La route nationale-630 a une nouvelle fois été coupée par des groupes de mineurs grévistes, ce qui a donné lieu à plusieurs affrontements. La voie ferrée a également été coupée à hauteur de la localité de Léon de Ciñera. Les grévistes ont forcé un conducteur de poids lourd à leur remettre ses clé, et ont mené le camion en travers de la voie. Deux mineurs grévistes ont été arrêtés. En Asturies, sept barricades ont bloqué la circulation, notamment sur l’autoroute A-66.

Pour voir une vidéo des affrontements

Espagne: Nouveaux affrontements entre mineurs grévistes et gardes civiles

Des centaines de jeunes militants palestiniens manifestaient mardi à Ramallah, en Cisjordanie, pour protester contre des violences policières de la part de l’Autorité palestinienne. Les participants brandissaient des drapeaux palestiniens, sous surveillance policière discrète, pour protester contre l’action des forces de sécurité lors de manifestations à Ramallah samedi et dimanche. Le président palestinien Mahmoud Abbas a ordonné la formation d’une commission d’enquête présidée par une personnalité indépendante.

Palestine: Manifestation contre les violences policières

La ville de Shifang, dans le sud-ouest de la Chine, a été le théâtre de deux jours d’affrontements entre la police et les les habitants opposés à la construction d’une usine polluante. Les manifestants ont attaqué lundi des bâtiments officiels en lançant des briques et des pierres, ont endommagé des véhicules et s’en sont directement pris à la police et à d’autres fonctionnaires. Deux protestataires auraient été tués dans les manifestations selon une organisation de défense des droits de l’Homme, mais cela n’a pas pu être vérifiée de manière indépendante, tandis que ces décès n’étaient mentionnés ni par la police, ni par le gouvernement.

La police de Shifang a mis en garde les manifestants mardi, annonçant qu’ils allaient être « sévèrement punis » s’ils continuaient à mener des actions « illégales ». Des rassemblements sporadiques continuaient néanmoins à avoir lieu mardi. La police avait fait usage de gaz lacrymogènes dans la matinée. Vingt et une personnes arrêtées sur vingt-sept ont été libérées.

Chine: Répression de protestations anti-pollution

Des militants ont occupé ce lundi le toit du siège de la multinationale G4S (West Sussex), qui fournit à lsraël des instruments de répression de la population palestinienne. Sur leurs banderoles on peut lire notamment : “G4S profite de l’apartheid israélien, des emprisonnements arbitraires et des déportations mortelles » et « La Grande-Bretagne doit cesser de fournir des contrats publics (police, justice et prisons) à une firme qui participe à la torture des enfants palestiniens ». Une douzaine d’autres militants de la campagne internationale « Boycott lsraël », en bas de l’immeuble, montrent des affiches et informent les passants et la presse des activités criminelles de G4S.

Grande-Bretagne: Occupation du toit de G4S

Des jeunes militants palestiniens ont manifesté dimanche à Ramallah, en Cisjordanie, pour protester contre des violences policières lors d’un rassemblement la veille dans cette ville, siège de l’Autorité palestinienne, et de nouvelles échauffourées ont eu lieu, les forces de sécurité palestiniennes frappant les manifestants à la matraque. Trois de ces derniers ont été évacués et hospitalisés, tandis qu’un certain nombre d’autres étaient interpellés.

Samedi après-midi, quelque 200 jeunes Palestiniens avaient défilé à Ramallah pour réclamer l’annulation pure et simple d’une rencontre prévue dimanche entre le président palestinien et le vice-Premier ministre israélien. Les policiers palestiniens avaient empêché les manifestants de s’approcher du complexe présidentiel. Des heurts avaient alors éclaté et plusieurs jeunes participants avaient été battus, certains à coup de matraques. Sept manifestants avaient été interpellés, trois jeunes manifestants avaient été hospitalisés et trois journalistes agressés.

