Au moins six Palestiniens ont été blessés par les forces israéliennes mercredi lors d’affrontements dans un camp de réfugiés de Qalandia, au nord de Jérusalem. Les forces israéliennes sont venues à l’aube démolir des petits commerces (magasins, car-wash) dans le camp sous le prétexte qu’ils ont été construits sans permis. Lors de ces démolitions, ils ont détruit plusieurs véhicules. Les habitants du camp ont résisté en lançant des pierres et des cocktails Molotov. Les soldats ont ouvert le feu et tiré des balles réelles, des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes, blessant au moins six manifestants. Les militaires ont empêchés les ambulances et les pompiers palestiniens d’entrer dans le camp.

Les affrontements à Qalandia

Les affrontements à Qalandia

Un Palestinien de 17 ans a été abattu par la police des frontières israélienne lors d’affrontements entre manifestants et forces d’occupation dans le village de Tuqua, près d’une colonie sioniste, au sud de Bethléem. L’adolescent, nommé Qusai al-Amour a été touché de trois balles de guerre dans la poitrine.

Qusai al-Amour

Qusai al-Amour

Les troupes israéliennes ont lancé hier samedi un raid sur le village de Beit Ummar près d’Hébron, en Cisjordanie occupée. Des affrontements ont éclaté lorsque les Israéliens ont brutalement confisqué le véhicule appartenant à un activiste anti-colonisation palestinienne. Les forces israéliennes ont alors noyé les environs de gaz lacrymogènes pour disperser les Palestiniens qui protestaient contre le raid dans la zone d’al-Bayyada du village. Un certain nombre de manifestants ont dû être soignés pour avoir inhalé trop de gaz.

Le gazage du village de Beit Ummar

Le gazage du village de Beit Ummar

Des milliers de Palestiniens se sont rassemblés dans le camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, arborant des banderoles et lançant des slogans comme « nous voulons de l’électricité ». Alors qu’ils se dirigeaient vers le siège de la compagnie publique d’électricité dans le nord du territoire, les forces de sécuritédu Hamas ont tiré en l’air et dispersé avec des matraques les manifestants, et maltraités plusieurs journalistes. Plusieurs manifestants ont jeté des pierres sur le bâtiment.

La bande de Gaza, contrôlée par le Hamas depuis 2007 et soumise à un blocus israélien et égyptien, a été le théâtre ces derniers jours de manifestations d’habitants protestant contre la dégradation de leur alimentation en électricité. Les quelque deux millions de Gazaouis bénéficient seulement de quatre heures d’électricité par jour depuis la fin 2016, au lieu de huit heures en temps normal.

La manifestation de Gaza

La manifestation de Gaza

Dimanche 15 janvier, dans le cadre des journées internationale d’action pour la libération d’Ahmad Sa’adat, secrétaire général du FPLP, un rassemblement se tiendra à Paris, à 15H00, à la station de métro Ménilmontant (Paris 20e).

Une soirée de solidarité a eu lieu ce vendredi 13 à Bruxelles au Sacco-Vanzetti, ainsi que dans de nombreuses autres villes à l’occasion du 15e anniversaire de l’arrestation du Secrétaire Général du FPLP par l’Autorité Palestinienne. La soirée était appelée par le Secours Rouge et par Samidoun, l’interview de Sa’adat a été projetée et a été suivie d’une discussion intéressante sur la situation du FPLP et de la lutte en général en Palestine.


Interview d'Ahmad Saadat par coup-pour-coup

Solidarité avec Ahmad Sa’adat

Dans le cadre des trois jours de solidarité avec Ahmad Saadat, secrétaire général emprisonné du FPLP, à l’occasion du 15e anniversaire de son arrestation par l’Autorité Palestinienne et du huitième anniversaire de sa condamnation à 30 ans d’emprisonnement par un tribunal israélien, le Secours Rouge et Samidoun organisent une soirée solidaire au Sacco-Vanzetti.

En France, la campagne Free Ahmad Sa’adat et le réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens Samidoun appellent du 13 au 15 janvier 2017 à des initiatives de solidarité avec le secrétaire général du FPLP, Ahmad Sa’adat, à l’occasion du 15e anniversaire de son arrestation par l’Autorité Palestinienne et du huitième anniversaire de sa condamnation à 30 ans d’emprisonnement par un tribunal israélien.

