Un tribunal de Giridih a condamné jeudi quatre maoïstes à mort pour les évènements de Chilkhari. Le 27 octobre 2007, les spectateurs d’un match de football organisé par le commissariat de police de Deori avaient été mitraillés, vingt d’entre eux avaient été tués, y compris un fils de ministre. Ils ont été reconnus coupables d’assassinat, mais également de conspiration criminelle, de tentative de meurtre, de vol, de réunion illicite,… Les quatre ont été condamnés à la peine de mort en vertu de la section 302 du Code pénal indien. Le tribunal les a également condamnés à un total de 22 années d’emprisonnement en vertu de divers autres articles de ce même Code. La veille, six des 10 accusés avaient été acquittés.

À l’intérieur du tribunal, les quatre condamnés sont restés silencieux mais à la sortie, ils ont crié des slogans contre le gouvernement et la police. Leurs parents et partisans les ont repris les slogans. Les prisonniers ont chanté des chansons révolutionnaires. Les accusés font partie d’un groupe culturel révolutionnaire, qui organise des spectacles et des tours de chants révolutionnaires de village en village. Ils affirment n’avoir pris aucune part dans les événements de Chilkhari. C’est la première condamnation à mort de maoïstes dans l’Etat de Jharkhand.

Simon Harwood, policier des forces anti-émeutes londoniennes, a comparu hier devant les juges, qui ont décidé qu’il comparaitrait devant la cour criminelle de la capitale britannique le 17 octobre prochain pour homicide.

Lors du G20 de Londres il y a deux ans, Ian Tomlinson, un vendeur de journaux est décédé alors qu’il passait à proximité de la manifestation des opposants aux sommets (dont il n’était pas…). Su les images vidéos, on peut voir Harwood frapper l’homme avec sa matraque et le pousser violemment dans le dos, entraînant sa chute et son décès quelques minutes plus tard. Dans un premier temps, le parquet avait classé l’affaire, mais une commission d’enquête a établi que le policier avait fait un usage excessif et déraisonnable de la force, ouvrant la voie à une réouverture du dossier. Alors que le premier médecin légiste avait conclu à une mort naturelle, la nouvelle expertise médicale commandée par la commission d’enquête révèle que Ian Tomlinson est décédé d’une hémorragie interne. Hier, les juges ont donc suivi cet avis et ont inculpé Harwood pour homicide et fixé la date du procès au 17 octobre. Il a été laissé en liberté sous caution jusque-là.


La présidente de CAPJPO, Olivia Zemor, a comparu pour « provocation à la discrimination raciale ou à la violence » vendredi devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir mis en ligne en juillet 2009 une vidéo tournée lors d’une manifestation dans un magasin Carrefour le 4 juillet 2009 à Evry (Essonne) appelant au boycott des produits israéliens. Cette action s’inscrit dans la campagne internationale « Boycott, désinvestissements, sanctions » (BDS) lancée par la société civile palestinienne pour lutter contre l’illégalité de l’exploitation économique par Israël des territoires occupés après 1967.

Une centaine de manifestants, s’étaient réunis devant le tribunal avant l’audience pour soutenir Olivia Zemor. Le jugement est mis en délibéré le 8 juillet.

16 postiers sont poursuivis en justice par des cadres de la Direction de la Poste des Hauts-de-Seine. Ce sont tous des représentants locaux ou départementaux des syndicats SUD et CGT. Ils risquent 5 ans de prison et 75.000€ d’amende.

Lors de la grève du printemps 2010, les postiers du 92 se sont mobilisés contre la mise en place de réorganisations qui entraînent à la fois une dégradation du service public, une augmentation des maladies professionnelles, des accidents du travail et des suicides, dans la plus grosse entreprise du pays. Les grévistes ont multiplié les initiatives afin de faire entendre leurs revendications et exiger l’ouverture de négociations, refusées obstinément par la Direction de la Poste pendant plusieurs semaines. En guise de réponse, la Direction a déployé de nombreux dispositifs sécuritaires : vigiles, police, huissiers…
Puis elle a mise à pied deux syndicalistes pour 9 et 18 mois, elle a également cherché à licencier un troisième, mais a essuyé un refus à la fois de l’Inspection du travail et du Ministre du travail. Pour finir, la Direction de la Poste tente de faire condamner comme « séquestration » de cadres une des manifestation des grévistes dans les locaux de la direction. Le procès aura lieu ce lundi 20 juin.

