Un grosse vingtaine de personnes se sont rassemblées cet après-midi devant la Bourse pour réclamer la libération d’Hatice Duman et Gülüzar Erman, à l’appel du SR, du Comité de solidarité avec les prisonniers politiques et de l’Union des Femmes Socialistes (SKB). Quelques centaines de tracts ont été distribués aux passants.

Bruxelles: Rassemblement pour Hatice et Gülüzar

En novembre 1012, cinq syndicalistes avaient été condamnés pour ‘dégradation en réunion’ mais dispensés de peine par la cour d’appel de Lyon. Ils ont été reconnus coupables d’avoir taggé des slogans lors d’une manifestation contre la réforme des retraites en 2010. Hier, tous étaient convoqués au commissariat pour être inscrits au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg). Ils s’y sont rendus, mais pour préciser qu’ils refusaient de remettre leur ADN. Ce matin, à 6h30, la police s’est rendue au domicile de chacun pour les perquisitionner et pour arrêter les syndicalistes. Trois d’entre eux n’étaient pas chez eux et sont actuellement recherchés par les autorités. Les deux autres ont été placés en garde à vue.

Dans la soirée du vendredi 17 mai à Patras, des affrontements à grande échelle ont eu lieu entre anarchistes et policiers. Il a débuté quand les policiers ont encerclé la place Olgas, dans le centre de la ville, afin d’empêcher un concert. Depuis plusieurs décennies, la place Olgas a été un point de rencontre pour les jeunes anarchistes, à la fois forum et lieu de rendez-vous militant. Comme à Exarchia, la police a tenté de casser cette dynamique en y refoulant le trafic de drogue (pratiquement, en harcelant les dealers partout sans dans les environs de la place). Récemment, des groupes anarchistes se réapproprié la place, chassant à la fois les dealers et les indicateurs, et organisant des activités culturelles. C’est ce que les policiers ont voulu briser le 17. Les affrontements ont duré quatre heures et se sont étendu au centre ville, et la place a été réoccupée..

Depuis dimanche, de violentes émeutes se déroulent à Hosby, dans la banlieue de Stockholm. Celles-ci font suite à la mort d’un homme de 69 ans abattu par la police lundi dernier. Une petite centaine de personnes sont descendues dans les rues pour dénoncer les violences policières, ainsi que le racisme et la ségrégation dont les habitants sont victimes de la part des forces de l’ordre. Elles ont incendiés des dizaines de voitures, un garage et un supermarché. Dans la nuit, de violents affrontements ont opposé les deux camps. Trois policiers ont été blessés.

Tôt ce matin, de nouveaux heurts ont éclaté, faisant sept blessés du côté des forces de l’ordre. Plus tard, plus de 300 personnes ont défilé à travers la ville. Sept personnes ont été interpellées dans la matinée. Quatre d’entre elles ont été placées en détention préventive tandis qu’une autre s’est avérée avoir moins de 15 ans, l’âge de responsabilité pénale minimum en Suède. Les deux dernières personnes ont été libérées.

Emeutes dans la banlieue de Stockholm

Emeutes dans la banlieue de Stockholm

Quelques 20.000 ouvriers s’étaient rassemblés dans la banlieue de Dacca ce lundi matin pour réclamer des hausses salariales. Un minimum salarial mensuel a été fixé à 38 dollars en novembre dernier, alors que les syndicats réclamaient qu’il soit fixé à 100 dollars. Ce matin, les ouvriers ont bloqué une autoroute dans une zone industrielle où sont rassemblées des centaines d’usines de confection pour des groupes occidentaux. La police a tiré des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes pour libérer le passage. Une cinquantaine de personnes ont été blessées dans la violente intervention policière.

Samedi 18, le 9ème collectif des sans-papiers appelait à manifester place de de la Bastille, pour dénoncer le durcissement des conditions de régularisation intervenu du fait de la nouvelle circulaire du ministre de l’Intérieur, particulièrement restrictive, et dont l’application est encore pire, surtout à Paris, où la préfecture bloque les dossiers de régularisation y compris pour des sans-papiers remplissant les conditions. Le collectif ayant engagé une procédure devant le tribunal administratif de Paris, pour réclamer le respect du droit de manifester, la Préfecture a invoqué la proximité du domicile privé du ministre de l’Intérieur pour justifier de l’empêchement systématique de manifester dans le quartier imposé au collectif depuis plusieurs semaines.

Ce samedi, non contents d’encercler les sans-papiers à la sortie du métro place de la Bastille, comme les semaines précédentes, les gendarmes ont embarqué la plupart des manifestants. Ils ont été promenés, en totale illégalité, dans des cars de gendarmerie, pendant une heure et demie, sans descendre des fourgons ni contrôle d’identité, avant d’être ramenés sur le lieu de la manifestation… Samedi 25 mai 2013, à 14h30, le 9ème collectif appelle de nouveau à manifester place de la Bastille, pour protester contre le blocage des dossiers, pour le droit de manifester et pour la régularisation de tous les sans-papiers.

Le 15 mai,, il y a eu de violents incidents à Villavicencio et Puerto Lopez (région de Pompeya). Les habitants ont manifestés contre une compagnie pétrolière, exigeant de nouveaux contrats de travail, la construction d’une école et d’une station d’épuration d’eaux. Ils se sont affrontés à 200 policiers et ont incendiés deux semi-remorques.

Colombie: Affrontements à Villavicencio

De violents affrontements ont éclaté dans toute la Cisjordanie mercredi, tandis que des milliers de palestiniens ont manifesté cette journée à Gaza et en Cisjordanie pour marquer le « Jour de la Nakba». Il y a eu de nombreux affrontements. Dans un village près d’Hébron, les palestiniens ont lancé des cocktails Molotov et des pierres sur les soldats israéliens. Trois policiers ont été blessés dans des affrontements avec des manifestants à Jérusalem-Est, près de la Porte de Damas dans la vieille ville. 25 manifestants palestiniens ont été arrêtés. 15 palestiniens ont été blessés par des balles en caoutchouc dans une manifestation près de la prison d’Ofer, près de Ramallah.

Palestine: Affrontements pour le Jour de la Nakba

Alors que les négociations entre la COB (Central Obrera Boliviana) et le gouvernements sur la réforme du régime de retraite se poursuivent difficilement, les ouvriers mineurs sont une nouvelle fois descendu mardi dans la capitale pour accentuer la pression. Ils ont défilé en faisant exploser de la dynamite sur tout le chemin et se sont confrontés à la police dans la Plaza Murillo. Dans d’autres villes, des incidents violents ont été signalés, comme de El Alto.

Bolivie: Nouveaux affrontements entres les mineurs et la police