Une table d’infos est notamment organisée par Coup Pour Coup 31 le vendredi 13 janvier à Toulouse dès 18H au métro Jean Jaurès.

Un rassemblement est également prévu à Paris à 15H au métro Ménilmontant, organisé par la Campagne Ile-de-France pour la libération de Georges Abdallah.

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Il y a quelques semaines, deux Palestiniens détenus par Israël — Anas Shadid, 19 ans, et Ahmad Abu Farah, 29 ans — ont été hospitalisés au Centre Médical Asaf Harofeh (Tel Aviv), en raison de la dégradation de leur état de santé. Ils ont été arrêtés en août, et ont commencé leur grève de la faim moins d’un mois après, aussitôt après avoir été placé en détention administrative (sans procès). Il y a quelques semaines, après que la Haute Cour de Justice israélienne ait rejeté leur libération, ils ont intensifié leur grève de la faim — arrêtant de boire de l’eau et refusant les examens médicaux. Cette situation a relancé en Israël le débat sur l’alimentation forcée.

L’alimentation forcée va à l’encontre de l’éthique médicale parce qu’elle viole le principe de l’autonomie du patient, ne tient pas compte du manque de consentement éclairé, et constitue un traitement nuisible, inhumain et dégradant. Pourtant, la « Loi sur l’Alimentation Forcée » a été adoptée en juillet 2015 (voir notre article) mais l’état ne l’a pas encore utilisée à l’encontre d’un gréviste de la faim.

Selon la loi, l’état doit s’adresser aux tribunaux quand le personnel médical estime que la vie d’un gréviste de la faim est en danger dans le cas d’un refus collectif de soins et de nourriture. Jusqu’à présent les équipes hospitalières ont résisté aux pressions des services de sécurité qui veulent briser les grèves de la faim et punir les grévistes. Depuis l’adoption de la loi, il n’y a eu qu’un seul cas dans lequel l’état a menacé d’utiliser la loi.Toutefois, depuis que la plupart des médecins ont refusé de nourrir de force les patients, les autorités se sont abstenues jusqu’à présent faire usage de la loi.

Des médecins israéliens manDes médecins israéliens manifestent contre la

Des médecins israéliens manDes médecins israéliens manifestent contre la

Du 13 au 15 janvier auront lieu trois journées d’action internationales pour la libération d’Ahmad Saadat, le secrétaire générale du FPLP emprisonné. Le 15 janvier 2017 marquera le 15e anniversaire de son arrestation par l’Autorité Palestinienne. Ce 25 décembre marquait le huitième anniversaire de sa condamnation à 30 ans de prison. La Campagne pour la Libération d’Ahmad Saadat appelle plus spécifiquement à : une large campagne d’événements, de manifestations et d’actions en soutien à Ahmad Saadat et à tous les prisonniers politiques emprisonnés dans les geôles israéliennes, à la construction de la campagne BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions) contre les entreprises complices (notamment Hewlett-Packard), et demande la fin de la coopération sécuritaire entre l’Autorité Palestienne et l’occupation israélienne et à la fin des arrestations politiques qui servent les intérêts de l’occupation.


Interview d'Ahmad Saadat par coup-pour-coup

Ahmad Saadat

Ahmad Saadat

Les forces de sécurité israéliennes ont tiré à balles réelles sur un manifestant lundi matin lors d’affrontements qui ont éclaté alors que 1.500 fidèles juifs visitaient un sanctuaire (le « tombeau de Joseph ») dans la ville de Naplouse en Cisjordanie. Les manifestants palestiniens ont brûlé des pneus, jeté des cocktails Molotov et des pierres sur les forces de sécurité protégeant les pèlerins. L’affrontement a eu lieu près du camp de réfugiés de Balata à la périphérie de Naplouse. Un manifestant, Mahdi Dweiket, 20 ans, a été touché d’une balle dans le pied.

Forces d’occupation autour du Tombeau de Joseph

Forces d'occupation autour du Tombeau de Joseph