16 postiers sont poursuivis en justice par des cadres de la Direction de la Poste des Hauts-de-Seine. Ce sont tous des représentants locaux ou départementaux des syndicats SUD et CGT. Ils risquent 5 ans de prison et 75.000€ d’amende.

Lors de la grève du printemps 2010, les postiers du 92 se sont mobilisés contre la mise en place de réorganisations qui entraînent à la fois une dégradation du service public, une augmentation des maladies professionnelles, des accidents du travail et des suicides, dans la plus grosse entreprise du pays. Les grévistes ont multiplié les initiatives afin de faire entendre leurs revendications et exiger l’ouverture de négociations, refusées obstinément par la Direction de la Poste pendant plusieurs semaines. En guise de réponse, la Direction a déployé de nombreux dispositifs sécuritaires : vigiles, police, huissiers…
Puis elle a mise à pied deux syndicalistes pour 9 et 18 mois, elle a également cherché à licencier un troisième, mais a essuyé un refus à la fois de l’Inspection du travail et du Ministre du travail. Pour finir, la Direction de la Poste tente de faire condamner comme « séquestration » de cadres une des manifestation des grévistes dans les locaux de la direction. Le procès aura lieu ce lundi 20 juin.

France: Procès contre les syndicalistes de La Poste pour « séquestration »

Deux militants du camp Noborder de Bruxelles comparaissent en Chambre du Conseil ce mercredi 15 juin à 14 heures. Bien que quasi vide, la Chambre du Conseil pourrait demander que le dossier, (rébellion) soit poursuivi au Tribunal correctionnel. Un rassemblement se tiendra à 13H30 au palais de justice pour soutenir les inculpés et exiger qu’il n’y ait pas de procès.

Les autorités du Bahreïn ont assigné 47 docteurs et infirmières devant un tribunal sécuritaire, en les accusant d’avoir tenté de renverser le gouvernement malgré leurs affirmations selon lesquelles ils n’avaient fait que soigner des manifestants pro-démocratie. Les avocats des docteurs se sont plaints de ne pas avoir pu parler à leurs clients et le juge leur a répondu qu’ils pourraient le faire après la séance. Ils ont déjà passé plus de 60 jours en prison et leur procès a été reporté au 13 juin.

Des membres des familles des travailleurs de la santé qui ont été autorisés à leur parler pendant 10 minutes après la lecture de leur acte d’accusation ont témoigné que les accusés leur ont dit avoir été psychologiquement et physiquement torturés pendant leur détention au Directoire d’Investigation Criminelle (DIC) d’Adiya. Les docteurs et infirmières leur ont raconté qu’ils avaient été battus avec des tuyaux et des planches à clous et forcés de manger des selles. Ils ont aussi été obligés de rester debout sans bouger pendant de longues heures et même des jours entiers et privés de sommeil pour qu’ils signent de fausses confessions.

Deux militants du camp Noborder de Bruxelles comparaissent en Chambre du Conseil ce mercredi 15 juin à 14 heures. Bien que quasi vide, la Chambre du Conseil pourrait demander que le dossier, (rébellion) soit poursuivi au Tribunal correctionnel. Un rassemblement se tiendra à 13H30 au palais de justice pour soutenir les inculpés et exiger qu’il n’y ait pas de procès.

Des procureurs ont été accusés d’avoir dissimulés les enregistrements secrètement effectués par le policier infiltré Mark Kennedy, dans le cadre de la procédure judiciaires contre six militants écologistes accusés d’avoir voulu faire irruption dans la centrale électrique de Ratcliffe-on-Soar (Nottinghamshire). Le Crown Prosecution Service avait mis un terme à la procédure deux jours avant l’ouverture prévue pour le procès en invoquant « des informations précédemment indisponibles ». Or il y avait plus d’un an qu’il disposait de ces enregistrements et les cachait à la défense des accusés.

Le 26 avril 2006, 25 haut-fonctionnaires, parmi lesquels Pascale Vandernacht, à l’époque chef de cabinet de la ministre de la justice Onkelinx, le procureur Johan Delmulle qui instruisait l’affaire DHKP-C et tout le gratin de l’anti-terrorisme, avec les représentants du ministère de l’intérieur et du cabinet du Premier ministre complotent pour faire arrêter aux Pays-Bas un citoyen belge, Bahar Kimyongür. Acquitté, Bahar a porté plainte. La suite de la procédure dépend des compléments d’enquête dont l’élément clé est le procès verbal de cette réunion du 26 avril, PV qui serait dans le coffre-fort au Sénat. Frappé du label « for your eyes only », les parlementaires peuvent le voir mais pas le copier.

