janvier

La mobilisation se poursuit pour obtenir le retrait des poursuites des 8 salariés de Goodyear qui ont lutté pour garder leur emploi et se sont vus condamnés à 2 ans de prison dont 9 mois ferme (voir notre article). Un rassemblement aura lieu ce jeudi 4 février place de la Nation à Paris à 11 H.

Rassemblement à Marseille le 26 janvier

Il s’est tenu samedi à Liège une journée de solidarité avec les prisonniers palestiniens.
Lors des débats avec la salle, le porte-parole du Comité lillois de solidarité avec la résistance palestinienne a longuement évoqué la légitime lutte armée, le sort intolérable des prisonniers, la situation de Georges Ibrahim Abdallah. D’autres intervenants ont dénoncé les accords d’Oslo et la collaboration de l’Autorité Palestinienne avec l’occupant, et demandé la reprise de la lutte armée par l’OLP. Enfin, il a été longuement question du sort des prisonniers, détenus illégalement par l’entité sioniste, et d’un palestinien réfugié dans une ambassade qu’Israël veut faire extrader. Notre Secours Rouge a tenu un stand. L’après-midi s’est terminée sur une manifestation culturelle.

Des participants à la journée avec des affiches appelant à la libération de Georges Abdallah

Des participants à la journée avec des affiches appelant à la libération de Georges Abdallah

Les forces israéliennes ont blessé sept manifestants Palestiniens au cours de nouveaux affrontements dans la ville de Bethléem vendredi. Les Palestiniens ont été touchés par des balles en caoutchouc au cours des affrontements, et une douzaine d’autres Palestiniens souffert excessive inhalation de gaz lacrymogène lors d’attaques par les forces israéliennes. Pendant ce temps, les troupes israéliennes ont attaqué une manifestation hebdomadaire dans le village de Nabi Salih au nord-ouest de la ville de Ramallah. Un activiste étranger a été blessé à balle réelle tirée par les forces israéliennes. Sept Palestiniens ont également été blessés par balle lors d’affrontements dans la partie orientale de la bande de Gaza, un des blessés est dans un état critique.

Manifestants palestiniens en Cisjordanie

Manifestants palestiniens en Cisjordanie

Des rassemblements ont lieu dans 70 villes pour demander la levée de cet état d’exception, refuser d’inscrire la déchéance de nationalité pour les binationaux dans la Constitution, et demander la fin de la répression ciblée de certaines population. L’appel à manifester a été lancé par les collectifs « Nous ne céderons pas » et « Stop état d’urgence », qui regroupent notamment des syndicats (CGT, FSU, Syndicat de la magistrature), des associations et des organisations de défense des droits de l’homme. Ce rassemblement a lieu trois jours après que le Conseil d’Etat a rejeté un recours de la LDH demandant la levée de l’état d’urgence, et alors que le gouvernement a l’intention de prolonger cet état d’exception jusqu’en mai. Le cortège parisien a rassemblé quelques milliers de personnes de la place de la République à celle du Palais Royal.

La manifestation à Paris

La manifestation à Paris

Les employés de la municipalité de Cerrillos luttent depuis presque un mois contre un plan de licenciements. Excédés du manque de réponse officielle, ils ont pris d’assaut la municipalité. La police est intervenue en usant de gaz au poivre contre les manifestants barricadés à l’intérieur du bâtiment. Des dégâts sont signalé dans la municipalité et à la voiture du maire.

Devant la municipalité de Cerrillos

Devant la municipalité de Cerrillos

Depuis le début de l’année, le MEET, Mouvement pour l’épanouissement de l’étudiant togolais convoque des Assemblées générales pour soumettre une série de doléances à la présidence de l’Université (allocations et bourses non payés, manque de transport, frais de logement dans les cités sur le campus excessifs, etc.). Une première Assemblée générale tenue le 13 janvier 2016 avait déjà tourné à l’affrontement. L’association estudiantine aurait adressé un courrier aux autorités en charge de l’enseignement supérieur exprimant leurs revendications. Courrier qui serait resté lettre morte, d’où l’appel à manifester durant 48 heures lancé par le MEET jeudi passé.

Ce jour là, le campus universitaire de Lomé a été le théâtre d’affrontements entre étudiants et forces de l’ordre – la manifestation d’étudiants ayant été interdite par les autorités. Bilan provisoire de la journée : au moins cinq blessés du côté des étudiants, dont deux grièvement à la tête. Du coté des forces de l’ordre, trois policiers seraient blessés, et une voiture de gendarmerie a été incendiée.

Le véhicule de gendarmerie incendié sur le campus

Le véhicule de gendarmerie incendié sur le campus