La firme britannique Cuadrilla, spécialisée dans la fracturation hydraulique pour l’exploitation du gaz de schiste, a annoncé vendredi qu’elle allait réduire ses activités réduire provisoirement ses opérations de forages exploratoires à Balcombe, un petit village à l’ouest du Sussex, alors que plus d’un millier de manifestants s’apprêtent à camper sur le site pendant six jours.

La firme a reçu des menaces d’actions directes contre le site d’exploration qui a été sécurisé avec des clôtures en barbelés. La police a déjà procédé à une quarantaine d’arrestations depuis le début des manifestations il y a trois semaines. Les affrontements ont démarré le 2 août lorsque la firme a commencé à creuser un puits vertical de 915 mètres de profondeur, avec trois mois de retard, dans l’espoir de trouver du gaz de schiste par la technique polluante de la fracturation hydraulique, qui utilise des quantités énormes d’eau pour libérer le gaz de la roche, technique interdite en France, mais mise en oeuvre aux Etats-Unis.

Grande-Bretagne: Lutte contre le gaz de schiste

Les antifascistes rassemblés devant la préfecture de Marseille pour contrer une manifestation du Front national ont été chargée par la police avec des jets de gaz lacrymogène et des coups de matraque. Le FN travaille à récupérer unje agression mortelle à Marseille pour dénoncer « l’immobilisme » de l’État et des responsables politiques locaux en matière de sécurité. Le candidat FN aux municipales à Marseille a réclamé le triplement des effectifs de la police municipale marseillaise et leur armement.

Selon la loi gabonaise, les étudiants non boursiers peuvent obtenir une bourse pour avoir obtenu un succès l’année passée. Mais cela leur a été refusé par l’Agence nationale des bourses Gabon. Des étudiants ont alors voulu manifester jusque devant la présidence de la République, à Libreville. La police a stoppé leur marche à environ 500 m du palais. Déterminés, ils ont occupé la chaussée, brandissant des pancartes face à la police antiémeute qui est intervenue et a interpellé 30 étudiants. Ceux-ci ont finalement été relaxés dans la soirée.

Cet événement s’inscrit dans un contexte troublé au sein de l’université Omar-Bongo. En avril dernier, avait ainsi pris fin une grève d’enseignants de plus de 80 jours, et en 2012, des manifestations d’étudiants avaient donné lieu à des affrontements avec les forces de l’ordre.

Quelques milliers d’habitants de la petite ville sicilienne de Niscemi et de militants anti-OTAN ont marché vendredi sur la base militaire américaine toute proche. Un petit nombre a même réussi à pénétrer à l’intérieur, et à se suspendre aux antennes du système satellite installé sur cette base. Un choc frontal a eu lieu avec la police anti-émeutes. Un carabinier a été blessé, et le procureur a ouvert une enquête. La base américaine abrite MUOS, un nouveau système de télécommunications dont les radiations, selon les habitants de Niscemi, menacent leur santé et l’environnement.

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La police sud-africaine a dispersé mercredi une manifestation d’habitants dans un township de Fochville, une ville minière des environs de Johannesburg, tirant des balles en caoutchouc et procédant à des arrestations. Des habitants de Fochville, nombreux à habiter dans des bidonvilles, demandaient de meilleures conditions de logement et l’accès à l’eau courante.

Afrique du Sud: La police disperse les manifestants d’un township

Hier, le corps sans vie de Rodrigo Melinao a été retrouvé à proximité d’une ferme revendiquée comme étant sur son territoire par la communauté mapuche. Le jeune homme de 26 ans a été abattu de deux balles dans le thorax. Il vivait dans la clandestinité depuis le 26 juillet, jour où il a été condamné pour avoir pris part aux événements d’octobre 2011 au cours desquels un groupe de villageois avait mis le feu à des terres que s’était appropriée une entreprise privée et endommagé plusieurs de ses véhicules. Dans la soirée, plus de 200 personnes se sont rassemblées à Santiago pour dénoncer le meurtre de leur ‘frère’ et exiger que soient entendues les revendications de la communauté Mapuche. Vers 21h, les forces spéciales de la police sont violemment intervenue pour disperser la foule. Des affrontements s’en sont suivis et une dizaine de personnes auraient été interpellées.