Bahar s’explique sur toute l’affaire dans cette interview

Depuis le début du mois de mai, les quatre Mapuches condamnés récemment dans ce que l’on connait comme le jugement de Cañete à des peines de 20 à 25 ans de prison, étaient en attente d’une décision de la Cour Suprême du Chili. Jugés en vertu de la loi antiterroriste issue de la dictature de Pinochet, ils ont introduit un recours en nullité, exigeant que la Cour reconnaisse les irrégularités du procès et les vices de procédure liés à l’utilisation de la loi antiterroriste (recours aux faux témoins, sans visage,…). Celle-ci s’est refusée à examiner cette demande dans les termes proposés par la défense et a prononcé une réduction de peine, équivalent à un nouveau jugement pour les quatre prisonniers mapuches (condamnation de 8 à 14 ans de prison). Face à cette nouvelle manoeuvre judiciaire, tous quatre poursuivent leur grève de la faim entamée il y a 83 jours.

Le 27 Mai, des anarchistes ont été condamnés pour de multiples actions politiques, parmi lesquelles l’attaque de l’ambassade de Russie à Minsk en Août 2010. Ihar Alinevich est accusé des atta­ques contre l’ambas­sade de Russie et la BelarusBank, contre le centre de déten­tion pro­vi­soire de Minsk , contre un Casino et pour une mani­fes­ta­tion illé­gale au quar­tier géné­ral de l’armée. Il a finalement été condamné à 8 ans de régime durci. Mikalaj Dziadok a été condamné pour les actions contre le Casino, le quartier géné­ral de l’armée et un syn­di­cat jaune. Il a reçu 4 ans et demi de régime durci. Aliaksandr Frantskievich a été condamné pour les actions contre le syndicat jaune, le quar­tier géné­ral de l’armée et un com­mis­sa­riat à Soligorsk, ainsi pour que la dégra­da­tion du site inter­net de la ville de Novopolotsk. Il a reçu 3 ans de régime durci.

Maxim Vetkin a été condamné pour les actions contre la BelarusBank et l’ambas­sade de Russie. Il a col­la­boré avec les enquê­teurs et a témoi­gné contre les autres. Il a reçu une peine de 4 ans dans une prison de « faible sécu­rité » à la demande du pro­cu­reur et a été tem­po­rai­re­ment libéré. Yevgeni Silivonchik a été condamné à 1 an et demi de prison de « faible sécu­rité » pour l’atta­que de Soligorsk. Il a, lui aussi, col­la­boré avec les enquê­teurs et a témoi­gné contre les autres. Les condamnés devront verser envi­ron 14 000 euros de dom­ma­ges et inté­rêts aux ins­ti­tu­tions concer­nées. Alinevich, Dziadok et Frantskievich nient leur impli­ca­tion à l’excep­tion de l’action au quar­tier géné­ral de l’armée. Ils pen­sent faire appel.

Cinq membres présumés d’ETA ont été condamnés ce mardi par le tribunal correctionnel de Paris. Zigor Garro Perez, alias ‘Tonino’, sa compagne et deux autres hommes avaient été interpellés fin novembre 2006 dans le sud de la France. Le cinquième avait lui été interpellé le 26 juillet 2007 dans le sud-ouest. Ils étaient soupçonnés d’avoir acheté du matériel explosif à partir de comptes ouverts sous de fausses identités et avec de faux papiers et d’avoir fabriqué et stocké des explosifs.

‘Tonino’, ancien chef présumé de l’appareil logistique d’ETA écope de dix ans de prison pour association de malfaiteurs à visée terroriste et d’une peine supplémentaire de six moi pour usurpation d’identité. Les quatre autres inculpés, dont un échappe toujours à la justice, ont été condamnés à des peines allant de trois à neuf ans d’emprisonnement. Tous ont été reconnus coupables d’escroquerie, de recel, de vol, de détention de faux documents et de fausses plaques d’immatriculation, de fabrication d’engin explosif et d’association de malfaiteurs à visée terroriste. Outre leur condamnation, ils se sont tous les cinq vu signifie une interdiction définitive du territoire français.