Jeudi 25 octobre, des dizaines d’immigrants ont pris d’assaut le commissariat de la police aux frontières de Naples (l’ufficio immigrazione della Questura di Napoli) en fin de matinée à Naples qui est situé Via Galileo Ferraris. Leur colère est liée au fait qu’ils n’aient pas été régulariséEs lors de leur passage au poste de police de l’immigration. Des voitures de police, garées devant le bureau de l’immigration, ont été endommagées pendant les affrontements (dont un véhicule aurait été incendié). L’émeute a débuté juste après le rejet de régularisation de la trentaine de sans-papiers, qui attendaient l’obtention de papiers. 5 immigrants ont été arrêtés durant les affrontements, alors qu’une dizaine de policiers ont été blessés.

Italie: Affrontements entre sans-papiers et policiers

La police est intervenue contre le rassemblement pour Georges Ibrahim Abdallah à Bruxelles, devant la résidence de l’ambassadeur de France, rue du Régent. Une douzaine de manifestants ont été interdits de mouvement et contrôlés, deux d’entre eux ont du se rendre à leur véhicule pour qu’ils soient fouillés, les sacs et la matériel ont également été fouillés. Aucune explication n’a été donnée (« on a nos raisons… ») pour cette intervention dans un rassemblement autorisé.

Concernant la situation de Georges, le tribunal s’est réuni à la prison de Lannemezan (devant laquelle une manifestation s’est tenue avec succès) : le juge, deux assesseurs, la procureure, l’avocat des parties civiles qui représente les US, la sous-directrice de la prison, Georges et son avocat Jacques Vergès. La procureure et l’avocat des parties civiles ont bien entendu joué leur rôle détestable, insistant lourdement sur l’absence de compassion, de regrets, de repentir. Il paraîtrait que le dossier de libération est vide… que Georges « prétend » travailler en rentrant au pays etc Georges a parlé de la situation politique de son pays. Vergès a parlé de la Résistance et de ce qu’elle implique. Il est reproché à Georges de n’avoir pas changé d’un yota depuis son jugement de 1987. La sous-directrice de la prison est intervenue en faveur de la libération au regard des qualités humaines de Georges, reconnues par tous au sein de la prison.

Bruxelles: La police intervient au rassemblement pour Georges Abdallah

Bruxelles: Rassemblement de 18h à 19h face à la résidence de l’ambassadeur de France (41 boulevard du Régent, métro Art-Loi).

Paris: Rassemblement devant le Palais de justice, (4 Boulevard du Palais, métro Cité).

Clermont Ferrand: Rassemblement Place de la Victoire à 14h.

Bordeaux: Soirée de soutien, 19H30 salle municipale du grand parc, (cliquer ici pour le programme)

France/Belgique: Rappel des manifs demain pour Georges Abdallah

Le 12 septembre dernier, 69 prisonniers du PKK entamaient une grève de la faim illimitée pour réclamer la libération de leur leader Abdullah Ocalan, ainsi que pour dénoncer leurs conditions de détention. Rapidement rejoint par d’autres prisonniers, le 20 octobre, on dénombrait 715 grévistes. Ce vendredi, un groupe de sympathisants et de députés du parti pro-kurde BDP (Peace and Democracy) ont tenté de se rassembler devant la prison pour femme de Bakirkoy en soutien à tous les prisonniers grévistes. La police d’Istanbul avait anticipé le rassemblement et pris diverses mesures devant la prison pour l’empêcher. Après que la police ait interdit le rassemblement, un groupe de manifestants a néanmoins organisé un sit-in avant d’être rapidement dispersé. C’est à ce moment qu’on explosé trois bombes sonores ont explosé à proximité. Les autorités ont ouvert une enquête après avoir brièvement du interrompre la circulation.

Manifestation à Istanbul pour les grévistes de la faim du PKK

Manifestation à Istanbul pour les grévistes de la faim du PKK

Mardi, les autorités ont arrêtés quatre mineurs dans le cadre de leur enquête sur les violences qui se sont déroulées en marge de la grève longue de six semaines à la mine de Marikana (nord du pays). Les quatre hommes interpellés sont poursuivis pour meurtre et font l’objet d’une garde à vue qui peut durer jusqu’à 48h. La semaine dernière, quatre autres mineurs grévistes avaient déjà été arrêtés dans le cadre de la même enquête. Le 16 août dernier, la police avait ouvert le feu sur la foule, abattant 34 grévistes et entraînant une flambée de contestation à travers le pays. Depuis lors, les actions de grève se multiplient dans toutes les mines et font toutes l’objet de la même répression policière et des mêmes vagues de licenciements en masse des grévistes.

Lundi, lors d’une opération d’expulsion et de destruction d’une maison au lieu-dit la Sécherie, au coeur du périmètre du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, cinq occupants ont été interpellés pour s’être opposés à l’intervention des forces de l’ordre. Quatre ont été mis en garde à vue pour des « jets de pierres sur les forces de l’ordre ».

Demain jeudi 25 octobre à partir de 19h30, au BouillonKube (4, rue Vlogaert à Saint-Gilles, métro Porte de Hal), concert de ‘The Coup’ et de ‘Microglycerime’ au bénéfice de la campagne pour la libération de Mumia Abu Jamal. Passez le mot ! Venez !

Préventes cloturées !

Lire un entretien avec Boots Riley, chanteur de The Coup

Mardi, de violents affontements ont opposé des employés du groupe Hallmark et la police. Tôt mardi matin, lorsqu’ils ont appris qu’ils ne toucheraient pas encore leurs arriérés de salaires ni la prime pour l’Eid-ul-Adha, entre 5000 et 6000 travailleurs se sont rassemblés pour bloquer l’autoroute entre Dhaka et Aricha pour réclamer leur argent. Vers 11h, la police est intervenue pour tenter de disperser la foule afin de rétablir la circulation. Elle a fait usage de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc, ce à quoi les travailleurs ont répliqué avec des jets de pierre. Plus de 200 manifestants ont été blessés.

Heurts au Bangladesh

Heurts au Bangladesh

Depuis le 15 octobre, des militants pour la paix mènent des actions devant la base militaire de Kleine Brogel pour dénoncer les exercices militaires de l’OTAN qui s’y dérouleront jusqu’au 26 octobre prochain. Hier s’est déroulée la cinquième action des militants, et comme la semaine dernière, plusieurs d’entre eux ont été interpellés par les forces de l’ordre. Six militants ont été maintenus par les militaires de garde avant que la police ne prenne la relève. De leur côté, les autorités ont commenté ces actions à répétition: ‘Manifester est un droit démocratique, mais les militants devraient quand même réaliser ce que cela coûte. Nous devons organiser un service d’ordre spécial. Samedi passé, de nombreuses personnes ont été mobilisées, dont beaucoup de membres de l’armée belge du domaine même’.