France: Procès contre les syndicalistes de La Poste pour « séquestration »

Deux militants du camp Noborder de Bruxelles comparaissent en Chambre du Conseil ce mercredi 15 juin à 14 heures. Bien que quasi vide, la Chambre du Conseil pourrait demander que le dossier, (rébellion) soit poursuivi au Tribunal correctionnel. Un rassemblement se tiendra à 13H30 au palais de justice pour soutenir les inculpés et exiger qu’il n’y ait pas de procès.

Les autorités du Bahreïn ont assigné 47 docteurs et infirmières devant un tribunal sécuritaire, en les accusant d’avoir tenté de renverser le gouvernement malgré leurs affirmations selon lesquelles ils n’avaient fait que soigner des manifestants pro-démocratie. Les avocats des docteurs se sont plaints de ne pas avoir pu parler à leurs clients et le juge leur a répondu qu’ils pourraient le faire après la séance. Ils ont déjà passé plus de 60 jours en prison et leur procès a été reporté au 13 juin.

Des membres des familles des travailleurs de la santé qui ont été autorisés à leur parler pendant 10 minutes après la lecture de leur acte d’accusation ont témoigné que les accusés leur ont dit avoir été psychologiquement et physiquement torturés pendant leur détention au Directoire d’Investigation Criminelle (DIC) d’Adiya. Les docteurs et infirmières leur ont raconté qu’ils avaient été battus avec des tuyaux et des planches à clous et forcés de manger des selles. Ils ont aussi été obligés de rester debout sans bouger pendant de longues heures et même des jours entiers et privés de sommeil pour qu’ils signent de fausses confessions.

Deux militants du camp Noborder de Bruxelles comparaissent en Chambre du Conseil ce mercredi 15 juin à 14 heures. Bien que quasi vide, la Chambre du Conseil pourrait demander que le dossier, (rébellion) soit poursuivi au Tribunal correctionnel. Un rassemblement se tiendra à 13H30 au palais de justice pour soutenir les inculpés et exiger qu’il n’y ait pas de procès.

Des procureurs ont été accusés d’avoir dissimulés les enregistrements secrètement effectués par le policier infiltré Mark Kennedy, dans le cadre de la procédure judiciaires contre six militants écologistes accusés d’avoir voulu faire irruption dans la centrale électrique de Ratcliffe-on-Soar (Nottinghamshire). Le Crown Prosecution Service avait mis un terme à la procédure deux jours avant l’ouverture prévue pour le procès en invoquant « des informations précédemment indisponibles ». Or il y avait plus d’un an qu’il disposait de ces enregistrements et les cachait à la défense des accusés.

Le 26 avril 2006, 25 haut-fonctionnaires, parmi lesquels Pascale Vandernacht, à l’époque chef de cabinet de la ministre de la justice Onkelinx, le procureur Johan Delmulle qui instruisait l’affaire DHKP-C et tout le gratin de l’anti-terrorisme, avec les représentants du ministère de l’intérieur et du cabinet du Premier ministre complotent pour faire arrêter aux Pays-Bas un citoyen belge, Bahar Kimyongür. Acquitté, Bahar a porté plainte. La suite de la procédure dépend des compléments d’enquête dont l’élément clé est le procès verbal de cette réunion du 26 avril, PV qui serait dans le coffre-fort au Sénat. Frappé du label « for your eyes only », les parlementaires peuvent le voir mais pas le copier.

Bahar s’explique sur toute l’affaire dans cette interview