Le 22 septembre 1998, Semira Adamu, jeune femme nigériane de 20 ans, subit sa sixième tentative d’expulsion, à laquelle elle tente de résister encore, en chantant. Les 9 gendarmes qui l’« escortent » veulent alors la faire taire et décident d’appliquer la « technique du coussin ». Pendant 11 minutes, ils maintiennent sa tête enfoncée dans un coussin. Ils la tuent. Plusieurs initiatives ont lieu pour commémorer cet assassinat. Attention au changement de programme: La manifestation de dimanche 24 septembre prévue à Steenokkerzeel est reportée. Rendez-vous Esplanade sainte-Gudule à Bruxelles dimanche 24 septembre à 15h.

Un Palestinien a succombé aux blessures par balles qu’il avait subie suite à une incursion militaire israélienne dans le village de Kafr Dan, à l’ouest de Jénine. Des affrontements auraient éclaté dans ledit village, dans le nord de la Cisjordanie occupée, à la suite d’une incursion militaire à l’aube aujourd’hui, au cours de laquelle l’armée israélienne a tiré à balles réelles, lancé des grenades assourdissantes et des bombes lacrymogènes en direction de jeunes, tirant sur un homme et le blessant grièvement à l’abdomen. Le blessé a été transféré à l’hôpital pour un traitement médical, où son décès a été constaté peu après. Il s’agit d’Abdallah Emad Abu Hasan, originaire de la ville d’al-Yamoun à Jénine.

Kafr Dan

Mardi 19 au matin, les étudiants de l’Institut des Arts (IA) de l’Université Autonome de l’Etat d’Hidalgo (UAEH) a bloqué la rue Mariano Abasolo à Pachuca avec un bus, pour protester contre l’absence de réponse à leurs revendications de la part des autorités universitaires. Ils se sont rassemblés devant le rectorat (photo) et l’ont envahi pour y arrêter les cours. Les étudiants sont en grève depuis le 28 août pour exiger la destitution de la directrice du campus. Ils l’accusent de faire pression sur les étudiants et de protéger des professeurs accusés de harcèlement sexuel. Suite à ces incidents qui ont fait 20 blessés légers, un étudiant de l’AI aurait été arrêté par la police municipale de Pachuca.

Des affrontements ont eu lieu mardi 19 à l’Université des ressources naturelles et de l’environnement sur le campus de Vudal à Kokopo (sur l’île de Nouvelle-Bretagne).  Répondant à un appel du’ Conseil représentatif des étudiants de l’UNRE (SRC), les étudiants ont manifestés parce qu’ils sont handicapés par la non-reconnaissance de certains cours (ainsi ceux de la nouvelle école de l’Environnement et du Réchauffement climatique). Des incidents ont eu lieu, qui se sont soldés par l’incendie de quatre véhicules appartenant à l’université.

Une opération d’expulsion menée par la Capital Development Authority (CDA) a eu lieu à Chavillage, près de l’E11, et elle a donné lieu à d’intenses affrontements entre les résidents et les forces de sécurité. L’opération visait à récupérer des terrains appartenant au gouvernement qui avaient été illégalement occupés. Les zones ciblées par l’opération étaient Sinyari, Maira Beri et Chontra. Au cours de l’opération, une dizaine de propriétés ont été identifiées et marquées. Cette action a provoqué la colère des résidents locaux, qui ont riposté en jetant des pierres sur l’équipe anti-empiètement et sur la police. En réponse, la police a utilisé des lathi (cannes de bambous), des gaz lacrymogènes et a même tiré des coups de feu. Les troubles ne sont pas restés confinés à Chavillage ; les protestations se sont étendues aux routes adjacentes, entraînant d’autres perturbations dans la région.

A Cologne, samedi après-midi, plus de 1 000 personnes ont manifesté contre l’avortement et l’euthanasie. Dans le même temps, 3 000 contre-manifestations ont également défilé. La marche a débuté au Heumarkt en début d’après-midi, après plusieurs incidents. Des contre-manifestants se sont mis à plusieurs reprises sur le chemin des manifestants et ont tenté de bloquer la manifestation. Des affrontements ont eu lieu avec la police de Cologne, soutenue par les services d’urgence de Hambourg, Duisbourg et Dortmund. La marche controversée s’est terminée tôt. Une personne a été placée en garde à vue. Il n’y a eu aucun blessé. Dans la nuit du vendredi 15 septembre, le bureau de la CDU (parti chrétien-démocrate) à Cologne a été bombardé de pierres et tagué.

 

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La journée de samedi a marqué le premier anniversaire du soulèvement en Iran à la suite de l’assassinat de la femme kurde Jina Mahsa Amini en garde à vue à Téhéran le 16 septembre 2022. Ce féminicide d’État a déclenché une révolution sous la devise « Jin, Jiyan, Azadî » dans tout le pays, dont la répression a entraîné la mort d’au moins 500 personnes et l’arrestation de dizaines de milliers d’autres, tandis que quatre personnes ont été exécutées. Des manifestations de masses ont eu lieu samedi pour marquer l’anniversaire de l’assassinat de Jina Amini. La police iranienne a violemment réprimé ces manifestations dans tout le pays, principalement à Saqqiz, Sine, Urmia, Téhéran, au Baloutchistan et au Sistan. Au moins 700 personnes ont été placées en garde à vue. Les personnes qui se sont rendues au poste de police de Téhéran ont été attaquées par les forces du régime alors qu’elles attendaient des nouvelles de leurs proches détenus. De nombreuses personnes auraient été blessées au cours de cette dernière attaque.

Au moins 12 Palestiniens ont été blessés vendredi 14 septembre par les moyens anti-émeute mais aussi par les balles réelles tirées par les soldats israéliens à Gaza. Des centaines de jeunes Palestiniens s’étaient rassemblées au pied de la « barrière de sécurité » pour exprimer leur solidarité avec les prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, lançant des projectiles par dessus celle-ci et allumant des feux de pneus. En représailles, l’aviation israélienne a lancé samedi un raid aériens sur Gaza. Vendredi également, un rassemblement palestinien organisé pour dénoncer l’expansion des colonies israéliennes a donné lieu à un affrontement avec des soldats israéliens dans le village de Qaryut, dans le nord de la Cisjordanie (photo). Quatre Palestiniens ont été blessés par des balles en caoutchouc.

Des affrontements ont éclaté lundi matin entre des gendarmes et des jeunes des commune de Khossanto et de Mama Khono, lesquels protestent contre la modification de l’arrêté du préfet du département de Saraya sur le recrutement de la main d’œuvre locale non qualifiée par une entreprise minière. Les manifestants ont barré la route reliant Sabodala à Bembou, à l’aide de débris de briques, de branches et de troncs d’arbres, bloquant la circulation. Après de premiers affrontements, un second renfort est allé sur place (six pick-up remplis de gendarmes). Le bilan des affrontements est de deux morts et de 7 blessés graves qui doivent subir des interventions afin d’extraire les balles. 37 personnes ont été arrêtées. L’arrêté préfectoral, à l’origine des émeutes, a été abrogé.

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