Ce mercredi 14 octobre, un rassemblement a eu lieu à l’appel du CLEA pour le procès des militants et sympathisants du DHKP-C. Une délégation du Secours rouge était présente. Le police a relevé l’identité d’un membre de notre délégation (à la tête du client) qui sera tenu responsable de l’accrochage d’un calicot survenu pendant la manifestation (alors que les accrocheurs n’ont pas pu être interpelés ni même repérés). ‘Ce sont gens de chez vous‘ s’est contenté d’expliquer le policier, se basant sur le fait que le slogan du calicot accroché était le même qu’un slogan inscrit sur un calicot de notre délégation. A l’heure de cette actualisation, l’audience était encore en cours.

Délégation SR au procès DHKP-C

Rassemblement au procès DHKP-C

Vue d’ensemble du rassemblement au procès DHKP-C

Délégation SR au procès DHKP-C
Rassemblement au procès DHKP-C
Vue d'ensemble du rassemblement au procès DHKP-C

Ce mercredi 14 octobre, comme à chaque fois depuis des années de résistance à la répression contre les militants et sympathisants du DHKP-C en Belgique, le CLEA appelle à un rassemblement au palais de justice avant l’audience.

Le Secours Rouge s’associe à cet appel et vous invite à être présents devant le palais de justice de Bruxelles de Bruxelles à 8h30 précises (l’audience commence à 9h).

La solidarité est notre arme!

Voir l’appel sur le site du CLEA

Jaquette du Cahier numéro 3

Sommaire

-1. L’origine de l’affaire (1999)
-2. Le procès en première instance à Bruges (février 2006)
-3. Le débat dans le mouvement de solidarité (mars 2006)
-4. L’arrestation de Bahar en Hollande et le complot d’Onkelinx (avril 2006)
-5. Le premier procès en appel à Gand (novembre 2006)
-6. Le premier procès en cassation (avril 2007)
-7. Le deuxième procès en appel à Anvers (février 2008)
-8. Le second procès en cassation (juin 2008)
-9. Le troisième procès en appel à Bruxelles (en cours)
-10. La loi spéciale antiterroriste
-11. Qu’est-ce que le DHKP-C ?
-12. Annexe : Le communiqué 335 du DHKC

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Jaquette du Cahier numéro 3

Un rassemblement avec diffusion de tracts se tiendra de 14h à 15h à l’appel du Comité des Libertés au rond-point Schuman (quartier européen). Une délégation de notre Secours Rouge sera présente.

Voir notre dossier sur Güler Zere.

Lors de l’arrestation des membres du Secours Rouge le 5 juin dernier, les médias ont fait grand cas des communications cryptées entre la section belge du SRI et le secrétariat international de Zurich, et interceptées par la police. Un an et demi plus tard, les services spécialisés de la police fédérale ne sont toujours pas parvenu à décrypter ces mails…

Le cryptage des mails ne fait pas partie de la culture militante en Belgique, alors qu’il est extrêmement répandu en Allemagne ou en Suisse, et alors qu’en Belgique même, il est courant dans le domaine commercial et bancaire. Il est important de généraliser les techniques de cryptage. Crypter toutes les communications politiques, même les plus banales, est essentiel pour tous ceux qui veulent éviter de nourrir les fichiers policiers.

Le logiciel utilisé par le Secours Rouge International est le classique PGP (Pretty Good Privacy). Philip Zimmermann, son développeur, a mis PGP en libre téléchargement en 1991. Le gouvernement a ouvert une enquête contre lui pour violation des lois limitant l’exportation pour les produits cryptographiques aux seuls clients validés par le gouvernement US. Zimmermann a développé PGP dans un souci de droit à la vie privée et de progrès démocratique: ‘PGP donne aux gens le pouvoir de prendre en main leur intimité. Il y a un besoin social croissant pour cela. C’est pourquoi je l’ai créé. (…) Si l’intimité est mise hors la loi, seuls les hors-la-loi auront une intimité. Les agences de renseignement ont accès à une bonne technologie cryptographique. De même les trafiquants d’armes et de drogue. Mais les gens ordinaires et les organisations politiques de base n’avaient pour la plupart pas eu accès à ces technologies cryptographiques de ‘qualité militaire’ abordable. Jusqu’à présent.

PGP est un logiciel de chiffrement et de signature de données utilisant la cryptographie asymétrique mais également la cryptographie symétrique. Il est d’une extrême facilité d’emploi. Il est basé sur un processus appelé ‘public-key’ (‘clé publique’). Tout utilisateur dispose d’une clé privée (une série de caractère, idéalement plus de 20, choisis par lui) et d’une clé publique produite par le programme et liée à la première par un algorithme complexe. La clé publique peut être transmise sous forme de ‘pièce jointe’, dans le corps d’un mail, par clé USB, disque, ou n’importe quel support de données. Elle peut être interceptée et connue sans nuire à la qualité du cryptage.