Hommage à Rodrigo Molinao réprimé

Hommage à Rodrigo Molinao réprimé

Un jeune Néerlandais accusé d’avoir provoqué les larmes d’un policier lors d’une manifestation anti-gouvernementale aux Philippines fin juillet a été placé en détention par le Bureau de l’immigration. Thomas van Beersum avait été photographié le 22 juillet en train de s’en prendre vivement à un policier, cette image a été largement diffusée sur internet.

Thomas Van Beersum a été arrêté mardi à l’aéroport de Manille alors qu’il s’apprêtait à prendre un avion pour les Pays-Bas. Selon la procédure officielle, le Bureau de l’immigration va vérifier s’il fait l’objet d’une plainte aux Philippines. Si ce n’est pas le cas, il sera renvoyé chez lui mais ne pourra plus remettre les pieds dans l’archipel.

Thomas Van Beersum

Thomas Van Beersum

Au moins 33 personnes ont été blessées, dont trois policiers, dans un violent affrontement entre la police et des ouvriers dans la zone Masterbari de Sadar Upazila, à Gazipur, ce lundi. Les heurts se sont déclenchés lorsque la police a tenté de disperser la manifestation des ouvriers de Stylo Fashion Garments Ltd sur l’autoroute Dacca-Mymensigh vers 10h. Ils s’y étaient rassemblé pour exiger le paiement de leur salaire. Le blocage de la voie, qui a duré plus d’une demi-heure, a engendré un énorme embouteillage. La police a tiré des bombes lacrymogènes et a aussi chargé la foule avec des bâtons. Les ouvriers ont répliqué par le jet de morceaux de briques. La police a également fait irruption dans de nombreux domiciles voisins et battu certaines personnes totalement étrangères au mouvement. Les ouvriers dénoncent le non-paiement de leur salaire du mois de juillet et de leur bonus lié à l’Aïd, alors que l’usine ferme à cette occasion à partir de ce mardi. Les ouvriers ont également brisé de nombreuses vitres de l’usine avant de prendre l’autoroute d’assaut.

Des heurts ont éclaté lundi entre des manifestants antigouvernementaux et les forces de l’ordre devant le siège du gouvernorat de Sidi Bouzid (centre-ouest). Les affrontements ont éclaté lorsque le gouverneur a rejoint son bureau, lundi matin alors que se tenait un mouvement de désobéissance civile pacifique, depuis l’assassinat du député et opposant Mohamed Brahmi, afin de revendiquer le départ du gouverneur, ainsi que la dissolution de l’assemblée nationale et du gouvernement.

Des manifestants se sont introduits au siège du gouvernorat par une porte secondaire, mais les forces de sécurité sont intervenues et ont tiré des bombes de gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc, pour évacuer les lieux.

Hier en fin d’après-midi, des centaines d’ouvriers sont descendus dans les rues de la zone de Hatirpul, à Dacca. Ils ont défilé et érigé des barricades pour dénoncer le non-paiement de leur salaire, lequel aurait du avoir lieu à 17h. Leur employeur, TS Fashions avait annoncé qu’ils recevraient leur dû à 17h, mais au moment dit, personne ne s’est présenté à l’usine. Selon les autorités, Mozammel Haque, propriétaire de TS Fashion se serait fait voler l’argent plus tôt dans la journée alors qu’il sortait de la banque avec l’argent destiné aux ouvriers. Ceux-ci ont exprimé leur colère et ont été violemment dispersés à coup de bâtons par la police anti-émeute. Au moins quinze d’entre eux ont été blessés.

Colère d'ouvriers à Dacca