Près d’un millier de personnes auraient été arrêtées vendredi en marge des manifestations contre la hausse des prix et le président Omar el-Béchir, soit autant que sur l’ensemble des deux premières semaines du mouvement. En outre, les violentes dispersions des manifestations de vendredi auraient fait des centaines de blessés. Il s’agit surtout de personnes âgées incommodées par les gaz lacrymogènes, mais aussi de blessures causées par des balles en caoutchouc, des grenades lacrymogènes et des coups. Certains manifestants ont été arrêtés puis relâchés, d’autres ont été conduits dans des prisons « fantômes » d’où ils ne peuvent communiquer avec quiconque.

Le mouvement a été lancé le 16 juin par des étudiants qui protestaient contre la hausse des prix des denrées alimentaire et la suppression des subventions sur le carburant. Ces derniers ne sont désormais plus seuls à exprimer leur colère contre le régime en place. Des manifestations de masses ont souvent lieu à Khartoum, la capitale soudanaise, et dans d’autres villes du pays. Près de 10.000 personnes auraient au total participé à la contestation les dix premiers jours à Khartoum. Ce vendredi à Khartoum, ce vendredi la manifestation a été dispersée par les forces de police qui ont fait usage de gaz lacrymogène alors que des jeunes leur lançaient des pierres.

Soudan: Nouveaux affrontements à Khartoum

La manifestation de 100.000 étudiants chiliens (soutenus par les travailleurs de l’éducation et tout un mouvement social) a été réprimée hier jeudi par les carabiniers qui ont foncé avec des gaz lacrymogènes et des autopompes. il s’en est suivi de très nombreux et très violents affrontements dont on ignore encore le bilan.

Des affrontements ont opposés des manifestants républicains (antibritanniques) à la police dans le quartier de Broadway (ouest de Belfast). Une vingtaine de cocktails Molotov ont été lancés contre les policiers. La raison des manifestation est la visite de la reine d’Angleterre en Irlande du Nord.

Irlande du Nord: Emeute à Belfast

Le Secours rouge a distribué le tract suivant à la manifestation antirep/antifa de cet après-midi:

Dans plusieurs pays, les photographes sont interdits au cœur des manifestations. Ce n’est pas sans raison.

Photographier n’est pas innocent. Ce n’est pas parce qu’on participe à une manifestation publique que l’on souhaite voir son portrait « en manifestant » mis sur le web à la libre disposition des flics, des fascistes ou de son patron.

Les photographes amateurs jouent souvent, consciemment ou non, le rôle d’auxiliaires de police. Véritable dispositif de vidéosurveillance ambulant et bénévole, ils dissuadent par leur seule présence des gestes de rupture ou, quand le geste est accompli, ils facilitent le travail des enquêteurs. Même si le manifestant est masqué, même si la photo est mise en ligne avec un visage flouté, les policiers n’ont qu’à identifier quelques détails vestimentaires et rechercher ces détails dans les photos prises avant l’incident. Des dizaines de manifestants ont été condamnées ces dernières années ainsi dans les pays voisins.

Ne photographiez pas indifféremment. Ne photographiez pas des scènes qui pourraient valoir une inculpation à un manifestant. Ne mettez pas en ligne des photos de manifestants qui auraient pu, dans la suite d’une manifestation, poser un geste légalement répréhensible.
Dans un contexte où la répression augmente de toutes les manières, la responsabilité de chacun est engagée.

Merci.

Le Secours Rouge

c’est l’occasion de rappeler une nouvelle fois la politique de notre site concernant les illustrations: nos propres photos ne sont mises en ligne que visages floutés et que lorsqu’il n’y a pas eu d’incidents où même un détail vestimentaire suffirait à une identification. Par contre, lorsque « le mal est fait », c’est-à-dire les photos déjà mises sur le net, nous les utilisons pour illustrations sauf lorsqu’elles pourraient servir dans le cadre d’un « avis à recherche ».

Bruxelles: Un tract du Secours Rouge