Un millier de manifestants ont dénoncé ce samedi après-midi à Bruxelles la nouvelle loi relative aux sanctions administratives communales. Une deuxième manifestation nationale est prévue le 26 octobre.

Le site de la plate-forme « stop SAC »

Bruxelles: Succès de la manifestation anti-SAC

Environ 200 personnes s’étaient rassemblées dans le village de Kayacik (province de Diyarbakir) pour empêcher la construction d’un bâtiment supplémentaire de la police locale. C’est lorsqu’elles ont tenté de pénétrer sur le site après avoir mis le feu à une tente abritant du matériel que les forces de l’ordre sont violemment intervenues, d’abord par des tirs de gaz lacrymogène avant ceux de balles réelles. Une personne a été tuée et neuf autre blessées. Deux d’entre elles sont dans un état critique.

Répression dans le village de Kayacik

Répression dans le village de Kayacik

Le 22 mai, une enquête sur base de la loi associative 129 (« ‘association terroriste »), un militant révolutionnaire berlinois, qui terminait (en semi-détention) une condamnation pour appartenant au MG, a été réincarcéré à la prison de Tegel sous l’accusation d’appartenance à la Cellule d’action révolutionnaire. Plusieurs initiatives ont eu lieu autour de la prison de Tegel en solidarité avec Ollie. Samedi, une soixantaine de personnes ont fait bruyamment tout le tour de la prison, jusque par la forêt à laquelle la prison est adossée (photo).

manifestation Ollie Tegel

manifestation Ollie Tegel

Environ 5000 manifestants ont affronté la police jeudi à Fortaleza, au nord-est du Brésil, près du stade accueillant la demi-finale de la Coupe des confédérations entre l’Italie et l’Espagne. La marche a tourné à la confrontation lorsqu’elle a approché la zone de sécurité du stade. Les autorités ont tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc dans un effort vain de disperser la foule, tandis que les protestataires ont répondu avec des feux d’artifice et des jets de pierres.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, des manifestants ont par ailleurs continué de faire entendre leur colère dans les rues de plusieurs villes du pays. Les rassemblements ont été particulièrement violents à Brasilia, dont le centre-ville a été fermé à la circulation. Dans une nouvelle tentative d’apaisement, le Congrès a annulé le projet d’amendement de la Constitution qui limitait les pouvoirs des juges d’instruction, cette mesure était perçue comme un moyen de mettre les politiques à l’abri des poursuites pour corruption. Un projet de loi qui propose d’allouer une part des revenus pétroliers à l’éducation et à la santé a par ailleurs été adopté.

Manifestation Fortaleza

Manifestation Fortaleza

Plusieurs centaines de personnes s’étaient à nouveau rassemblées hier soir dans le quartier de Dikmen pour dénoncer la politique gouvernementale ainsi que le placement en liberté sous contrôle judiciaire d’un policier accusé d’avoir abattu un manifestant. En début de soirée, elles ont érigé des barricades, bloquant la circulation. Du gaz lacrymogène et des canons à eau ont été utilisés par la police pour disperser le rassemblement. En outre, elle a procédé à quatre interpellations.

Canons à eau à Ankara

Quelques 2000 manifestants des syndicats d’employés SETCa, CNE et LBC-NVK se sont rassemblés ce jeudi matin place d’Espagne, pour dénoncer l’attitude inflexible adoptée par les employeurs lors des négociations dans le dossier ouvrier/employé. Une délégation des responsables syndicaux s’est rendue à la FEB puis, en fin de matinée, plusieurs centaines de militants ont quitté le rassemblement pour se rendre devant la FEB afin de marquer le coup. Le groupe a ensuite installé un campement sur le Mont des Arts. Les policiers de Bruxelles sont intervenus en force, amenant un bus dans lequel ils ont menacé d’embarqué tous les « campeurs » s’ils ne se dispersaient pas. Les syndicalistes ont finalement cédé à la menace.

rassemblement SETCA devant la FEB

rassemblement SETCA devant la FEB

Une trentaine de personnes se sont rassemblées place de Bourse en soutien à Hatice Duman, l’ancienne rédactrice en chef du journal Atilim et Gülüzar Erman, une syndicaliste du textile, emprisonnées, et aux dizaines de militants de l’ESP (Parti Socialiste des Opprimés), journalistes d’Atilim et syndicalistes arrêtés il y a dix jours en Turquie.

Hatice Duman et Gülüzar Erman

Hatice Duman et Gülüzar Erman

Des dizaines de milliers de personnes ont pris part hier à ce qui était la sixième marche de l’année organisée par les étudiants pour exiger une refonte du système éducatif. Le mouvement, qui dure depuis près de deux ans, et au cours duquel se sont déjà déroulées plus de cent manifestations, prend encore de l’ampleur et se durcit. Hier, la manifestation était soutenue par les syndicats des secteurs portuaires et miniers qui ont bloqué l’entrée de plusieurs importantes mines de cuivre. Depuis plusieurs semaines, les étudiants ont repris les occupations de bâtiments scolaires et universitaires. En outre, hier à l’aube, ils ont d’emblée ériger une trentaine de barricades autour des lycées et universités de Santiago. De nombreux heurts ont opposé manifestants et policiers, notamment à proximité de l’université du Chili où les forces de l’ordre ont utilisé du gaz lacrymogène et des canons à eau. Une dizaine de personnes ont été interpellées peu avant le début de la marche.

Répression à Santiago

Répression à Santiago

Mardi soir, près de 2000 personnes s’étaient rassemblées dans le district de Dikmen, à Ankara. Outre les revendications devenues habituelles depuis près d’un mois, la foule a dénoncé la remise en liberté sous contrôle judiciaire d’un policier accusé d’avoir tué un manifestant le 14 juin dernier. Renvoyé lundi devant le tribunal, le suspect a été laissé libre, entraînant une importante colère populaire. Mardi soir, la police est intervenue avec des canons à eau et a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser les 2000 manifestants qui avaient érigé des barricades sur une artère routière. Seize personnes ont en outre été interpellées.

Canons à eau à Ankara

Canons à eau à Ankara