Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste révolutionnaire libanais,
est détenu en France depuis 30 ans, pour avoir appartenu aux FARL. Il est le plus vieux prisonnier politique en Europe, alors même que sa
peine de sûreté est terminée depuis 1999. En novembre 2012, le tribunal d’application des peines avait donné un avis favorable à la libération de Georges Ibrahim Abdallah, en l’attente d’un arrêté d’expulsion… que Valls, alors ministre de l’Intérieur, avait refusé de signer. Le 4 avril 2013, après trois ajournements, deux appels et un
recours en cassation, sa demande de libération était finalement déclarée irrecevable. Une nouvelle demande de libération conditionnelle vient d’être formée par Georges Ibrahim Abdallah.

Rassemblement de solidarité ce vendredi 9 mai
, de 18h30 à 20h30
Esplanade de la Fontaine Saint-Michel (Paris 6e, métro L4 Saint-Michel, RER B et C)

Le même jour, un camarade qui a fait appel d’une condamnation infligée il y a un an pour avoir participé à une manifestation de solidarité avec Georges, est convoqué à 13h30 au TGI de Paris (Palais de justice, Pôle 2, chambre 7). Soyons présents à cette audience !

Les paysans colombiens manifestent depuis trois jours dans plusieurs villes de la Colombie, en raison de la baisse de leurs revenus et des conséquences des traités de libre échange signés avec les États-Unis et l’Union européenne. Ce nouveau mouvement paysan intervient un an après une grave crise agricole qui s’était traduite par de nombreux barrages routiers et de violentes manifestations ayant fait plusieurs morts.

Quelque 3 000 paysans ont jusqu’ici participé au mouvement de grogne paysanne avec une trentaine de rassemblements dans 19 localités du pays. La moitié des manifestations se déroulent dans la province de Huila (centre), où sont organisés régulièrement des barrages routiers, et des échauffourées avec les forces de l’ordre ont parfois lieu. Depuis le début du mouvement, 27 policiers ont été blessés et 14 personnes ont été interpellées.

Colombie: Affrontements entre la police et les paysans

Dans la matinée du 1er mai, les salariés de la compagnie des bus se sont rassemblés sur la place Azadi de Téhéran pour célébrer la Journée des Travailleurs. Les forces de sécurité ont chargé le groupe à coups de matraques et d’injures et les ont embarqués dans un fourgon pour les conduire à la prison d’Evine. Le régime a également déployé une multitude d’agents devant le ministère du Travail, pour empêcher le moindre rassemblement. Les forces de sécurité, les agents en civil et les miliciens du Bassidj contrôlaient les alentours de l’avenue Azadi et même les allées avec des blindés et des motards. Malgré ces mesures répressives, près d’un millier de travailleurs sont arrivés jusqu’au ministère du Travail mais n’ont pu se rassembler. Plusieurs ont été arrêtés sur place.

Auparavant, à 1h30 du matin, le 1er mai, Jafar Azim-Zadeh et Jamail Mohammadi, deux membres de la direction de l’Union des Travailleurs Libres, qui avaient appelé au regroupement devant le ministère, ont été arrêtés dans un raid du Vevak à leurs domiciles. Les agents du Vevak ont aussi attaqué le domicile de Mme Parvine Mohammadi, militante ouvrière, en brisant la porte d’entrée. Elle n’était pas là mais a été arrêtée quelques heures plus tard.

Quelque 400 personnes se sont réunies samedi après-midi à Belfast pour réclamer la libération du leader républicain Gerry Adams, dont la garde à vue depuis mercredi soir liée à une exécution de l’IRA remontant à 1972 ravive la colère dans la partie du camp républicain qui a choisi l’arrêt de la lutte armée et renoncé à l’indépendance et à la réunification de l’Irlande au profit d’un statut d’autonomie. Ils accusent une partie de la police d’être opposée au processus de paix et de régler ses comptes avec Gerry Adams et le Sinn Fein. Les policiers ont obtenu vendredi une prolongation de la garde à vue de Gerry Adams, jusqu’à dimanche soir.

Irlande du nord: Détention prolongée pour Gerry Adams

La répression contre les étudiants appartenant à l’ethnie Oromo, qui manifestent dans le sud de l’Ethiopie contre l’accaparement des terres par le gouvernement central, a fait au moins neuf mort dans plusieurs villes universitaires de la région d’Oromia. Les autorités reconnaissent que cinq personnes ont été tuées à Ambo, à 125 km au sud de la capitale, et trois à Bidire, à 415 km d’Addis Abeba. Des témoins parlent de dizaines de morts.

La manifestation de la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) à Montréal, déclarée illégale d’entrée de jeu par la police, a commencé jeudi à 18 h au parc des Faubourgs. Après seulement quelques minutes et à quelques mètres de leur point de départ, les manifestants ont été bloqués. Après seulement quelques minutes, les manifestants ont été encerclés. Quelque 150 manifestants ont alors été interpellés; ils ont reçu une contravention en vertu du règlement municipal P-6 et ont ensuite été relâchés. La police de Montréal a aussi procédé à une dizaine d’arrestations, cette fois, en vertu du Code criminel pour « méfaits et entraves ».

Les manifestants ont ensuite adapté leur stratégie et se sont dispersés en petits groupes, donnant du fil à retordre aux policiers. Vers 20 h, un groupe de manifestants s’est dirigé vers le Palais des congrès, où il a été pris en souricière par les policiers. Quatre manifestants ont été transportés à l’hôpital par Urgences-Santé pour des blessures mineures, a indiqué le porte-parole des ambulanciers.

Canada: 150 arrestations le 1er mai

La traditionnelle manifestation libertaire du 1er mai (appelée par FA, CNT, CNT-AIT et AL) a réuni quelques centaines de personnes. Plusieurs incidents ont eu lieu: plusieurs personnes sont entrées dans un supermarché pour une « auto-réduction » collective, trois banques et la vitrine d’un autre supermarché ont été attaquées, et un policier des RG, l’habituel coordinateur des flics en manifestation, a été éloigné de la manifestation avec quelques coups. Des CRS protégeant un banque ont été caillassés, tandis que les organisateurs dénonçaient ces affrontements.

Le cortège a ensuite été étroitement encadré par des policiers en tenue anti-émeute et en civil, puis enfermé dans un kessel. De nouveaux incidents ont lieu lorsque les policiers arrêtent quelques personnes ciblées (gazage, matraquage). Deux personnes au moins (certains parlent de quatre) ont été arrêtés et sont actuellement en garde à vue.

France: Arrestations lors du Premier Mai libertaire

Des milliers de personnes ont célébré le Premier Mai à Santiago du Chili dans un défilé qui s’est terminé par des incidents qui ont fait 40 blessés, dont un grièvement. La manifestation s’est déroulée pacifiquement, par l’Alameda, l’une des principales avenues de la ville, qui passe devant le palais de la Moneda. A la fin du cortège, des groupes de manifestants cagoulés ont lancé des cocktails Molotov, les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogène et arrêté 20 personnes.

Chili: Affrontements ce Premier Mai à Santiago

Des manifestants masqués ont affronté la police à Medellin à l’occasion de la manifestation du Premier Mai. Les manifestants ont jeté des pierres, des bâtons et de la peinture sur les policiers qui ont répliqué avec des gaz lacrymogènes. 14 personnes ont été arrêtés sous l’accusation de voies de fait sur ​​des policiers.

Colombie: Affrontements ce Premier Mai à Medellin