L’utilisateur communique donc sa clé publique à tous ceux qui doivent lui envoyer un message crypté. Ceux-ci cryptent leur mail ou leur document (traitement de texte, image, tableur) qu’ils lui destinent avec sa clé publique (ce qui se fait en deux ‘clics’). Pour décrypter, l’utilisateur tape dans le logiciel sa ‘clé privée’, connue de lui seul. A l’inverse, pour envoyer un message crypté, l’utilisateur doit disposer de la clé publique de son correspondant. Une fois qu’il a crypté le message, seul le correspondant pourra le décrypter avec sa ‘clé privée’. Même le crypteur n’est pas en mesure de décrypter son message.

Dans le cadre du week-end d’étude anti-répression co-organisé av ec le CLEA, le COI et le CAS, le Secours Rouge organise une formation à l’utilisation de PGP. Si vous apportez votre ordinateur portable, vous pourrez vous faire installer PGP et faire des essais de cryptage jusqu’à ce que vous en maîtrisiez la technique (dix minutes suffisent…). Si vous apportez une clé USB, vous pourrez avoir une copie du programme pour l’installer chez vous (version Linux, PC ou Apple).

Dimanche 10h-12h, Espace Morichar, 29-33 Place Morichar 1060 St Gilles, entrée gratuite.

Jaquette du cahier 1

Sommaire

-1. Le SRI du Komitern (1922-1943)
-1.1. Dans le monde
-1.2. En Belgique
-2. Première refondation du SRI dans les années ’70
-3. Deuxième refondation du SRI : de 2000 à aujourd’hui
-3.1. En Europe
-3.2. En Belgique
-4. La Plate forme pour un SRI (2001)
-4.1. Préambule
-4.2. Plate-forme politique générale et quelques éléments organisationnels
-5. Notices biographiques

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Jaquette du cahier 1

A la fin du mois de juillet, nous apprenions l’arrestation à la frontière franco-belge de Shova Gajurel, fille d’un leader maoïste népalais, et elle-même membre du Parti Communiste du Népal.

Demande de l’asile politique en France depuis 3 ans (sa vie est en danger au Népal, au vu de la répression qui y est menée contre le PCN-maoïste), Shova Gajurel s’est fait interpellée à Valenciennes pour avoir voyagé sans les documents requis et a été incarcérée au Centre de Rétention Administratif de Lille Lesquin.

Un comité de soutien s’est immédiatement mis en place, auquel se sont joints le Comité ‘Libérez-les’ ainsi que le Comité des sans-papiers de Lille (CSP59) et le MRAP. ‘Libérez-les’ a notamment pu fournir des éléments à son avocat lors de sa comparution au tribunal. En vain, sa demande d’asile a été refusée, et le tribunal a confirmé son expulsion. Il a également proposé une ‘lettre ouverte’ à Bernard Kouchner, le ministre des affaires étrangères français. Ce courrier a été signé et envoyé par de nombreux militants. Les trois comités français se sont ensuite rassemblés pour introduire une seconde demande d’asile, aboutissant à un nouveau refus. De plus, une conférence de presse a été organisée le 30 juillet dernier à Lille, afin de dénoncer publiquement la situation de Shova Gajurel.

La pression sur l’Etat français se faisant de plus en plus ressentir, il fallait agir. La décision du gouvernement est on ne peut plus extrême. En effet, il se débarrasse de l’affaire. Comment? Sous prétexte que la népalaise a transité par la Belgique lors de son arrivée en France, elle y est renvoyée. La réponse de l’Etat à la mobilisation a été le transfert de Shova Gajurel de Lille vers le centre de rétention de Bruges (en passant par le commissariat de Menin, à la frontière franco-belge) le 3 août dans la matinée. Le but de la manoeuvre est tout à fait clair, d’autant plus que chez nous, la rétention administrative peut se prolonger.

Soucieux de continuer à la soutenir, les différents comités français, rejoints par deux militants de notre Secours Rouge / APAPC, étaient présents afin de l’accueillir à la frontière. Or, la police, à qui ordre avait été donné d’agir dans la plus grande discrétion, s’est escrimée à brouiller les pistes. Les militants ont été envoyés d’un poste de police à l’autre, pour finalement rencontrer la prisonnière quelques minutes durant lesquelles ils ont pu constater son état d’épuisement avancé, ainsi que son inquiétude. En effet, son portable lui a été retiré. C’est vers 14h qu’elle a finalement conduite à Bruges.

A la demande du comité ‘Libérez-les’, le Secours Rouge / APAPC prend aujourd’hui le relais de la mobilisation et du soutien à Shova Gajurel afin d’obtenir sa libération et sa régularisation.